Divers Sources et Références Pétitions Liste de Diffusion Nous contacter Documents Liens Back home page FAQ Home Page Association FABULA Forums
Chapitres ¬
Sexe & Christianisme I
Sexe & Christianisme II
Magie & Satanisme I
Magie & Satanisme II
Dieu, le Mal et la Morale
Les Saints du Christianisme
Missionnaires
Église & Nazisme
Exploits Oecuméniques
• Film Rouge de l'Hindouisme
• Gourous et Réalités
• Beauté du Coran
• Femmes et Islam
• Révélations & Contradictions
• Embryons
• Coran, Message de Paix ?
• Mutilations et Circoncisions

L'Islam ne donne pas de liberté à la femme ; les lois coraniques laissant peu de possibilités d'émancipation au sein de la société. Mais si de nombreuses femmes musulmanes ont un rôle certain dans beaucoup de sociétés islamiques - où la religion constitue la barrière la plus redoutable à la libération de l'esprit, à la justesse du discernement et à la liberté d'expression - c'est bien malgré l'Islam qu'elles l'ont obtenu.
Saluons le courage de ces femmes qui résistent, malgré les lourdes sanctions qu'elles encourent, contre cette arme redoutable qu'est l'Islam pour réfréner les envies d'émancipation.

La libre critique des religions est un droit fondamental à ne pas confondre avec racisme et xénophobie. Nous condamnons toute incitation à la guerre des cultures, des ethnies, des religions ; et invitons toutes les populations à l'entente civique, pacifique, laïque...

Introduction - Avant l'Islam

Rendons à César ce qui est à César : « A l'égard des femmes, Mahomet avait manifesté une grande bienveillance en comparaison des coutumes en vigueur chez les Bédouins de son époque : femmes réduites à l'état d'animal domestique, infanticide des fillettes enterrées dans le sable (1) juste après la naissance, etc.» (Encyclopédie Hérodote du savoir)

Est-ce à dire que l'Islam a apporté la liberté à la femme ? Que nenni ! Cette bienveillance est toute relative : la région du Golfe persique, à cette époque, était sans doute l'une des parties du monde aux moeurs parmi les plus cruelles, les plus épouvantables, et en particulier envers les femmes. Cette cruauté est constatée chez toutes les cultures ayant dû survivre dans des climats particulièrement rudes ; et il suffit d'examiner de près ce qu'est devenu le statut des femmes après "la bienveillance" de Mahomet pour se faire une idée de ce que devait être la vie de celles-ci avant Mahomet...

Musulman 682
Le Prophète a dit : "Ne lapidez pas l'adultère qui est enceinte jusqu'à ce qu'elle ait accouché de son enfant." ...
Après la naissance, elle a été poussée dans un fossé, enterrée jusqu'à la hauteur de sa poitrine, et le prophète a commandé qu'ils la lapident. Khalid est venu avec un caillou qu'il a jeté à sa tête, et le sang a jailli, puis il l'a maudite. Le prophète doux a prié sur elle et elle a été enterrée.
(...) "Les cailloux ne doivent pas être trop petits ou la mort ne peut pas s'en suivre. Ni les cailloux ne doivent être trop grands ou la mort peut venir trop rapidement"

Pour les mêmes délits le sort des hommes est le même et, bien que beaucoup d'autres civilisations contemporaines à cette époque ne faisaient guère mieux, le fait est qu'actuellement, aucune religion ne se revendique d'une loi aussi cruelle et répressive envers la gente féminine. Aucun pays, autres que la plupart des pays à majorité islamique, n'ont autant intégré des lois révélées dans leur législation du 20me et 21me siècles. Seule la Turquie et éventuellement la Tunisie pourraient être citées comme exceptions : la loi coranique est en vigueur dans tous les autres pays, ou du moins influencie-t-elle fortement leur législation. Et bien que la plupart d'entre eux, heureusement, n'appliquent plus toutes les peines prévues par la Charia, le fondamentalisme gagne en puissance et le retour vers la barbarie coranique est inéluctable.

(1) Nous avons cherché, mais sans succès, des sources fiables confirmant cette pratique d'infanticides en Arabie. Elle nous paraît plus proche d'un mythe musulman pour glorifier le prophète que d'un fait historique avéré...

La première science islamique est le droit et la jurisprudence. Mais un droit et des obligations décrétées par Allah, donc immuables, hors du temps, par-delà des sensibilités ou de l'évolution des sociétés... La bête de l'Islam se tapit dans les pages du Coran, elle s'appelle Allah. Examinons tout cela en détail.

 

Femmes et Islam
Ali Hajjouji

Les illustres Foqahas contemporains (Docteurs de L’islam) ou "créateurs d'ignorance", influencés par la culture occidentale, essayent, coûte que coûte, de nous persuader que l’Islam respecte l’égalité des sexes. Or une étude minutieuse de quelques versets du Coran et quelques Hadith (propos de Mohammed), ou encore quelques éléments de la biographie du prophète, nous montrent qu’en Islam la femme est un être humain de deuxième catégorie.

Islam et égalité des sexes - A propos du voile

Examinons d'abord quelques propos du prophète (Hadiths).

