LE
DELIT DE BLASPHEME,
UN DELIT CONTRE LA LIBERTE D’OPINION ET D’EXPRESSION
Quand
les livres saints se contredisent à quel saint peut-on se vouer
sans blasphémer
Selon
les Pandectes belges les canonistes définissent le blasphème
comme un crime énorme qui se commet contre la Divinité
par des paroles ou des sentiments qui choquent sa majesté ou les
dogmes enseignés par la religion. Le blasphème est le plus
souvent accompagné d’hérésie. Pour savoir ce qui constitue un
blasphème il faut forcément se placer sur le terrain de la religion
(Pandectes Belges 1884, Blasphème, p.710, 1)
L’hérésie
est une doctrine d’origine chrétienne contraire à la foi catholique
et condamnée par l’Eglise. (le Petit Larousse illustré 1993)
Le
blasphème consiste en paroles injurieuses ou outrageantes envers
la Divinité, les saints, la religion et ses dogmes. Le blasphème
qui s’adresse aux saints, rejaillirait aussi sur Dieu. Ne dites
donc aucun mal de tous les saints canonisés. On lit dans l’Ancien
Testament: celui qui blasphémera le nom de l’Eternel sera puni
de mort, toute l’assemblée le lapidera. Qu’il soit
étranger ou indigène, il mourra, pour avoir blasphémé le nom de
Dieu. (Lévitique, 24.10-16)
La
législation pénale prévoit dans de nombreux pays le délit de blasphème,
en remplacement du bûcher. Le code pénal des pays européens ne
donne pourtant aucune définition ni de Dieu ni du blasphème.
Le délit de blasphème est en réalité un délit pour nous imposer
le silence et nous bâillonner pour qu’on ne dénonce pas l’irrationalité
des dogmes, leur absurdité.
Les religions ne peuvent de ce fait pas être soumises à une analyse
rationnelle, ni à un examen critique dans de nombreux pays du
monde. Ce sont pourtant les religions qui de tout temps, par leurs
dogmes, par leur intolérance ont engendré des guerres religieuses
et commis des crimes atroces sur des personnes innocentes sous
prétexte d’hérésie.. Actuellement des attentats terroristes religieux
horribles sont commis au nom d’Allah (n’est-ce pas un blasphème
que d’invoquer le nom de Dieu pour tuer? N’est-ce pas un blasphème
que d’invoquer Dieu pour justifier les crimes contre les médecins
aux US qui pratiquent des avortements? La situation est encore
bien plus grave dans les pays islamiques qui appliquent la
Charia. Le Pakistan en est un modèle, la moindre déviance
religieuse y est considérée comme un blasphème sanctionné par
la peine de mort. Ce qui autorise les imams à dire n’importe quoi
sur les infidèles, et ce qui empêche toute réponse de ceux-ci.
Les imams qui injurient les infidèles ne blasphèment bien entendu
jamais, et ne sont pas punissables.
La
religion oblige les gens à accepter comme principe intangible,
comme une vérité indiscutable tous ses dogmes, comme par exemple
l’existence de Dieu, l’immaculée conception, la Trinité, tous
les miracles ridicules, insensés dont les Evangiles parlent à
profusion.
Le moindre doute sur ces dogmes pouvait conduire n’importe qui
devant le Tribunal de l’Inquisition du chef d’hérésie et
finalement sur le bûcher après de multiples tortures. L’église
catholique commença à persécuter les hérétiques dès qu’elle a
pu s’imposer et acquérir du pouvoir, c’est-à-dire à partir de
l’Empereur Constantin, cela s’aggravera encore avec l’installation
du Tribunal de l’Inquisition à partir du 12/13ième siècle,
et le fameux bûcher sur lequel les hérétiques, sorciers et sorcières
ont été brûlés vifs. L’inquisition espagnole prendra fin en 1834.
Sont hérétiques tous ceux qui n’acceptent pas les dogmes religieux
chrétiens et leur «Petit Jésus», c’est-à-dire les païens, les
polythéistes, les croyants d’autres religions, les agnostiques
et les athées parce qu’ils ne se sont pas convertis à la seule
et vraie religion catholique, chaque religion estimant qu’elle
est la seule vraie.
