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Luigi Cascioli, en promouvant un procès avec une formelle dénonce-querelle auprès d’un tribunal civil, afin que soit reconnue la non-existence d’une des trois personnes de la Trinité, c’est-à-dire Jésus, réalise le premier procès contre Dieu en recourant non pas à des argumentations purement théoriques comme cela avait été fait par le passé, mais en apportant des preuves qui, tirées d’une réalité historique, résultent évidentes et pour cela irréfutables. Le livre « LA FABLE DU CHRIST », après avoir démontré avec richesse d’arguments la non existence de Jésus, termine avec une dénonciation contre les ministres de l’Église afin que, à la suite d’une sentence de tribunal, soit définitivement bannie de la société la grande imposture du Christianisme.

La libre critique des religions est un droit fondamental, à ne pas confondre avec racisme et xénophobie. Nous condamnons toute incitation à la guerre des cultures, des ethnies, des religions; et invitons toutes les populations à l'entente civique, pacifique, laïque...

LES NEWS DU PROCÈS
La Guerre continue...

 

Le procès continue en 2007 !!

 

27 Janvier 2006 - Jesus Christ never existed, Luigi Cascioli au tribunal

http://fr.news.yahoo.com/27012006/202/existence-de-jesus-la-justice-italienne-prend-le-temps-de.html

Existence de Jésus : la justice italienne prend le temps de la réflexion

VITERBE (AFP) - La justice italienne a décidé vendredi de prendre le temps de la réflexion dans un procès intenté à un prêtre, accusé par un Italien athée d'avoir "abusé de la crédulité populaire" pour avoir présenté Jésus comme un personnage historique.

Le tribunal de Viterbe, au nord-ouest de Rome, dans la région du Latium, avait convoqué vendredi matin les deux parties pour une audience préliminaire.

Le plaignant, Luigi Cascioli, 72 ans, était au rendez-vous avec son avocat, Me Mauro Fonzo. L'accusé, le père Enrico Righi, 75 ans, curé de la paroisse de Saint Bonaventure à Bagnoregno (centre) était en revanche absent, représenté par son défenseur, Me Severo Bruno.

L'audience, fermée à la presse, a été brève. Le juge Gaetano Mautone a écouté les arguments, puis il a déclaré aux deux parties qu'il les informerait sur la date de la prochaine audience.

Liugi Cascioli s'est déclaré "très content" que le procès aille de l'avant et, profitant de la présence de nombreux journalistes étrangers, il a fait la promotion de son livre, "La fable du Christ", qu'il vend 14,50 euros.

L'homme, agronome de formation, se dit athée et utilise ce procès comme une tribune pour ses thèses, qu'il développe en italien, en anglais, en français et en espagnol sur un site internet très sophistiqué: www.luigicascioli.it

Il a réaffirmé vendredi que "le Christ n'a pas existé, mais est un personnage inventé par l'Eglise" et a accusé le père Righi d'avoir "abusé de la crédulité populaire" en le présentant comme un personnage historique.
"L'opinion publique à le droit de savoir qu'un débat sur ce thème est en cours", a-t-il lancé.

L'affaire a commencé le 11 septembre 2002, lorsqu'il a porté plainte contre le père Righi.

"Avec cette plainte, je ne cherche pas à contester aux chrétiens la liberté de professer leur foi, garantie par l'article 19 de la Constitution, mais je veux protester contre l'abus commis par l'Eglise catholique qui, en se prévalant de son prestige, inculque comme réels et historiques des faits qui ne sont que des inventions", affirme-t-il.

Il se prévaut de l'article 661 du code pénal italien qui sanctionne pour "abus de la crédulité populaire" les personnes qui par le biais d'impostures trompent une multitude de personnes.

"Dans le cas d'espèce, les ministres du culte de l'Eglise catholique comme Righi professent des faux historiques en présentant comme des vérités et des faits réellement survenus des faits inventés pour les nécessités de la doctrine religieuse", soutient-il.

Luigi Cascioli a obtenu le 11 mai 2004 que la justice poursuive le père Righi et la tenue d'un procès en bonne et due forme.

Le procès coïncide avec la campagne pour les élections législatives du 9 avril durant laquelle l'Eglise catholique s'est vue à plusieurs reprises accusée d'ingérence dans la vie du pays par l'opposition de gauche radicale.

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THE GUARDIAN (Gran Bretagna)
http://www.guardian.co.uk/g2/story/0,3604,1677430,00.html

THE TIMES (Gran Bretagna)
http://www.timesonline.co.uk/article/0,,13509-1967413,00.html

THE INDEPENDENT (Gran Bretagna)
http://news.independent.co.uk/europe/article338642.ece

BBC EL MUNDO (Spagna)
http://news.bbc.co.uk/hi/spanish/misc/newsid_4578000/4578786.stm

EL MUNDO (Spagna)
http://news.bbc.co.uk/hi/spanish/misc/newsid_4578000/4578786.stm

HINDUSTAN TIMES (India)
http://www.hindustantimes.com/news/7242_1589016,00180007.htm

MELBOURNE HERALD SUN (Australia)
http://www.heraldsun.news.com.au/common/story_page/0,5478,17725875%255E663,00.html

LA NACION (Chile)
http://www.lanacion.cl/prontus_noticias/site/artic/20060104/pags/20060104193147.html

 

Cristo non è esistito. Denuncia contro ministro della Chiesa
Luigi Cascioli intervistato dalla stampa mondiale

VITERBO – Venerdì 27 gennaio 2006 ore 9 presso il Tribunale Nuovo di Viterbo inizia l'udienza relativa alla denuncia del cristologo Luigi Cascioli contro un ministro della Chiesa cattolica per i presunti reati del c.p. “abuso della credulità popolare” e “scambio di persona” contro la persona di Don Enrico Righi parroco di Bagnoregio. La grande battaglia di Cascioli a favore della verità storica sul personaggio Gesù detto il Cristo che - secondo approfondite ricerche storiche dello studioso - risulterebbe inventato, ha inizio. Il tutto è riportato nell’importante documento libro-denuncia scritto da Cascioli "La favola di Cristo - Inconfutabile dimostrazione della non esistenza di Gesù" reperibile solo sul sito www.LuigiCascioli.it

Luigi Cascioli da tempo è sotto i riflettori delle più importanti testate giornalistiche mondiali. In Italia gli organi di informazione non danno il dovuto risalto alla notizia. L’opinione pubblica ha il diritto di sapere che si sta dibattendo sul tema: “Gesù detto il Cristo non è esistito”. Siano benvenuti dibattiti e contraddittori su questo interrogativo millenario.

Giornalisti e Cittadini sono invitati

10 Janvier 2006

Italie: Des Juges assignent un prêtre en justice pour qu'il prouve l'existence de Jésus-Christ !
(Times Online, le 2006-01-10 )

par Richard Owen, à Rome

L'affaire mettant en cause le Père Enrico Righi a été portée en justice dans la ville de Viterbo par Luigi Cascioli, un agronome retraité qui par le passé avait étudié pour entrer dans la prêtrise et qui plus tard est devenu un athée militant.

L. Cascioli, auteur du livre Christ, une fable a lancé il y a 3 ans une procédure juridique contre le Père Righi après que ce dernier eut dénoncé Signor Cascioli pour avoir osé remettre en question l'existence historique du Christ.

Le juge Gaetano Mautone, qui dans un premier temps avait refusé d'instruire le procès, a vu la Cour d'Appel casser sa décision et demander au Père Righi de comparaître sous l'accusation d'"abus de crédulité populaire".

Les affirmations de Signor Cascioli se retrouvent relayées dans plusieurs de ses ouvrages sur l'athéisme et sur ses sites Internet. Il conteste l'évidence de la vie et de la mort de Jésus au premier siècle en Palestine, affirmant qu'aucun écrit sérieux relate sa vie à part les évangiles sur lesquels s'appuie la foi des chrétiens. Il déclare dès lors, que le Christianisme n'a aucune base solide.

