COMMUNICATION DE L'ASSOCIATION FABULA |
(Message relayé pour notre mailing-list - faites de même !)
ENCORE !!! 13 ans cette fois-ci !!! Jila, une jeune iranienne de 13 ans, a été condamnée à être lapidée. Elle est tombée enceinte suite à une relation sexuelle à lâge de 12 ans avec son frère. 180 coups de lanière de cuir ont été infligés à son frère. Quant à Jila, aujourdhui fille-mère, dans le cadre de la charia, elle a été condamnée à la peine capitale par lapidation par ordre dune « juge » de la ville de Marivan (Kurdistan Iranien). Demandons Action Urgente. KAVEH MOHSENI Porte Parole de la Section Française du Comité de Coordination du Mouvement Estudiantin pour la Démocratie en Iran PS. Nous disposons dune K7 video dune lapidation. au standard US et voulons le transformer en secam. si vous pouvez-nous aidez. appelez au 06 22 87 79 20 (France)
Il y a seulement 2 mois, qui s'en souvient encore ?
Condamnée
à la pendaison, Atefeh Rajabi, 16 ans, Le 15 août dernier, une jeune femme de 16 ans a été pendue en haut d'une grue dans une rue de la province de Mazandaran, au nord de l'Iran. Son
crime : "Actes incompatibles avec la chasteté". Amnesty
International USA, qui rapporte son cas, ne précise pas les conditions
de son arrestation. Trop pauvre pour être assistée d'un avocat, Atefeh Rajabi tel est son nom s'est défendue seule (en dépit de la loi iranienne qui exige la présence d'un avocat) et avec une audace inouïe qui allait la mener encore plus vite au pied de la grue. Non seulement elle a insulté son juge, le mollah Haji Reza, mais elle a mis en accusation le régime des corrompus et, pour finir, elle a ôté certains de ses vêtements (on ne dit pas lesquels) en pleine cour. Ivre de rage, son juge l'a décrétée folle et, par voie de conséquence, l'a condamnée à la pendaison dans les plus brefs délais. En moins de trois mois, l'affaire fut réglée. Il obtint le double feu vert de la Cour suprême de la République islamique et du ministre de la Justice. Mais sa colère n'était pas encore retombée. Il fallut au juge mettre lui-même la corde autour du cou de Atefeh Rajabi et donner l'ordre de mort. Enterrée le jour même de son exécution, son corps a été déterré par des inconnus et a disparu. Il ne reste donc rien de cette adolescente suppliciée par des barbares au nom de la charia. Rien, sinon son nom qu'il faut ajouter à la longue liste des martyrs des religions totalitaires. C'est peu de chose, je le concède, mais c'est la moindre des choses. Une dernière précision : son compagnon, arrêté en même temps qu'elle, a été condamné à cent coups de fouet. La punition exécutée, il a été relâché. C'est aujourd'hui un homme libre. par
Elisabeth Badinter, philosophe
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