C’est le cas aussi pour l’Islam qui divise le monde en deux: d’une
part les croyants (seuls les musulmans sont de vrais croyants
parce qu’ils pratiquent la religion d’Allah, c’est-à-dire l’Islam),
et d’autre part les non-croyants, ce sont tous les autres à qui
on promet un mort atroce et puis les joies de l’enfer. Ou on croit
dans le Coran ou on est un ennemi à éradiquer, la tolérance c’est
un mot inconnu par Mahomet. Le Coran interdit d’avoir des amis
parmi les infidèles.
A
la fin de l’Inquisition, et après 17 siècles de persécutions par
l’Eglise catholique, le bûcher a été remplacé par le délit de
blasphème inscrit dans la plupart des codes pénaux européens.
(sauf dans le code pénal belge et français - à l’exception de
l’espace concordataire de départements d’Alsace et en Moselle)
L’article 266 du Code local d’Alsace Moselle sanctionne de trois
ans de prison le «blasphème public contre Dieu»;
Celui qui aura causé un scandale en blasphémant publiquement contre
Dieu par des propos outrageants, ou aura publiquement outragé
un des cultes chrétiens ou une communauté religieuse établie sur
le territoire de la Confédération et reconnue comme corporation,
ou les institutions ou cérémonies de ces cultes ou qui, dans une
église ou un autre lieu consacré à des assemblées religieuses,
aura commis des actes injurieux et scandaleux, sera puni d’un
emprisonnement de trois ans au plus.
En Alsace Moselle il n’y a pas de séparation entre l’Eglise et
l’Etat, et Dieu y bénéficie d’un statut spécial tout comme la
religion. Il n’y a donc pas d’égalité devant la loi pour tous
les Français de France, le blasphème n’étant pas érigé en délit
ailleurs dans le pays..
Le code pénal autrichien punit celui qui ouvertement humilie ou
ridiculise une personne, un objet de culte d’une Eglise existant
dans le pays, un dogme religieux, une coutume autorisée par la
loi ou un usage de telle Eglise ou société religieuse et qui,
par sa conduite provoquerait de l’irritation, d’une peine de prison
jusqu’à six mois ou d’une amende
L’article 140 du Code pénal danois stipule : celui qui publiquement
raille, ou fait outrage aux doctrines de foi ou aux cultes d’une
communauté religieuse légalement établie dans ce pays, est passible
de prise de corps. Le Danemark punit ainsi toute moquerie publique
d’une religion, et il en est de même en Finlande.
L’article 198 du code pénal grec punit celui qui, en public et
avec malveillance, offense Dieu de quelque manière que ce soit,
et celui qui manifeste en public, en blasphémant, un manque de
respect envers le sentiment religieux.
C’est bien plus grave dans les pays musulmans, où le blasphème
est puni de mort. Le Pakistan est souvent cité parce que l’article
295-C du Code pénal impose la peine de mort pour le blasphème.
Dans ces pays on est très vite blasphémateur. Younus Shaikh le
fut pour avoir dit qu’avant l’apparition de l’Islam ni Mahomet
ni ses parents n’étaient musulmans. Les persécutions pour blasphèmes
sont nombreuses au Pakistan, la liberté d’expression et la tolérance
sont des notions que les religions ne connaissent pas et c’est
le cas en particulier pour tous les pays musulmans.
Dans plusieurs pays européens, il est donc établi par le code
pénal que Dieu existe, (Grèce, Autriche, Alsace-Lorraine, etc.)
alors même que ces états savent que jamais personne n’a prouvé
l’existence de Dieu et qu’en réalité le polythéisme est pratiqué
partout dans le monde, tout comme l’athéisme dans les pays démocratiques
qui admettent que chacun a le droit de penser ce qu’il veut.
Les panthéons grecs, romains, égyptiens, hindous grouillent de
dieux qui appartiennent à la mythologie comme y appartient le
Dieu unique des religions monothéistes. L’Inde a des millions
de dieux, mais ils ne sont pas protégés par un texte pénal, seul
le Dieu chrétien est surtout protégé en Europe.
Vous pouvez donc outrager le Dieu Aton, le disque solaire, Brahmâ,
le Dieu de l’Inde, né de lui-même, Vishnu, Shiva ou Krishna, Apollon,
Vénus, Zarathoustra, Mithra, etc.,sans danger d’être poursuivi,
ce sont des dieux dont le législateur ne se préoccupe pas. Tous
ces dieux appartiennent à la mythologie sauf le Dieu trinitaire
ou le Dieu tout court qui est protégé par la justice européenne
comme si Dieu avait besoin du Code pénal pour assurer son honneur
et pour prouver qu’il existe.