Usurpation d'identité et abus de crédulité populaire sont les deux chefs d'accusation considérés comme délits par le Code Pénal Italien, pour lesquels Père Righi se voit accusé. Cascioli affirme que toutes les preuves de l'existence de Jésus proviennent des auteurs bibliques qui ont vécu après la vie d'un hypothétique Jésus et de ce fait ne peuvent êtres considérés comme des témoins crédibles et de confiance. Il soupçonne les premiers chrétiens auteurs des écrits bibliques d'avoir confondu Jésus avec Jean de Gamala, un insurgé juif anti-romain du 1er siècle en Palestine. C'est ainsi qu'il accuse l'Eglise d'avoir fait acte de "substitution de personne". Afin de faire le jour sur cette affaire vieille de 2000 ans, une expertise a été demandée qui pourra déterminer si la figure de Jésus-Christ est réelle et vraiment historique.

Père Righi précise que des témoignages attestant l'existence de Jésus Christ existent dans des écrits séculiers et religieux. Des millions de personnes ont cru en Jésus-Christ homme et Fils de Dieu depuis 2.000 ans

Pour l'instant, le Vatican s'est refusé à tout commentaire.

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29 avril 2005

Luigi Cascioli récuse le Juge Mautone, non pas à cause de sa foi catholique comme annoncé dans la presse, mais pour faute technique.

[ Lire la déclaration de récusation ]

12 juin 2003

RECOURS A LA MAGISTRATURE

A Monsieur le Président de la République – Palais Quirinale – Rome
Au Conseil Supérieur de la Magistrature – Piazza Independenza –Rome
Au Président du Tribunal de Viterbe – Piazza Fontana Grande n°19 – Viterbe
Au Procureur Général de la République auprès de la Cours d’Appel de Rome – Piazza Adriana - Rome
Au Procureur de la République auprès du Tribunal de Viterbe – Via Cardarelli - Viterbe

Je soussigné, Luigi CASCIOLI, résident à Roccalvecce (Viterbe), Via delle Province 45/B,
expose ce qui suit :

Au cours du mois de Décembre dernier, le soussigné a porté plainte contre l’Abbé Enrico RIGHI, curé de Bagnoreggio, pour les délits dont les art. 494 et 661 du C.P., puisque ce dernier a soutenu en public l’historicité du personnage de Jésus Christ, alors que j’ai pu vérifier que (après de longues études approfondies, résumées dans mon livre « La Fable de Christ ») , Jésus Christ n’est pas un personnage historique, mais une figure créée artificiellement par la postérité, en tirant son inspiration d’un certain Jean de Gamala.
De ce fait il y a un abus de la crédulité populaire et substitution de personne : si on veut faire passer pour historique un personnage mythique comme le sont Zorro et Superman.
Dans la plainte j’ai déclaré que l’objet de mon action n’est pas l’existence de Dieu (chacun est libre et à le droit de croire ou non que ce soit un Dieu (ou un Allah), mais simplement que je voulais éviter que l’on ne trompe le public en faisant passer pour historiques des faits qui ne le sont pas.
Avec ma plainte, j’ai déposé mon livre pour permettre au Ministère Public d’examiner avec attention mes raisons, et de se rendre compte que ce qui est donné pour sûr suite à l’éducation catholique dont nous sommes tous plus ou moins imprégnés, est en réalité une fable : la fable du Christ justement. J’ai joint aussi une copie du bulletin paroissial d’où il émerge que l’Abbé Enrico RIGHI affirme que Jésus Christ est un personnage historique.
Ensuite j’ai déposé d’ultérieurs mémoires, accompagnés à d’ultérieures études, et des répliques aux possibles contestations de ma thèse.
Successivement, j’ai fait la demande d’incident probatoire en demandant que soit déposée une expertise qui révèle la nature historique de Jésus Christ sur la base de toutes les sources contemporaines et extra-textuelles.
Le procès a été assigné au Docteur Renzo PETROSELLI, celui-ci, par contre, a sous-évalué le problème et a géré la phase de procès d’une manière anormale et au-delà de la correction. Comme j’ai pu le vérifier avec sa demande d’archivage du 27.03.2003 (contre laquelle j’ai présenté une opposition d’usage et nécessaire, qui n’a pas encore été débattue), le procès résulte ouvert contre X (et non contre l’Abbé Enrico RIGHI que j’ai expressément indiqué comme l’auteur des délits) et pour la seule violation de l’art.661 du C.P. en oubliant que j’avais signalé l’accomplissement du plus grave délit de substitution de personne.
Le Docteur PETROSELLI, en outre, a retenu ma demande d’enquêtes inadmissibles « formellement et pour l’objet de la vérification », sans offrir d’autres explications, violant le principe de motivations des actes de la Magistrature sanctionnés par notre Constitution et qui (historiquement) a souligné le passage de l’âge de l’Etat absolu et despotique à l’âge de l’Etat libéral.
Pourquoi n’a-t-il pas été indiqué la raison de l’inadmissibilité formelle ? Sans doute parce qu’elle n’existe pas !
De plus, comment le Docteur PETROSELLI peut-il être sûr que Jésus Christ a vraiment existé ? Ne pouvant pas avoir une telle certitude, celui-ci devait avoir le devoir de demander au GIP l’incident probatoire, puisque la question (historique ou moindre de Jésus Christ) est le noyau central des délits : si le Christ n’a pas existé les délits subsistent ; s’il a existé, aucun délit n’a été commis. Cette vérification était et est juste puisque l’action pénale est obligatoire et, donc, doit être exercée aussi dans ces cas, apparemment dérangeants.
Je veux justice et je veux croire que dans ce pays il existe encore la possibilité de l’obtenir. Je veux que ma plainte soit examinée attentivement dans le plein respect des normatives de procès en vigueur et non rejetée comme un chiffon sans importance sur la base non de preuves contraires, mais sur les convictions personnelles du Ministère Public s’il est vrai que les magistrats sont seulement sujets à la Loi et non, comme dans ce cas, au propre credo religieux. Celle-ci est la vraie laïcité de l’Etat sanctionnée par l’art. 7 de notre Charte fondamentale.
Pour autant,

JE FAIS APPEL

Aux S.S. L.L., afin que, chacun pour la partie de propre compétence, on mette en œuvre pour que je puisse obtenir ce respect et cette justice qui sont des droits inviolables de chaque citadin de cette République qui jusqu’ici m’ont été niés, et afin que soit sanctionnée chaque violation disciplinaire et déontologique qui a été commise par qui à l’improviste a aussi traité ma demande de justice formulée avec la plainte contre l’Abbé Enrico RIGHI.
Sûr d’obtenir votre attention, je vous présente de sincères salutations.