Hadith 4921 dans le Sahîh de Muslim
« Le Prophète a dit: "Par rapport aux élus du Paradis, les femmes sont en minorité"

Hadith 4923 dans le Sahîh de Muslim
« Le Prophète a dit: "Je n’ai laissé après moi une cause de tentation plus funeste aux hommes que les femmes"»

Donc selon Mohammed la femme est une cause désastreuse de l’attrait (principalement sexuel) de l’homme vers le défendu. C’est pourquoi la femme doit être voilée. Et selon le Hadith suivant la femme dans l’Islam a à peine le droit de sortir dans le désert pour faire ses besoins naturels.

Hadith 4034 dans le Sahîh de Muslim
« Sawda sortit, après la prescription du voile, pour satisfaire un besoin naturel. Or, elle était une femme corpulente, d'une taille dépassant celle de toutes les autres femmes, et donc personne ne pouvait la voir sans en découvrir l'identité. Omar ibn Al-Khattâb l'ayant vue, s'écria : "O Sawda, par Dieu, on te reconnaît (malgré le voile). Fais donc attention quand tu sors !". Elle revint donc sur ses pas, retrouvant l'Envoyé d'Allah qui était chez moi, en train de dîner, un morceau de gigot entre les mains. Elle entra et dit: "O Envoyé d'Allah! Je suis sortie et Omar m'a dit telle et telle chose". Elle (Aïcha) ajouta: "Aussitôt, il reçut la révélation (de la sourate Al -'Ahzâb, verset 59), puis revint à son calme – pendant tout ce temps le morceau de gigot était encore dans ses mains - et dit: Allah vous a autorisé à sortir pour satisfaire votre besoin naturel". »

Le verset 59 de sourate Al-Ahzab (citée dans ce Hadith) confirme des versets " révélés " précédemment et décrétant le voile.

Il faut ici rappeler que le problème du voile (Hédjab) et les versets que l'on trouve à ce propos ont trait aux propos d'Omar et concernent directement les épouses du Prophète. En effet, Mohammed avait plusieurs femmes, et Omar, qui était le père d'une des épouses du prophète de l'Islam, lui proposa que ses femmes se voilent ; ce fait s'est ensuite généralisé pour toutes les Musulmanes... Avant cela, le Prophète lui-même asseyait Aïcha sur ses épaules, avec ses beaux cheveux longs. Et plus tard, lorsque le problème des rapports d'Aïcha avec un arabe se posa, ce phénomène du voilement s'affirma plus sérieusement. (Aïcha fut accusée d’adultère à l'âge de treize ans). Le scandale ne se calma qu’avec des "révélations" coraniques innocentant l’épouse de l'homme "saint".
Le voile de l'Islam ne concerne que les femmes libres ; les esclaves ne sont pas autorisées à se voiler.

Islam et égalité des sexes - Un homme = deux femmes

Un autre exemple de la pseudo égalité des sexes concerne l’héritage : 

Sourate des Femmes - Verset 11
«Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants: au fils, une part équivalente à celle de deux filles »

Un autre Hadith nous dit que les femmes sont moins intelligentes que les hommes ; ce qui justifie que lorsque les femmes sont appelées à témoigner devant un juge dans une affaire donnée, le témoignage d’un homme équivaut celui de deux femmes. Si par exemple dans une affaire vous avez besoin de deux témoins, vous pouvez demander soit le service de deux hommes, soit un homme et deux femmes. Voici le Hadith :

Hadith 114 dans le Sahîh de Muslim
« L'Envoyé d'Allah a dit: "O femmes! Faites l'aumône et sollicitez plus fréquemment le pardon d'Allah, car je vous ai vu former la majorité des réprouvés de l'Enfer". Une femme - parmi celles ayant l'esprit judicieux - s'exclama: "Et pourquoi cela, ô Envoyé d'Allah?". - "C'est, répondit-il, que vous multipliez vos malédictions et vous êtes ingrates envers vos époux. Je n'ai vu parmi les êtres faibles en intelligence et en religion personne qui, mieux que l'une de vous, fasse perdre l'esprit à un homme sensé". - "En quoi, reprit-elle, ô Envoyé d'Allah, consiste le défaut de notre intelligence et de notre religion?". - "Le témoignage de deux femmes équivaut à celui d'un homme... Voilà pour le défaut de l'intelligence, répliqua le Prophète, et quand elles ont leurs menstrues, les femmes ne cessent-elles pas de prier et de jeûner des nuits durant?... Eh bien! Voilà pour celui de la religion. »

Les rapports de Mohammed avec ses épouses - Aïcha, 9 ans

Examinons le Hadith suivant, mais est-il besoin de rappeler qu’il s'agit d'un homme de cinquante-trois ans (53 ans) qui épouse une " femme " de neuf ans (9 ans). :