Le droit pénal ignore le polythéisme et se limite à la protection
d’un seul Dieu, et contribue ainsi au monothéisme dans les pays
européens.
Dieu existe selon le code pénal, mais il n’est pas défini, il
n’est pas décrit, il n’est pas explicité. Comment peut-on blasphémer
contre un Dieu immatériel, immuable, intangible, indéfinissable,
indescriptible, indicible, un pur esprit comme dit l’Evangile
de Jean (4.24) ou une pure chimère comme le dit le Marquis de
Sade et qui flâne quelque part dans l’univers on ne sait où ni
comment?
Comment l’outrage lui parvient-il, comment serait-il outragé si
l’outrage n’arrive jamais à sa connaissance ? A-t-il des oreilles
qui font qu’il entend comme nous? Un juron contre sa personne
pourrait donc l’offusquer, le déranger, le mettre en colère ?
Serait-il alors comme les simples humains qui s’offusquent pour
un rien, et qui se comporte comme un policier qui se sent outragé
par paroles, faits ou gestes ?
Les magistrats de l’ordre judiciaire sont chargés de condamner
du chef de blasphème, on les charge ainsi de dire si Dieu existe
ou n’existe pas, si les dogmes sont vrais ou faux.. On oblige
même les magistrats à faire la différence entre les dieux, et
à savoir ce qu’est Dieu. La conception de Dieu peut être différente
d’un magistrat à l’autre. Il peut être théiste, déiste, polythéiste,
agnostique, athée.. On oblige les magistrats à affirmer que Dieu
existe, qu’il est unique, sinon ils ne peuvent condamner le blasphémateur.
Les magistrats doivent donc prouver ce qu’aucun théologien au
monde n’a jamais pu su faire, établir que Dieu existe.
Pour dire que Dieu a été outragé, le procureur (de la République)
doit apporter la preuve des éléments constitutifs du délit, c’est-à-dire
les éléments suivants) :
1° il doit prouver devant le tribunal pénal que Dieu existe (quel
dieu?) et qu’il n’existe aucun doute à ce sujet. Cela paraît surréaliste,
et personne n’a jamais pu apporter cette preuve, comment le procureur
le pourrait-il alors?
2° qu’il y ait outrage à sa personne. Il doit avoir eu connaissance
de l’outrage, sinon comment pourrait-il être outragé? Or supposer
que Dieu puisse entrer dans notre entendement est le plus grand
blasphème qu’on puisse commettre écrivait Maurice Maeterlinck
dans « Devant Dieu» On pourrait également dire le contraire, comment
pourrions nous entrer dans l’entendement de Dieu en l’outrageant
?
Dieu devrait donc pouvoir être interrogé pour savoir s’il a eu
connaissance de l’outrage et finalement s’il se sent outragé.
Croire que Dieu puisse se sentir blasphémé par un simple être
humain paraît donc aussi un blasphème, il ne peut donc pas y avoir
de blasphème. Dieu nous l’aurait déjà longtemps fait savoir s’il
se sentait blasphémé. L’homme a créé le blasphème comme il a créé
ses dieux..
Je voudrais savoir comment le procureur de la République apportera
la preuve de l’existence de Dieu, preuve qui doit être irréfutable,
indiscutable, absolue. En droit pénal c’est le procureur qui prétend
qu’il y a délit qui a aussi la charge de la preuve de tous les
éléments constitutifs de ce délit, en l’occurrence l’existence
de Dieu qui est un des éléments constitutifs indispensable (celui
qui allègue quelque chose (le procureur) doit le prouver (actori
incumbit probatio) et le moindre doute doit bénéficier à l’accusé
selon l’adage «in dubio pro reo- dans le doute on acquitte». Il
n’y a donc pas de doute pour beaucoup de pays européens: Dieu
existe puisque le code pénal l’affirme. Le procureur et le juge
athées qui ont à appliquer le délit de blasphème ont un sérieux
problème de conscience. Ou ils doivent se rendre coupable de déni
de justice, ou ils condamnent un innocent.