Luigi Cascioli

CRITIQUES A L'ARCHIVAGE

Il n’y a pas besoin d’explications particulières pour démontrer que l’archivage demandé par Docteur Renzo PETROSELLI pour le Ministère Public nous renvoie à un de ces procès médiévaux dans lesquels les tribunaux d’Etat, sous la menace de rétorsions graves, devaient se comporter selon le bon vouloir de la Sainte Inquisition.
Même s’il n’y a plus d’ennuis et de confiscations de biens, les moyens dont dispose le clergé pour punir ceux qui ne se démontrent pas fidèles restent quand même extrêmement efficaces, on peut le comprendre par le simple fait que la plainte de Luigi CASCIOLI soit estimée de tous comme une folie car contre un prêtre, contre un représentant de cette monstrueuse pieuvre, le Vatican, dont la puissance est dans la suggestion même pour les grands de ce monde.
En excluant qu’une personne compétente en Droit, comme est supposé l’être un Procureur de la République, puisse avoir proposé, à cause de ses propres convictions, l’archivage de la plainte de Luigi CASCIOLI prétextant des motifs clairement fallacieux, que peut-on conclure d’autre que ce dernier n’a agi d’après une pression reçue par ceux voulant empêcher un procès qui poserait de gros problèmes au christianisme ?
A) Un juge en pleine possession de ses facultés mentales, comment aurait-il pu attribuer à X (inconnu) une plainte alors que celle-ci est adressée de la manière la plus explicite et plus circonstanciée à un certain Enrico RIGHI, curé de Bagnoregio, s’il avait agi libre de toute influence ou coercition ?
B) Un juge sérieux et consciencieux, comme le devrait être un magistrat qui s’est engagé à suivre une éthique sous serment, comment peut-il ne pas s’être rendu compte que dans la plainte il y a dans la forme la plus claire et ferme la persistance d’un délit mentionné dans l’art. 494 C.P. qui se réfère à la « substitution de personne » ?
C) Un juge devenu expert grâce à plus de 30 ans d’activité juridique, comment peut-il soutenir que les informations criminis exprimées dans la plainte soient infondées quand au contraire elles subsistent dans toute leur clarté au travers de preuves extraites de documents bien définis dans leur authenticité historique.
D) Un juge qui s’est chargé de faire respecter les Lois, comment peut-il violer de manière aussi indigne les art. 125 et 394 du CPP déclarant que les enquêtes demandées sont inadmissibles, soit sous le point de vue formel que sous le point de vue de l’objet, sans en expliquer les motifs ?
C’est à travers l’examen de ces quatre fautes, qui font de la demande d’archivage un vrai concentré d’illégalité et d’abus, que nous pourrons comprendre à quel point le juge n’a été ni impartial ni laïque dans ses décisions, mais bien un homme agissant sous l’influence de préjugés, pour éviter à l’accusation un procès qui, impliquant en la personne du curé Enrico RIGHI tous les ministres de l’Eglise, pourrait représenter rien de moins que la fin du christianisme, comme cela a été clairement expliqué par un disciple de cette religion dans un e-mail adressé à ses amis croyants : « A mes amis croyants : prouver que Newton n’a pas existé ne remet pas en cause ses explications, mais dire que prouver la non existence du Christ ne remet pas en cause le christianisme n’est pas vrai. Le christianisme n'est pas une théorie qui doit être confirmée ou rejetée par l’expérimentation, mais bien par un enseignement se basant essentiellement sur l’idée du péché originel et de sa rédemption à travers le sacrifice de Jésus. Si Jésus n’a jamais existé, tout l’édifice chrétien s’écroule. Moi je ne crois pas que vous arriverez à convaincre ces non-croyants malgré vos brillantes démonstrations de foi. N’oubliez pas que ceux-ci sont des athées et que c’est une erreur que de faire appel à la foi pour prouver le sacré. Ces derniers sont perméables seulement à la raison et si vous voulez faire œuvre de charité et les ramener sur la bonne route c’est seulement à travers le rationnel que vous pourrez le faire ». (Michel Second)
Et ça l’Eglise le sait, elle ne le sait que trop bien pour permettre qu’il y ait un procès dans lequel pourrait être démontrée l’inexistence du Christ.
Analysons à présent les quatre problèmes.

A) Attribution de plainte à inconnu.
Question : Pourquoi a-t-on voulu attribuer la plainte à X quand celle-ci a été expressément dirigée sur une personne clairement identifiée avec nom, prénom, adresse et qualification professionnelle ?
Réponse : Parce que si la plainte avait été attribuée à une personne en particulier, comme dans ce cas au curé Enrico RIGHI, la plainte pour calomnie et diffamation qui aurait suivi contre Luigi CASCIOLI pour le manque de fondement des preuves, aurait remis sur le tapis un procès qu’on avait voulu jeter aux oubliettes grâce à l’archivage qui, en se référant à un procès pénal contre inconnu, contre qui on ne peut se retourner, empêche tout procès ultérieur.

B) Art. 494.
Question : Pourquoi a-t-on voulu ignorer l’art. 494 qui se réfère à la substitution de personne ?
Réponse : Parce que cet article comportant une discussion sur un personnage ayant existé, tel que Jean de Gamala, fils de Juda de Galilée organisateur de la révolte du recensement, aurait rendu vaine l’intentionnalité de transformer le procès historique en un procès idéologique auquel se réfère ensuite le Procureur de la République Renzo PETROSELLI quand il soutient que les enquêtes sont inadmissibles parce qu’on ne peut faire aucune forme d’enquête sur un objet de nature divine (Jésus).
En effet, c’est pour cette conviction erronée que l’immense majorité des personnes, y compris des non croyants, soutient qu’il ne sera jamais possible de démontrer la non-existence d’un dieu dont l’essence est soutenue de convictions dogmatiques non attaquables par la raison. Ceci a été un des motifs pour lesquels beaucoup d’avocats interpellés par Luigi CASCIOLI ont refusé de l’assister dans le procès, même ceux se déclarant athées : « On ne pourra jamais discuter dans un tribunal pénal l’existence de Jésus vu que c’est un dieu ».
Convictions qui sont clairement exprimées dans la proposition d’archivage alors qu’on affirme, en violation des art. 125 et 394, que les enquêtes sont inadmissibles à cause de la nature d’un OBJET que l’ignorance et l’opportunisme portent à le considérer seulement pour sa qualité de dieu.
Ce rejet de la plainte pour l’inadmissibilité des enquêtes à cause de la nature de l’objet qui confond la figure d’un Jésus dieu avec la figure d’un Jésus humain, ce ne peut être qu’une confusion délibérée, voulue, une vraie omission, pour empêcher que la vérité ne soit un jour connue et divulgués.
CASCIOLI Luigi, sachant qu’un tribunal ne pourra jamais résoudre la diatribe qui se prolonge depuis des millénaires entre athées et croyants au regard de l’existence de Dieu, s’il a porté plainte contre un prêtre juste représentant à tous les effets du christianisme, ne l’a pas fait parce que le curé Enrico RIGHI croit à Jésus comme une entité théologique surnaturelle, mais seulement parce que celui-ci, soutenant l’existence d’un homme qui en réalité n’a jamais existé, tire des intérêts économiques d’un faux historique.
A Luigi CASCIOLI, une fois établi que Jésus Christ n’est pas un personnage historique, cela n’est d’aucun intérêt si ceux qui croient en lui continuent encore de le considérer comme le dieu du salut éternel, comme cela n’intéresse aucun historien si la Suisse continue d’honorer, comme emblème national de la propre indépendance, Guillaume Tell bien qu’il ait été démontré qu’il n’a jamais existé.
Beaucoup sont les islamiques athées qui demandent à Luigi CASCIOLI d’intenter contre Mahomet le même procès que celui intenté contre Jésus. C’est de la réponse négative que ce dernier donne à ceux-ci que l’on peut comprendre, sans avoir besoin d’ultérieures explications, que la plainte n’est pas contre un dieu mais bien contre un homme : « Mahomet, à la différence de Jésus, a vraiment existé ».

Pourquoi l’Eglise évite-t-elle le procès ? Parce que l’Eglise, partisane comme elle est de l’existence historique de Jésus, ne profite pas de la plainte de Luigi CASCIOLI pour faire taire une fois pour toute les contestations qui depuis toujours lui sont faites par centaine par les exégètes et les historiens ? Et la réponse ne peut être qu’une seule réponse : l’Eglise, montatrice de faux documents sur lesquels a été construite la figure du Christ, est la première à être consciente de l’imbroglio.
N’est-ce pas le Pape Léon X (1513-1521) qui a déclaré : « Nous savons tous bien combien la fable de Christ nous a apporté des profits à nous et à nos plus étroits disciples ? ».
N’est-ce pas le Pape Paolo III (1534-1549) à dire que le Christ n’a jamais existé ?
« Paolo III poussait son irrévérence jusqu’à affirmer que Jésus n’était autre que le soleil, adoré par la secte Mitaique, et Jupiter Ammon représentait dans le paganisme sous forme de mouton et d’agneau… et disait qu’il n’y avait aucun document valide qui démontre l’existence du Christ et que sa conviction était que Jésus n’avait jamais existé ». (Mendoza, Ambassadeur d’Espagne au Vatican).

Conclusion

Selon la Loi italienne, comme conséquence de l’opposition faite par CASCIOLI Luigi à l’archivage, il y aura un débat au tribunal pour établir si dans la plainte il y a les éléments suffisants pour ouvrir une enquête. Devant le Juge il y aura les parties en présence : d’une part la raison et le bon sens représentés par Luigi CASCIOLI et de l’autre… de l’autre la figure du Christ représentée par X. Ce sera au magistrat de décider. Que se passera-t-il ? Suivra-t-il la Loi comme doit le faire tout magistrat pour l’éthique ou insistera-t-il, sur l’exemple du Procurateur de la République Renzo PETROSELLI, à ignorer l’art. 494 du CP et à commettre toutes les anomalies et les incorrections déjà exposées ci-dessus dans les sous-paragraphes A-B-C-D ?
Nous verrons ! De toute façon une chose est sûre : du comportement de ce juge le monde pourra comprendre si la Loi est vraiment égale pour tous.
« Juges, je lis derrière vous ‘LA LOI EST EGALE POUR TOUS’ qui est un principe constitutionnel : si le maintien de l’Etat de Droit vient à manquer, alors on peut mettre en jeu notre démocratie ». (Madame Ilda BOCASSINI pour le Ministère Public – 31 Mai 2003).

 

 

14 mai 2003

OPPOSITION A L’ARCHIVAGE

Le soussigné Luigi Cascioli, résident à Roccalvecce – Via delle Province 45/B – Viterbe, en se référant à lui-même comme tierce personne dans l’exposition des faits,

EXPOSE CE QUI SUIT

En date du 13.09.2002, Monsieur Luigi Cascioli a porté plainte contre Monsieur l’Abbé Enrico Righi (curé de Bagnoreggio) pour les délits dont les art. 661 2 494 C.P., puisque ce dernier présente comme figure historique Jésus Christ, alors que (selon des études philologiques approfondies et d’exégèses textuelles conduites par Monsieur Cascioli lui-même sur les Evangiles et sur la littérature patristique et sur les historiographies du Ier et du IIème siècle ap. J.C.) Jésus n’est pas un personnage historique et, au contraire, sa figure a été empruntée et modelée sur le modèle d’un certain Giovanni de Gamala, pour preuve joignait une copie du bulletin paroissial de l’Eglise de Ste. Bonaventura de Bagnoregio.
Une telle duperie destinée à une multitude intègre l’abus de crédulité populaire et l’avoir appelé Giovanni de Gamala Jésus Christ intègre la substitution de personne dont à l’art. 494 C.P. et, donc, Monsieur Cascioli demandait la punition du coupable, en se réservant la constitution de la partie civile pour les dommages et intérêts pour le préjudice émotionnel d’affliction, joignant son propre livre « La Fable du Christ » pour la démonstration de la condition logique (historicité de la personne du Christ et substitution de la personne de Jean de Gamala par celle de Jésus Christ).
Successivement Monsieur Cascioli présentait un mémoire complémentaire, rappelant la persistance de circonstances aggravantes dont l’art. 61 n°9 C.P. et citant la jurisprudence à l’appui, ainsi qu’en joignant un ultérieur matériel comme support.
Par la suite, la partie outragée demandait au Ministère Public de procéder à l’incident probatoire, au sens de l’art. 394 du code de rite pénal ; l’Accusation restait passive.
Avec l’acte notifié en date du 12.05.2003, le Ministère Public demandait l’archivage du procès (contre x), avec la pseudo-motivation « que les demandes d’enquête sont formellement inadmissibles et pour l’objet… que la plainte est manifestement infondée et qu’il n’est pas relevé d’hypothèse de délit ».
La thèse de la partie civile est infondée et la demande d’archivage doit être rejetée pour les suivants

MOTIFS EN FAIT ET EN DROIT

Dans la demande d’archivage on soutient que « la plainte est manifestement infondée et qu’il n’est pas relevé d’ hypothèse de délit ».
En préambule, une première anomalie doit être relevée : le procès est « contre inconnu », alors que la plainte identifie précisément l’auteur des délits en la personne de Monsieur l’Abbé Enrico Righi, curé de Bagnoregio, et du reste, la signature au bas du bulletin paroissial joint à la plainte est sienne ; donc, on ne comprend pas pourquoi ledit prêtre ne soit pas inscrit dans le registre des mis en examen et qu’on ait voulu procéder « contre x » même en étant en présence d’une précise indication de responsabilité.
Outre la question préliminaire, qui met en évidence à la lumière du jour l’inattention avec laquelle a été examinée la plainte de Monsieur Cascioli, et que le procès serait ouvert seulement pour le délit dont l’art. 661 C.P., alors que la plainte est claire et ferme en soutenant la persistance aussi du délit dont l’art. 494 C.P. (substitution de personne).
A ce propos, d’un point de vue logique et juridique il est incorrect de soutenir le manifeste manque de fondement de l’information criminis, puisque – si la figure du Christ n’est pas historique – les délits contestés subsistent intégralement, comme articulé avec force de détails lors de la plainte et des successives mémoires, déductions pour mettre toutes les choses au clair tout c’est pourquoi intégralement reportées et transcrites.
En effet, constitue fait-délit de substitution de personne le fait d’attribuer à un tiers un faux nom (Cassation Section V 19.03.1985 n°2543), donc si Monsieur l’Abbé Enrico Righi attribue à Giovanni de Gamala le nom de Jésus Christ commet le délit en parole et le dol spécifique est constitué à « des fins de procurer à soi-même ou à un tiers un avantage patrimonial ou non » (Cassation Section V 13.04.1981 n°3207) qui, dans le cas d’espèce, vient constituer d’un majeur numéro de prosélytes et du majeur rendement du 8 pour mille et de majeures offrandes pour la paroisse.
Les deux délits contestés sont en relation formelle entre eux (Cassation Section V 16.10.1998 n°10805 ; au sujet d’escroquerie et de substitution de personne).
Donc nous nous opposons à la demande d’archivage puisque infondée.
Relativement à la demande d’enquête (et plus précisément d’expertise à mettre avec la forme de l’incident probatoire), celle-ci est rejetée avec la motivation cryptée qu’il serait inadmissible « formellement et par l’objet » ; la mesure est prise en évidente violation des art. 125 et 394 C.P.P., puisqu’elle n’explique pas du tout (même pas dans les formes succinctes prévues par décret) lesquels seraient les inadmissibilités formelles et pourquoi l’objet serait inadmissible.
Il doit être rappelé que la Cassation Section Un. 21.09.2000 n°17 a statué que « on a un manque de motivation non seulement quand le déploiement justificatif manque dans le sens physique-textuel, mais aussi quand la motivation est apparemment… totalement incongrue en ce qui concerne la mesure qu’elle devrait justifier » (conforme Cassation Section VI 01.06.1999 n°6339) ; en cas d’un examen il est évident que la motivation est apparente, et donc qu’il y a eu violation de la Loi.
Donc, la demande d’incident probatoire est présentée de nouveau, pour les motifs cités ci-dessous.
L’incident probatoire à faire est une expertise qui vise à déterminer si la figure de Jésus le Christ, comme diffusée par la foi catholique, a un fondement réel et adhère à des faits historiques ou non.
L’expertise est déterminante pour la persistance des délits puisque, si l’expertise établissait la nature historique d’une telle figure il n’y aurait aucun délit, alors que si la figure de Jésus le Christ était une construction théologique sans faits réels historiques, alors il y aurait sans aucun doute une duperie de base qui, intégrée à l’opportun élément psychologique (qui persiste certainement, comme expliqué de manière plus détaillée dans la plainte), déterminerait la persistance des délits énoncés dans la plainte pré-citée. Donc, dans le cas d’espèce, les qualités prévues par l’art. 393 I comme C.P.P. sont les suivantes :
a) Etablissement d’une expertise qui tend à déterminer la nature historique ou fantastique (théologie de Jésus le Christ, qui constitue un prius logique pour la persistance des délits pour lesquels on demande de procéder ;
b) la preuve est à adresser à Monsieur l’Abbé Enrico Righi
c) la preuve ne peut être renvoyée au débat puisqu’elle procurerait une suspension supérieure à 60 jours et, donc on entre dans le champ d’application de l’art. 392 II comme C.P.P.
Une dernière affirmation de ce genre est justifiée du fait que l’expert devra examiner attentivement toutes les sources d’origine et contemporaines à l’époque de la vie présumée de Jésus le Christ et, si possible, dans leur langue de rédaction originale et non dans des traductions qui peuvent trahir le sens premier des mots utilisés (sur les possibles détournements du sens dans la traduction d’une langue à l’autre, on voit – à ce propos – comme il est écrit avec force de détails par le plaignant dans le livre « La Fable de Christ », en actes déposé ; en outre, l’expert devra vérifier (à l’intérieur des sources premières ) si il y a ou non des passages interpolés par des copistes successifs (souvent de foi chrétienne et donc idéologiquement porté à modeler le texte selon les propres croyances) ; enfin, la recherche de l’expert ne pourra se baser exclusivement sur des sources de documentaires, mais s’étendre aussi à vérifier les sources épigraphiques, matérielles, monumentales, topographiques et paléographiques, nummaires et autre qui servirait à contrôler la véracité ou non des suivantes affirmations : « Jésus le Christ n’est pas un personnage historique ». Il apparaît à la lumière du jour que l’enquête est complexe ou longue et qui porterait à franchir les délais indiqués par l’art. 392 II comme C.P.P. (60 jours).
Il apparaît opportun que l’expertise soit confiée à un ou plusieurs experts en histoire des religions et/ou en histoire romaine et moyen-orientale relatives à la période du Ier siècle av. J.C. – IIème siècle ap. J.C., ainsi qu’en épigraphie et paléographie et dans les langues ébraïque, araméenne, grecque et latine.
La partie offensée se réserve le droit de nommer son propre consultant technique dans les limites de l’établissement de l’expertise demandée.
Soutenir que la demande serait inadmissible à cause d’une présumée incontestabilité de la nature historique de Jésus Christ n’est pas une hypothèse juridiquement soutenable ou correcte, donc une lecture des études du plaignant opérée avec une valeur critique, mais exempt de préjudices et prises de position apodictique, détermine un profond doute aussi dans des convictions qui sont profondément enracinées dans l’esprit de chaque italien (Cattaneo écrivait sur le motif à cause duquel nous ne pouvons pas nous dire catholiques) et, de toutes façons, les convictions personnelles des acteurs du procès (Juge, Accuse et Défense) ne doivent jamais faire oublier que le but du procès pénal est l’application de la Loi et non des propres convictions, donc cela serait contra ius de nier l’incident probatoire demandé.
Donc on demande que Monsieur le Juge pour les Enquêtes Préliminaires invite le Ministère Public à formuler l’imputation contre Monsieur l’Abbé Enrico Righi, prêtre de Bagnoreggio, dans le registre des mis en examen pour les délits commis de manière présumés dont les art. 494 et 661 du Code Pénal, puisque les délits ont été clairement attribués lors de la plainte et aux mémoires successifs. Ceci dit et considéré, le soussigné Luigi Cascioli