Prenons par exemple quelques dogmes religieux chrétiens : l’existence
de la Trinité, l’immaculée conception de Marie mère de Dieu, Jésus
est le fils de Dieu, sa crucifixion et sa résurrection, etc. On
peut être puni pour avoir blasphémé contre ces dogmes, pour les
avoir ridiculisés.
Selon l’Evangile Jésus aurait dit «tout péché et tout blasphème
sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne
sera point pardonné» Il aurait bien fait de nous expliquer ce
que c’est exactement le Saint-esprit car j’attends toujours de
le rencontrer pour m’en faire une opinion.
La Trinité, le dogme de l’immaculée conception, sont des dogmes
contestés au sein même de la chrétienté par beaucoup de religieux
qui n’y croient pas. Ces dogmes font souvent l’objet de railleries
en raison de leur invraisemblance, de leur irrationalité, de leur
absurdité. Pourtant en Autriche on punit celui qui humilie ou
ridiculise les dogmes religieux. Il est donc difficile à un humoriste
de travailler dans beaucoup de pays sans s’exposer à des poursuites.
En Angleterre les musulmans ont voulu faire condamner Salman Rushdie
pour blasphème pour son livre «Les versets sataniques», mais par
jugement du 9.4.1990 la Cour rejeta la requê.[1]La cour devait
se prononcer si le blasphème était punissable à l’égard d’une
autre religion que la religion chrétienne? La Cour a répondu par
la négative. En droit anglais le délit de blasphème ne vise que
la religion chrétienne, mais pas les autres religions.[2] On peut
donc blasphémer les autres religions, mais pas la religion chrétienne.
Ce jugement n’a pas tenu compte du principe de l’égalité des religions
devant la loi et a ainsi créé un privilège à l’égard d’une seule
religion.
Cela nous semble contraire à la Convention européenne des droits
de l’homme. Donner ce privilège à toutes les religions serait
protéger toutes les sectes nuisibles, mais ce n’est pas une justification
pour protéger uniquement la secte chrétienne qui ne vaut pas plus
que les autres sectes en voie expansion. (Scientologie, Témoins
de Jéhovah, etc.)
Inscrire dans le droit pénal le blasphème c’est interdire de penser,
interdire de s’exprimer, interdire de critiquer les dogmes religieux
qui ne sont que des supercheries pour tromper les gens crédules,
les mystiques, etc. Le blasphème est un délit qui ne protège que
la religion, alors que celle-ci véhicule une idéologie souvent
dangereuse qui conduit le croyant à l’esclavage, à la perte de
sa personnalité et de sa liberté..
Les religions s’accusent même entre elles d’hérésie, de blasphème.
L’incroyant peut être vilipendé de toutes les façons, aucune injure
ne dérange par exemple Mahomet dans le Coran.
Les infidèles sont des méchants (Sourate II, 25, 26, 255,
sourate VIII,38, sourate LII,47, Sourate LXXI,29) des perfides
(II,26), des imposteurs (Sourate III,54), des impies (Sourate
III,144) des pervers (Sourate V,75 et V.56)) les plus
pervers de tous les êtres créés (Sourate XCVIII,5) des menteurs
(Sourate VI, 28, Sourate LI,10) des réprouvés (Sourate
VII, 44) des animaux vils, sourds et muets (Sourate VIII,
22.57), des idolâtres (Sourate IX, 5) des criminels
(Sourate X,14, Sourate LV,43 .Sourate LXXVII, 46) des injustes
(Sourate IX, et Sourate X, 53)) des hypocrites (IX, 69)
des maudits (Sourate IX, 69) des prévaricateurs
(sourate XLVI, 19) des fourbes (Sourate LII, 46).faux
(LXIII,4)
Par contre l’infidèle ne peut pas se permettre la moindre critique
sur les religions sans quoi il est blasphémateur et la moindre
critique sur Mahomet dans les pays musulmans c’est la prison et
la mort.
Le Coran incite au meurtre contre les infidèles, et dit qu’ils
sont faux et qu’il faut les exterminer (Sourate LXIII,
4) Que dirait les musulmans si les infidèles employaient le même
langage envers Mahomet et ses Ayatollahs, Mollâs et Imams. On
connaît la réponse.. Si les fonctionnaires de Dieu doivent être
protégés comme tout le monde dans l’exercice de leurs fonctions,
par contre la religion elle-même doit pouvoir être soumise à un
examen critique approfondi. La recherche de la vérité n’a pas
de limites.