S’OPPOSE

A la demande d’archivage formulée par le Ministère Public et notifiée à ce dernier en date du 12.05.2003.
Conformément

Luigi Cascioli

Joints à la présente une copie de la demande de l’incident probatoire et une copie des « notes additionnelles » déjà présentée avec la plainte du 13.09.2002 constituée de 3 chapitres :
A) « LES APOTRES DE JESUS » de 16 pages
B) « GIOVANNI LE NAZOREEN » de 11 pages
C) « REPONSE AUX OBJECTIONS » de 12 pages

 

 

8 mai 2003

DEMANDE D'ARCHIVAGE

PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE
Auprès du Tribunal de Viterbo

N°4998/02 R.G.N.R. x.

DEMANDE D’ARCHIVAGE (27 mai 2033)
(ART.408/411 c.p.p., 125 et 126 D.Lv.271/89)

A Monsieur le Juge pour les enquêtes préliminaires
Auprès du Tribunal de Viterbe.

Le Ministère public Docteur Renzo PETROSELLI
Vu les actes de procédure pénale ci-dessus indiqués contre inconnu.…
pour le délit dont à l’art. 661 C.P.
Commis à Viterbe le 13.09.2002
Inscrit dans le registre des délits en date du 27.09.2002

Vu que les demandes d’enquête sont formellement inadmissibles et pour l’objet de la vérification ;
Considéré que la plainte est manifestement infondée et qu’il n’est pas relevé d’hypothèse de délit.

Vu les art. 408/411 C.P.P., 125 2 126 D.Lv :271/89

DEMANDE

Que le Juge pour les enquêtes préliminaires siégeant, veuille disposer l’archivage du procès et ordonner en conséquence la restitution des actes à ce bureau.

Viterbe, le 27.03.2002

 

 

02 mars 2003

Un avocat italien conteste la plainte de Luigi Cascioli
Le cabinet d'avocats de Luigi Cascioli répond plus bas à cette contestation (publié par l'association Fabula avec l'accord des deux parties)

1 - La contestation de Me Francesco Patruno :

Cher Monsieur Cascioli, j'ai lu votre texte dans sa version sur internet et franchement il me semble peu convaincant. Bien que chacun puisse croire et suivre n'importe quelle foi, il reste clair que la plainte présentée est absolument infondée, en raison du droit.
Premièrement, en ce qui concerne la substitution de personne, la loi qui incrimine présuppose que la substitution soit actuelle et non pas qu'elle se soit déjà vérifiée (pourvu que ce soit ainsi, bien que c'est douteux) il y a deux mille ans. Ce crime donc, est dénué de fondement. A part le fait que le délit se réalise lorsque je me substitue à quelqu'un. Dans ce cas il n'y a pas le sujet actif du délit (l'Eglise ne s'est substituée à personne !).
Egalement infondé est le délit à l'article 661 du Code pénal, car c'est un crime fait pour la protection du public, dans le cas où l'ordre public searait mis en danger. Et franchement il m'est difficile de croire que l'ordre public soit mis en danger par des ministres catholiques !
Décidément unilatéral est le fait que la plainte ait été présentée uniquement contre les ministres catholiques comme si d'autres religions (chrétiennes ou pas, comme par exemple l'Islam) n'affirmaient elles-mêmes l'existence historique de Jésus de Nazareth (pour l'Islam il est tout-à-fait un prophète ! ; un livre des témoins de Jéhova " Le plus grand homme qui ait jamais vécu " est significatif aussi). Donc on ne comprend pas cette animosité persécutrice vers l'Eglise catholique ! Peut-être pourrais-je comprendre votre vif anticléricalisme et athéisme mais, sûrement, votre façon d'agir n'est pas honnête, d'un point de vue intellectuel, qui est nettement unilatéral.
Mais probablement vous êtes-vous laissé pousser par votre animosité qui vous a fait porter cette plainte, décidément … fondée. Pour ne pas parler de la requête d'incident probatoire, vu que le Code le consent seulement dans le cas où la preuve doit être acquise une fois pour toutes, quand il y a une crainte fondée qu'elle ne puisse plus être prise en considération au débat (par exemple où le témoin pourrait craindre pour sa vie, où les preuves risqueraient d'être modifiées, où dans le cas où l'état des lieux pourrait être modifié, etc.). Dans le cas que l'on discute, il me semble que ce danger n'existe pas.
Probablement tout se conclura avec un renvoi aux archives. D'ailleurs, je pense que n'importe quel magistrat agira de cette manière! A mon avis, vous auriez mieux fait d'appeler à son temps un homme de loi qui aurait pu vous conseiller : si vous l'avez fait, alors votre avocat vous a mal conseillé pace qu'il vous a obligé à proposer une action légale infondée, qui pourrait vous être défavorable, puisque subsiste le crime de calomnie concernant la personne contre laquelle vous avez porté plainte. Donc, il ne me semble pas que ces actes proposés par vous doivent être publiés parce que ceux-ci provoquent seulement l'hilarité auprès des techniciens du droit, et tout ça indépendamment des convictions religieuses que vous pouvez avoir.
Avocat F. Patruno

2 - Réponse de Luigi Cascioli à l'avocat Me Francesco Patruno :

Monsieur l'Avocat Patruno,
j'ai trouvé votre e-mail concernant ma dénonciation très intéressant, même si vous dites que « l'Eglise catholique ne s'est substituée à personne », alors que moi, en revanche, je rapporte ma querelle à la substitution de Jean de Gamala par Jésus.
Après vous avoir fait remarquer ce point, pour vous montrer combien mes convictions sur la non existence historique du Christ sont solides face à une contestation quelconque, même légale, je suis disposé à publier votre lettre signée sur internet, mais pour autant que vous acceptiez que je le fasse. D'ailleurs, si vous êtes à ce point certain de ce que vous avez écrit, pourquoi ne pas accepter et satisfaire à ma requête ?
Luigi Cascioli

3 - L'avocat Me F. Patruno accepte la publication :

Monsieur Cascioli,
je ne suis pas contraire à ce que soit publiée sur internet la lettre que je vous ai envoyée. La chose importante est que l'on n'en fasse pas un usage instrumental, à préjudice où à faveur de quiconque, du moment qu'elle exprime une opinion légale concernant un fait spécifiquement juridique.
En tout cas, comme je l'ai déjà dit, je ne suis pas contraire à l'idée de publier (en texte intégral) ce que je vous ai transmis.
Cordialement,
Avocat F. Patruno

4 - Cascioli envoie les observations de Me F. Patruno à un de ses avocats, lequel répond à Me F. Patruno

POUR CASCIOLI LUIGI
Par Me Bernardo Cartoni
SUJET : E-mail à l'avocat F. Patruno

Monsieur Cascioli,
j'ai bien reçu votre courrier prioritaire. Voilà les observations quant à l'e-mail de l'Avocat F. Patruno :

L'avocat Patruno dit que la substitution doit être actuelle, alors qu'il envisage que le fait ait eu lieu il y a deux mille ans. Il est en erreur, puisque la loi sanctionne l'agir d'un sujet qui, pour en avoir avantage, pousse les autres en erreur en attribuant, à soi ou à d'autres, un faux nom. Si Don Enrico Righi (ou quiconque) à présent appelle Jean de Gamala avec le nom de Jésus Christ, il commet un crime. De ceci dérive le fait que la phrase suivante est absolument fautive et pas pertinente " il n'y a pas le sujet actif du délit (l'Eglise ne s'est substituée à personne) " écrite par l'avocat Patruno, qui - évidemment - ne connaît pas la sentence de la Cour de cassation, section 19.3.85 n. 2543, qui relève que le délit subsiste avec l'attribution à soi ou aux autres d'un faux nom et que le délit se passe quand le troisème est poussé en erreur (donc, par exemple, le fidèle qui écoute le sermon de Don Righi). Les déductions sur l'inexistence du crime de l'article 661, sont risibles et cachent une conception vétérocléricale du monde ainsi qu'un mauvais usage de l'interprétation systématique du Code, puisqu'elles partent d'une pétition de principe : les prêtres ne peuvent mettre en danger l'ordre public. La vérité est que l'article punit quiconque trompe, par le moyen des impostures, une multitude de personnes. Attribuer à un personnage mythique un vêtement historique est une imposture, et les fidèles catholiques sont sans aucun doute une multitude, donc le crime en abstrait subsiste. Sa notation sur le fait est au contraire correcte sur les deux autres religions du Livre qui retiennent le personnage de Jesus historique et, donc, les ministres de ces cultes trompent aussi leurs propres fidèles (de toute façon, en Italie, ils sont peu par rapport aux chrétiens). Pour l'incident probatoire, l'avocat Patruno semble ne pas connaître l'article 392 II comma C.P.P. qui prévoit l'application de tel procédé dans le cas où l'expertise emporte à la suspension du débat pour plus de 60 jours ; à tel égard il ne sera pas vain de rappeler l'enseignement du grand juriste Celso : " Incivile est nisi tota lege perspecta una aliqua particula eius proposita iudicare vel rispondere ". En ce qui concerne la partie finale, même si injurieuse, nous prenons acte et précisons que les avocats consultés par Monsieur Cascioli lui ont toujours présenté les dangers qu'il affronterait et que seulement "des techniciens du droit " très approximatifs pourraient se gousser d'hilarité en lisant certains actes juridiques, et que l'hilarité fait souvent oublier d'importantes particularités, comme cela est arrivé à l'avocat Patruno.
Je suis à votre disposition pour tout renseignement complémentaire, et je vous envoie mes meilleures salutations.
Avocat Bernardo Cartoni

L' e-mail de l'Avocat Francesco Patruno est publié sur internet avec son autorisation seulement pour démontrer que la Querelle portée contre l'Eglise catholique par Luigi Cascioli est parfaitement justifiée dans le domaine juridique (hormis le domaine historique).

 

05 février 2003

AU PARQUET DE LA RÉPUBLIQUE AUPRÈS DU TRIBUNAL DE VITERBO
PROCÉDURE PÉNALE CONTRE DON ENRICO RIGHI
DEMANDE D'INCIDENT PROBATOIRE EX ART. 394 DU CODE DE PROCÉDURE PÉNALE

Je soussigné Luigi Cascioli, résidant à Roccalvecce (Viterbo), via delle Province n°45b. en qualité de partie outragée dans la procédure en épigraphe

VU QUE

- Le jour .9.2002 le soussigné a présenté à ce Parquet de la République une dénonciation-querelle contre Don Enrico Righi (curé de Bagnoregio) pour les délits prévus et punis par les articles 494 et 661 du Code Pénal, en alléguant le livre " La Fable de Christ ", comme preuve des propres affirmations ;
- le jour (...)
2002 le soussigné a présenté des mémoires complémentaires comme ultérieur éclaircissement des raisons de la dénonciation-querelle, où l'on produisait aussi, en plus des délits déjà indiqués, la subsistance de la circonstance aggravante citée à l'art. 61 n.9 du Code Pénal, avec 36 pages d'explications alléguées sur le mérite du cas.
Tout cela posé, le soussigné Luigi Cascioli, ex art. 394 C.P.P.