Les fonctionnaires de Dieu ne peuvent pas se servir de textes
religieux pour répandre la haine, inciter au meurtre, au racisme,
faire de la discrimination entre les sexes, entre les hommes (dhimmis
etc) interdire les femmes d’épouser qui elles veulent (et pas
uniquement un musulman comme le Coran l’impose), (ce qui n’est
pas le cas pour les hommes), la lapidation des femmes,
la mutilation des voleurs (en leur coupant les mains) et
autres barbaries, la condamnation à mort pour apostasie, adultère
ou blasphème, etc. L’Ancien Testament, le Nouveau Testament
et le Coran prônent l’esclavagisme. Dieu était donc esclavagiste[3].
S’opposer à ces versets et sourates inhumains serait-ce blasphémer?
Quand va-t-on supprimer des saintes écritures les textes inhumains
contraires au droit pénal national et international, à la C.E.D.H,
à la Constitution, au pacte relatif aux droits civils et politiques.
N’est-ce pas inquiétant d’entendre les Islamistes dire que la
Charia devra être appliquée en Europe?
Le blasphème se pratique d’ailleurs entre religions, (elles
sont ennemies les unes des autres) et chaque croyant d’une
religion est un hérétique, un blasphémateur par rapport à une
autre religion et vice versa. Même les chrétiens (catholiques
et les protestants vendent le même mythe du petit Jésus) s’entre-tuaient
en s’accusant mutuellement de blasphème, d’hérésie. (voyez encore
actuellement l’Irlande)
Combien le délit de blasphème dans le code pénal des pays européens
est une absurdité, est illustrée par le texte qui suit:
LE
CORAN DECAPITE LA TRINITE.
DEUX LIVRES SAINTS SE CONTREDISENT ET INVOQUENT LE BLASPHEME
L’UN A L’EGARD DE L’AUTRE.
Le
Coran nous apprend ce qui suit au sujet de la Trinité :
Est infidèle celui qui dit: Dieu est un troisième de la Trinité.
Il n'y a point de Dieu si ce n'est le Dieu unique. S'ils ne désavouent
pas ce qu'ils avancent, un châtiment douloureux atteindra les
infidèles. (Sourate V, 77)
(Les infidèles). Ils disent: nous avons mis à mort le Messie,
Jésus fils de Marie, l'apôtre de dieu. Non ils ne l'ont point
tué, ils ne l'ont point crucifié, un autre individu
qui lui ressemblait lui fut substitué, et ceux qui disputaient
à son sujet ont été eux-mêmes dans le doute. Ils n'en avaient
pas de connaissance précise, ce n'était qu'une supposition. Ils
ne l'ont point tué réellement. Dieu l'a élevé à lui, et Dieu
est puissant et sage (Sourate IV, 156)
Ils (infidèles) disent: Dieu a un fils: loin de sa gloire ce
blasphème (Sourate X, 38)
Dieu ne peut avoir d’enfants. Loin de sa gloire ce blasphème.
Quand il décide d’une chose, il dit: Sois, et elle est. (Sourate
XIX, 36)
Le Coran est la vérité même. (Sourate LXIX, 51)
Ne dites point: il y a trinité. (Sourate IV, 169)
Notre Seigneur (que sa majesté soit élevée) n’a ni épouse,
ni enfant. (Sourate LXXII, 3)
C'est lui qui a envoyé son apôtre avec la direction et la vraie
religion, pour l'élever au-dessus de toutes les autres,
dussent les idolâtres en concevoir du dépit. (Sourate IX, 33)
La religion de Dieu est l'Islam. (Sourate III, 17)
Que Dieu les extermine (les incrédules) ils sont faux (Sourate
LXIII, 4)
Le Coran vient de Dieu (Sourate XLI, 52)
Si Dieu avait voulu avoir un fils, il l’aurait choisi parmi
les êtres qu’il a voulu créer. Mais que ce blasphème soit
loin de sa gloire. (Sourate XXXIX, 7)
LES DOGMES DU CHRISTIANISME ET DU NOUVEAU TESTAMENT
Trinité (Dieu le père, Dieu le Fils, et Dieu le Saint-esprit),
tous les trois égaux et de même nature selon la doctrine chrétienne.