DEMANDE

De promouvoir un incident probatoire sur les points suivants ou pour les raisons suivantes.
L'incident probatoire à accomplir est une expertise qui vise à déterminer si la figure de Jésus le Christ, de la manière dont elle est diffusée par la foi catholique, ait un fondement réel et une adhérence aux données historiques ou non.
L'expertise est déterminante pour la subsistance des délits puisque, si l'expertise établissait la nature historique de telle figure il n'y aurait aucun délit, tandis que si la figure de Jésus le Christ était une simple et pure création théologique sans aucune vérification historique, alors il y aurait sans aucun doute une fausseté de base qui, intégrée avec l'opportun élément psychologique (qui subsiste certainement, comme mieux expliqué dans la dénonciation-querelle), déterminerait la subsistance des délits énoncés dans la dénonciation-querelle ci-dessus citée.
Par conséquent, dans ce cas spécifique, les requis prévus par l'art. 393 I comma C.P.P. sont les suivants :
a) accomplissement d'une expertise visant à déterminer la nature historique ou fantastique (théologique) de Jésus le Christ, qui constitue un prius logique pour la subsistance des délits pour lesquels on demande de procéder
b) la preuve doit être assumée envers Don Enrico Righi
c) la preuve ne peut être renvoyée aux débats puisque ceci procurerait une suspension supérieure à jours 60 et, donc, on rentrerait dans le secteur d'application de l'art. 393 II comma C.P.P. .
Cette dernière affirmation est justifiée par le fait que l'expert devra prendre en examen attentivement toutes les sources originaires et contemporaines de l'époque de la présumée vie de Jésus le Christ et, où cela est possible, dans leur langue de rédaction originaire et non pas avec des traductions qui pourraient trahir le sens originaire des paroles utilisées ; de plus, l'expert devra vérifier (à l'intérieur des sources primaires) s'il y a ou non des passages interpolés par des copistes successifs (souvent de foi chrétienne et donc idéologiquement portés à modeler le texte selon les propres croyances) ; enfin, la recherche de l'expert ne pourra pas se baser exclusivement sur des sources documentaires, mais devra s'étendre aussi à vérifier les sources épigraphes, matérielles, monumentales, topographiques et paléographiques et tout ce qui pourrait servir à vérifier la véracité ou non de l'affirmation suivante : " Jésus le Christ n'est pas un personnage historique ". Il apparaît clairement que l'enquête est complexe et longue et qu'elle porterait à dépasser les temps indiqués par l'art. 392 II comma C.P.P. (jours 60).
La partie outragée se réserve le droit de nommer un propre consultant technique à l'intérieur de l'accomplissement de l'expertise demandée. Votre très dévoué.
On allègue : Nomination du propre défenseur.

Luigi Cascioli

 

25 octobre 2002

Synthèse des Preuves de l'inexistence de Jésus, présentées au Tribunal de Viterbo le 13 Septembre 2002

CLIQUER ICI
Synthèse des preuves présentées

22 octobre 2002

Les athées se manifestent enfin !
- Des propositions d'aide, de soutien et de collaboration sont venues de partout dans le monde.
- Un grand cabinet d'avocats renforce l'équipe de Luigi Cascioli.
- Une quarantaine de forums de discussion sur la Fable du Christ dans 8 langues différentes ont ouvert sur le web.
- Un groupe d'historiens religieux a défié Luigi Cascioli de publier ses preuves.

02 octobre 2002

20 septembre 2002

- Résultats provisoires au 20 septembre 2002 : nous avons reçu 3 réponses, dont une proposition d'aide de la part de www.infidelguy.com. Les seuls à l'heure actuelle semblant voir l'intérêt de ce procès.

Que penser de ce fiasco provisoire ?
1) Nous communiquons mal, très mal, comme la plupart des agnostiques et athées, et peut-être moins bien que la plupart...
2) Les gens se fichent de ce procès
3) Les gens n'en voient pas l'intérêt, ou n'ont pas compris que son intérêt est/grandit dans/avec sa médiatisation
4) On se fiche de ce semi-fiasco : il ne fait que nous encourager à aller de l'avant.

15 septembre 2002

Envoi de 1400 e-mails aux différents groupes athées, rationalistes, libre penseurs, scientifiques, humanistes, et journaux de par le monde pour les informer du procès qui vient de commencer. - Article de presse très succint, en 4 langues.

13 septembre 2002

- Le procès a commencé. Aujourd'hui, 13 septembre 2002, Luigi Cascioli a déposé auprès du Tribunal de Viterbo (Italie) la plainte contre les Ministres de l'Église Catholique en la personne de Don Enrico Righi, curé de Bagnoregio - Viterbo, pour abus de crédulité populaire (art.661 C.P.) et pour substitution de personne (art.494 C.P.).

Ci-dessous la copie de la plainte de Luigi Cascioli, déposée à la cour de Viterbo le vendredi 13 septembre 2002, qu'il met à votre disposition pour toutes fins utiles.



DÉNONCIATION-QUERELLE

Je, soussigné Luigi Cascioli, résidant à Roccalvecce, via delle Province n°45/b, (Viterbo) Italie,

EXPOSE CE QUI SUIT :

Le soussigné, après de longues et approfondies études consistant aussi (et pas seulement) en une exégèse textuelle de l'Ancien et du Nouveau Testament, est arrivé à la conclusion que beaucoup des faits présentés comme vrais et historiques par les soi-disant " Saintes Écritures" sont en réalité des faux, et en premier parmi tous l'historicité du personnage de Jésus Christ, qui est en grande partie empruntée et inspirée sur la vie de Jean de Gamala, fils de Judas, descendant direct de la lignée des Asmonéens.
Les motivations qui ont conduit l'exposant à une telle conclusion sont en détail exposées dans le livre que l'on allègue au présent exposé, duquel il constitue partie intégrante et essentielle.
Avec le présent exposé on ne veut pas contester la liberté des chrétiens à professer leur propre foi, ratifiée par l'art. 19 de la constitution, mais on veut stigmatiser l'abus que l'Église Catholique commet, en se servant du propre prestige, pour inculquer en tant que faits réels et historiques, des faits qui ne sont rien d'autre que des inventions.
Un clair exemple de tel abus a été commis par Don Enrico Righi (curé de Bagnoregio) lorsqu'il a soutenu, dans le journal de la paroisse de St. Bonaventure in Bagnoregio n. 245 mars-avril 2002, l'identité historique de Jésus en affirmant faussement que celui-ci a existé comme homme né de deux personnages, eux aussi complètement imaginaires, nommés Marie et Joseph, qu'il est né à Bethléem et a grandi à Nazareth.
Que la figure de Jésus ait été complètement construite sur celle de Jean de Gamala, fils de Judas le Galiléen, cela résulte de façon irréfutable par une si grande quantité de preuves que l'on ne peut plus avoir aucun doute sur les falsifications effectuées par les rédacteurs des Évangiles. Il suffirait de ne prendre en considération que celle concernant la transformation de l'appellatif de Nazir, avec lequel on appelait Jean de Gamala, en celui de Nazaréen, donné à Jésus en tant qu'habitant de Nazareth, pour comprendre de la manière la plus absolue la substitution de personne.
D'un point de vue pénal, de telles falsifications historiques peuvent intégrer les cas de deux délits: l'abus de la crédulité populaire et la substitution de personne (dans le cas de Jésus-Christ).
Aux termes de l'article 661 du Code Pénal italien, il y a abus de la crédulité populaire lorsque quelqu'un, par le moyen d'impostures, induit en erreur une multitude de personnes. Dans ce cas spécifique, les Ministres du Culte de l 'Église Catholique, comme Righi dans le cas pris en examen, en donnant pour certains des faits historiquement inexistants (donc en présentant comme vrais et réellement advenus des faits inventés) trompent toutes les personnes qui entrent en contact avec l'enseignement de cette religion en les induisant à croire en elle sur la base non pas d'argumentations purement théologiques (complètement licites et admissibles), mais sur la base d'une représentation trompeuse des faits. Le crime est de nature contraventionnelle, c'est pour cela qu'est suffisant l'élément psychologique de la faute, qui est certainement vérifiable dans tous les ministres du culte catholique, puisqu'on ne peut croire que des personnes instruites et qui - par vocation et par métier - étudient continuellement la Bible et les Évangiles ne se soient pas aperçues des nombreuses et répétées faussetés (même grossières) contenues dans de tels écrits.
En ce qui concerne le délit de substitution de personne, on le trouve quand un sujet, pour en tirer un avantage, induit d'autres en erreur en attribuant, à soi-même ou à d'autres, un faux nom.
Dans le cas en examen, le livre (auquel je renvoie pour de plus complètes explications) démontre que Jésus le Christ n'a jamais existé et que, sous ce nom, se cache un certain Jean de Gamala. Donc, les ministres de l'Église Catholique, comme le curé Don Enrico Righi, qui font du prosélytisme afin de tirer avantage du nombre des fidèles qui, plus il sera grand et plus importante sera l'entrée économique issue de ses offres, parmi lesquelles domine celle du huit pour mille liée à la déclaration des revenus, en induisant en erreur sur la base de ces faussetés ceux qui reçoivent le message, commettent le délit prévu et puni par l'article 494 du Code Pénal italien.
Entre autres, afin d'intégrer le délit dont nous parlons " il n'est pas nécessaire que le but que s'était proposé l'agent soit en lui-même illicite ou de nature patrimoniale, ce but pouvant être licite et non patrimonial " (Cass. Section V 9.2.1973 n. 164 ; conforme Cass. Section V 17.2.1967 n. 340).
L'élément subjectif requis est le dol spécifique, qui subsiste dans tous ces sujets qui sont conscients de telles faussetés, mais qui ne se font aucun scrupule de continuer à les divulguer.
La responsabilité du Souverain Pontife peut être seulement morale, vu son immunité aux termes de l'art. 3 I comma du Code Pénal, alors que pour tous les autres ministres du culte catholique peut s'annoncer la responsabilité de nature pénale.
La continuelle présentation et divulgation d'événements faux faits passer pour vrais lèse aussi la tranquillité morale et la sérénité de l'instant, avec conséquent dommage causé par le stress émotionnel, pour lequel on demandera l'indemnisation du dommage dans les sièges opportuns, par le moyen d'une constitution de partie civile qu'il se réserve dès maintenant.
Le soussigné, à disposition de l'Autorité Judiciaire pour fournir toute explication, se réserve d'intégrer tout ce qui a été exposé et demande expressément d'être écouté à propos des faits ci-dessus cités.
Tout cela, dit et considéré, le soussigné Luigi Cascioli présente formelle

DÉNONCIATION-QUERELLE

Envers Enrico Righi, curé de Bagnoregio (VT), résident rue Matteotti n° 45, en éventuel concours avec les autres ministres de l'Église catholique, pour les délits p. et p. des art. 494 et 661 C.P., ainsi que pour tout autre crime que V.S. voudra ajouter dans le comportement décrit ci-dessus.
Avec réserve de constitution de partie civile dans les manières et dans les temps établis par la loi.
Je demande, ex art. 408 C.P.P., d'être informé en cas de classement aux archives de la présente querelle.
On dépose le livre " La Fable de Christ " et le journal de la paroisse, comme meilleure contre-épreuve de ce qui a été ci-dessus exposé.

***

AU PARQUET DE LA RÉPUBLIQUE AUPRÈS DU TRIBUNAL DE VITERBO
PROCÉDURE PÉNALE CONTRE DON ENRICO RIGHI
DEMANDE D'INCIDENT PROBATOIRE EX ART. 394 DU CODE DE PROCÉDURE PÉNALE

Je soussigné Luigi Cascioli, résidant à Roccalvecce (Viterbo), via delle Province n°45b. en qualité de partie outragée dans la procédure en épigraphe

VU QUE

- Le jour .9.2002 le soussigné a présenté à ce Parquet de la République une dénonciation-querelle contre Don Enrico Righi (curé de Bagnoregio) pour les délits prévus et punis par les articles 494 et 661 du Code Pénal, en alléguant le livre " La Fable de Christ ", comme preuve des propres affirmations ;
- le jour (...)
2002 le soussigné a présenté des mémoires complémentaires comme ultérieur éclaircissement des raisons de la dénonciation-querelle, où l'on produisait aussi, en plus des délits déjà indiqués, la subsistance de la circonstance aggravante citée à l'art. 61 n.9 du Code Pénal, avec 36 pages d'explications alléguées sur le mérite du cas.
Tout cela posé, le soussigné Luigi Cascioli, ex art. 394 C.P.P.

DEMANDE

De promouvoir un incident probatoire sur les points suivants ou pour les raisons suivantes.
L'incident probatoire à accomplir est une expertise qui vise à déterminer si la figure de Jésus le Christ, de la manière dont elle est diffusée par la foi catholique, ait un fondement réel et une adhérence aux données historiques ou non.
L'expertise est déterminante pour la subsistance des délits puisque, si l'expertise établissait la nature historique de telle figure il n'y aurait aucun délit, tandis que si la figure de Jésus le Christ était une simple et pure création théologique sans aucune vérification historique, alors il y aurait sans aucun doute une fausseté de base qui, intégrée avec l'opportun élément psychologique (qui subsiste certainement, comme mieux expliqué dans la dénonciation-querelle), déterminerait la subsistance des délits énoncés dans la dénonciation-querelle ci-dessus citée.
Par conséquent, dans ce cas spécifique, les requis prévus par l'art. 393 I comma C.P.P. sont les suivants :
a) accomplissement d'une expertise visant à déterminer la nature historique ou fantastique (théologique) de Jésus le Christ, qui constitue un prius logique pour la subsistance des délits pour lesquels on demande de procéder
b) la preuve doit être assumée envers Don Enrico Righi
c) la preuve ne peut être renvoyée aux débats puisque ceci procurerait une suspension supérieure à jours 60 et, donc, on rentrerait dans le secteur d'application de l'art. 393 II comma C.P.P. .
Cette dernière affirmation est justifiée par le fait que l'expert devra prendre en examen attentivement toutes les sources originaires et contemporaines de l'époque de la présumée vie de Jésus le Christ et, où cela est possible, dans leur langue de rédaction originaire et non pas avec des traductions qui pourraient trahir le sens originaire des paroles utilisées ; de plus, l'expert devra vérifier (à l'intérieur des sources primaires) s'il y a ou non des passages interpolés par des copistes successifs (souvent de foi chrétienne et donc idéologiquement portés à modeler le texte selon les propres croyances) ; enfin, la recherche de l'expert ne pourra pas se baser exclusivement sur des sources documentaires, mais devra s'étendre aussi à vérifier les sources épigraphes, matérielles, monumentales, topographiques et paléographiques et tout ce qui pourrait servir à vérifier la véracité ou non de l'affirmation suivante : " Jésus le Christ n'est pas un personnage historique ". Il apparaît clairement que l'enquête est complexe et longue et qu'elle porterait à dépasser les temps indiqués par l'art. 392 II comma C.P.P. (jours 60).
La partie outragée se réserve le droit de nommer un propre consultant technique à l'intérieur de l'accomplissement de l'expertise demandée. Votre très dévoué.
On allègue : Nomination du propre défenseur.

Luigi Cascioli

 

- Les 14 à 16 erreurs (mineures) du livre de Cascioli ont été corrigées dans la version déposée devant la Cour. Les livres édités actuellement sont la version revue et corrigée.

18-06-2002 Prologue

- Création d'un nouveau site internet et de l'Association Fabula de soutien au procès contre l'Église

8-05-2002 Avant-propos

- Peu d'engagement de la part des associations athées et laïques: sur les 130 responsables d'associations auxquels Luigi Cascioli a envoyé un message et une demande de soutien, seulement 3 ont daigné lui répondre.

- L'objection la plus remarquable (hélas une des plus stupides) de la part des athées : "On craint un contre-effet avec ce procès, on craint que les sceptiques ne tournent "religieux" si ce procès est perdu !!" (1)

- Luigi Cascioli rédige un message pour l'Union des Athées: lu à l'auditoire par une tierce personne lors du congrès qui eut lieu le 19 Mai. (Lire ce message)

- Attaque sauvage de spams et de virus par des inconnus, le groupe de Cascioli sécurise son courrier électronique.

 

A suivre...

(1) Je me demande si des athées convaincus ne tourneraient pas eux aussi "religieux" en entendant des rationalistes athées "élucubrer", le plus sérieusement du monde, sur les contre-effets de l'inexistence de l'inexistant, devant un petit auditoire dont j'ai un jour fait partie, médusé par leur pédanterie et leur prétention.
Si depuis l'aube de l'humanité nous n'avions agi qu'avec la certitude de réussir, l'Homme en serait encore à fabriquer le feu en frappant des pierres.(Ndlr)

 

Babel

 

 

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