Au commencement était le Verbe (ou la parole, c’est-à-dire
Jésus, la deuxième personne de la Trinité ou le Logos, et la Parole
(Verbe) était avec Dieu, et la Parole (Verbe) était
Dieu. (Jean 1-01)
A lire ce texte le Verbe était Dieu, donc Jésus c’est Dieu,
mais comment être avec Dieu, et puis être Dieu, voilà déjà une
absurdité.
Simon Pierre répondit: Tu est le Christ, le Fils du Dieu
vivant (Matthieu 16-16)
Le souverain sacrificateur l’interrogea de nouveau, et lui dit
: Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni? Jésus répondit
Je le suis. (Marc, 14-61-62)
Dès que Jésus, eut été baptisé, il sortit de l’eau. Et voici,
les cieux s’ouvrirent et il vit « L'Esprit de Dieu descendre comme
une colombe et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre
des cieux ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé,
en qui j’ai mis toute mon affection (Matthieu, 3, 16-17)
Après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements.
(Matthieu 27.35) Avec lui furent crucifiés deux brigands, l’un
à sa droite, l’autre à sa gauche (Matthieu, 27,35-38).
Il n’est point ici, il est ressuscité comme il l’avait dit. (Matthieu,
27, 28)
Celui qui m’a vu a vu le Père (Jean 14.9)
C’est normal que le fils ressemble au père non?
Personne n’a jamais vu Dieu: le Fils unique qui est dans le
sein du Père, est celui qui l’a fait connaître. (Jean 1-17)
Ex.33,20 De 4, 12, Jn 6.46 Ti.616 1 Jn4, 12, b Mt 11.27)
Le Verbe, Pensée du Père, et le Verbe, en tant que personne distincte,
depuis toujours était doué de vie et se trouvait avec la Personne
de Dieu le Père, et le Verbe était – (le Père et le Fils
ayant de toute éternité même nature) –Dieu. Il était doué
de vie déjà au commencement lorsque aucune créature n’existait
et il se trouvait avec Dieu le Père Tout-Puissant. Exorde (Le
Message des Evangiles. Angelo Alberti , page 5)
Jésus est le Fils de Dieu en tant qu’il a été engendré
par le Père et non en tant qu’il a été conçu et engendré par Marie
? L’ange donne la vraie raison fondamentale de la filiation
divine du Christ. C’est pourquoi Jésus, dont la conception
virginale a été produite directement par Dieu, n’a pas d’autre
père que Dieu, et s’appelle le Fils de Dieu. (Le Message des Evangiles.
Angelo Alberti, page 38)
Mais Jésus ayant poussé un grand cri, expira. (Marc 15,37
Jésus était ressuscité le matin du premier jour de la semaine.
(Marc, 16.9)
Et leurs cadavres seront sur la place «de la grande ville, qui
est appelée, dans un sens spirituel, Sodome et Egypte,
là même où leur Seigneur a été crucifié. (Apocalypse, 11,
8 (voilà Jésus crucifié à Sodome )
Voilà les deux livres saints le Coran et Nouveau Testament, et
Islam et christianisme diamétralement opposés l’un à l’autre par
ce qu’a dit Jahvé et Jésus et par ce qu’a dit Allah et Mahomet.
Selon le Coran, la parole même d'Allah, les dogmes essentiels
de la religion chrétienne sont faux, puisque le Coran proclame:
Il n’y a pas de trinité, Il n’y a pas de Jésus Fils
de Dieu, il n’est qu’un prophète. Il n’y a pas de Dieu
fait chair, (incarnation) Il n’y a pas eu de crucifixion,
Il n’y a pas eu de rédempteur mort pour nos péchés puisque
Jésus ne fut pas crucifié. Il n’y a pas eu de résurrection
de Jésus après trois jours, puisqu’il n’a jamais été mis à mort.
Il n’y a pas de Trinité donc pas de Saint-esprit.
C’est le Dieu trinitaire des chrétiens décapité par le Coran (perdant
deux de ses trois têtes, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit.
A lire le Coran il ne reste plus rien des dogmes chrétiens puisqu’il
déclare faux les fondements même de la religion chrétienne.
Selon le Coran tous les chrétiens sont des blasphémateurs puisqu'ils
répandent de faux bruits au sujet de Dieu qui n’a pas deux
associés égaux. Le Coran ne reconnaît pas la Trinité (le Père,
le Fils et le Saint-esprit) il ne reconnaît pas que Jésus est
le Fils de Dieu, il ne reconnaît pas la crucifixion de Jésus (ce
n'est pas lui qui a été crucifié),il ne reconnaît pas la mort
de Jésus (un autre a été crucifié), donc Jésus n’est pas le Rédempteur
mort pour nos péchés, il ne reconnaît pas la résurrection (puisqu’il
n’y a pas eu de crucifixion). Or, la religion catholique dit à
son tour qu'elle est la seule vraie religion , et que celui qui
conteste ses dogmes est un hérétique, qui ira brûler en enfer,
et qui jadis fut mis sur le bûcher.
Les deux religions sont donc incompatibles et opposées l’une à
l’autre parce que Dieu et Allah se contredisent.
Le Talmud de la religion judaïque ne résout certainement
pas la question, mais l’embrouille encore plus: il déclare que
Jésus fut lapidé puis pendu.
On s’étonne alors qu’on ne croit pas dans le petit Jésus, et qu’on
devient athée. Ce Jésus, personne n’est d’ailleurs parvenu à prouver
réellement son existence, sans parler de ses miracles impossibles.
Nous attendons qu’un Ayatollah, un pasteur, un rabbin, un curé
ou Le Pape résolve ce problème entre Jahvé, Jéhovah, Allah, Jésus
et Mahomet
Sept siècles plus tard, quand Dieu se fait appeler Allah et édite
un nouveau livre saint en l’occurrence le Coran, qui abroge à
la fois l’Ancien et le Nouveau Testament tout en les copiant impudemment
(il ne s’est pas gêné pour plagier) il ne veut plus être le père
du petit Jésus, ni être celui qui a envoyé son fils bien aimé
à la crucifixion. Il ne veut plus passer pour celui qui a trompé
Joseph. Il fait carrément un désaveu de paternité, et nie avoir
enceinté la Vierge Marie à l’aide du Saint-esprit. Il dit dans
le Coran, je n’ai pas d’épouse (cela c’est bien exact puisqu’il
a enceinté Marie sans l’épouser et en la mettant ainsi dans l’embarras
le plus grave. Mais en niant sa paternité Jésus n’a plus de père
du tout, puisqu’il n’est plus le fils du Père céleste et qu’il
n’a jamais été le fils biologique de Joseph. Allah le dit clairement:
cette trinité est un blasphème. Le pape devrait donc cesser de
blasphémer.
La conclusion
Les deux religions s’accusent mutuellement de blasphème et de
faux dogmes? Le pape et ses curés sont des blasphémateurs selon
le Coran qui répandent une fausse doctrine, la doctrine de la
Trinité. La punition pour les blasphémateurs c’est la mort selon
les diverses saintes écritures énumérées ci-dessus. En Europe
c’est la prison pour les blasphémateurs, et dans les pays musulmans
c’est la condamnation à mort. Quand les livres saints se contredisent
ainsi, à quel saint peut-on encore se vouer, sans le blasphémer?
Comment le juge doit-il alors savoir quand il y a blasphème sans
commettre une erreur judiciaire? Le juge chrétien condamnerait
pour blasphème celui qui estime que le Dieu trinitaire est une
supercherie. Le juge musulman condamnerait pour blasphème celui
qui prétend que la Trinité est une réalité malgré ce que Mahomet
en pense.
--------------------------------------------------------------------------------
[1]
voir Law Reports, Queen’s Bench, 1991,P429 et s. All England Reports,
1991, vol 1 p. 306 et s
[2] (Cour européenne des D.H., arrêt Wingrove c. Royaume-Uni 25.11.1996,
Recueil 1996,-V, p.1956.
[3] Il ne t’est pas permis de prendre d’autres femmes que celles
que tu as, ni de les échanger contre d’autres, quand même leur
beauté te charmerait, à l’exception des esclaves que peut
acquérir ta droite.(Sourate XXXIII.50) Heureux sont les croyants
qui gardent les lois de la chasteté, Et qui bornent leur jouissance
à leurs femmes et aux esclaves que leur a procurés leur main
droite, dans ce cas ils n’encourent aucun blâme. Sourate XXII,
1-6)
Guillaume,
le 26 juin 2003