Hadith 114 dans le Sahîh de Muslim
« Aïcha a dit : "J'avais six ans lorsque le Prophète m'épousa, neuf ans lorsqu'il eut effectivement des relations conjugales avec moi". Puis elle relatait: "Nous nous rendîmes à Médine. J'avais eu la fièvre pendant un mois, et avais perdu mes cheveux; mais ils repoussèrent abondamment et m'arrivèrent jusqu'aux épaules. Ma mère, 'Umm Rûmân, vint me trouver tandis que j'étais sur une balançoire, entourée de mes compagnes. Elle m'appela et je me rendis à son appel sans savoir ce qu'elle voulait de moi. Elle me prit par la main, me fit rester sur la porte de la maison, jusqu'à ce que ma respiration haletante se fût calmée. Elle me fit ensuite entrer dans la maison où se trouvaient des femmes des 'Ansâr qui me dirent: "A toi le bonheur, la bénédiction et la meilleure fortune!" Ma mère m'ayant livrée à ces femmes, celles-ci me lavèrent le visage et la tête; et se mirent à me parer. J'avais à peine fini, que l'Envoyé d'Allah entra, lorsqu'il était encore le matin. Alors on me remit entre ses mains. »

Comme l'écrit Tabari : "Malgré le fait qu'Aïcha fut la fiancée de quelqu'un d'autre, et que son père Abou Bakr s'opposait à son alliance avec le Prophète, celui-ci convainquit tout le monde et fit son alliance avec Aïcha. Elle fut donc fiancée à 7 ans et mariée à 9 ans."

Le prophète de l'Islam aimait beaucoup les arts et la nature. Il disait lui-même qu'il avait choisi en ce monde trois choses : Femme, Parfum, Prière.
Le prophète de l'Islam n'avait jamais caché son amour pour les femmes et en prit autant qu'il pouvait pour épouses après le décès de Khadija. Comme il l'avait dit lui-même, la femme était l'un de ses trois amants mondains.

Les deux versets suivants de sourate al Ahzab (Coran) lui donne le droit de prendre des femmes, comme il lui plaît :

Sourate al Ahzab, Verset 50
« Ô Prophète! Nous t'avons rendue licites tes épouses à qui tu as donné leur mahr (dot), ce que tu as possédé légalement parmi les captives [ou esclaves] qu'Allah t'a destinées, les filles de ton oncle paternel, les filles de tes tantes paternelles, les filles de ton oncle maternel, et les filles de tes tantes maternelles, - celles qui avaient émigré en ta compagnie, - ainsi que toute femme croyante si elle fait don de sa personne au Prophète, pourvu que le Prophète consente à se marier avec elle: c'est là un privilège pour toi, à l'exclusion des autres croyants. Nous savons certes, ce que nous leur avons imposé au sujet de leurs épouses et des esclaves qu'ils possèdent, afin qu'il n'eût donc point de blâme contre toi. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. »

Sourate al Ahzab, Verset 51
« Tu fais attendre qui tu veux d'entre elles, et tu héberges chez toi qui tu veux. Puis il ne t'est fait aucun grief si tu invites chez toi l'une de celles que tu avais écartées. Voilà ce qui est le plus propre à les réjouir, à leur éviter tout chagrin et à leur faire accepter de bon cœur ce que tu leur as donné à toutes. Allah sait, cependant, ce qui est en vos cœurs. Et Allah est Omniscient et Indulgent.. »

Et oui ! Qui pourrait arrêter ce mastodonte sexuel que fut Mohammed ? Rien ni personne. Il fit même pression sur son fils adoptif, Zayd, pour que ce dernier divorce de sa femme Zainab qui par la suite fut mariée au prophète :
En effet, un jour que le prophète de l'Islam se rendit chez son fils adoptif Zayd, ce dernier n'était pas à la maison. Zainab, la femme de Zayd était présente, et le prophète de l'Islam, voyant Zainab (sans voile à la maison), s'en réjouit et dit :
"Que Dieu félicite cette meilleure créature".
Lorsque Zainab raconta cela à son mari, celui-ci comprit que sa femme avait plu au Prophète, alors il l'envoya chez son père. Or en principe on n’a pas le droit de se marier à la femme de son fils, même après son divorce. Pour atteindre son objectif, le prophète inventa des " révélations " qui abrogent l’adoption. Et ainsi, Zayd n’étant pas son fils biologique, il eut le droit d’épouser sa femme après le divorce. Voici ce que dit le Coran de cette Histoire :

Sourate al Ahzab, Verset 4
« Il (Allah) n'a point fait de vos enfants adoptifs vos propres enfants. Ce sont des propos [qui sortent] de votre bouche. Mais Allah dit la vérité et c'est Lui qui met [l'homme] dans la bonne direction. »

Sourate al Ahzab, Verset 5
« Appelez-les du nom de leurs pères: c' est plus équitable devant Allah. Mais si vous ne connaissez pas leurs pères, alors considérez-les comme vos frères en religion ou vos alliés. Nul blâme sur vous pour ce que vous faites par erreur, mais (vous serez blâmés pour) ce que vos cœurs font délibérément. Allah, cependant, est Pardonneur et Miséricordieux. »

Sourate al Ahzab, Verset 37
« Quand tu disais à celui qu'Allah avait comblé de bienfaits, tout comme toi-même l'avais comblé: ‹Garde pour toi ton épouse et crains Allah›, et tu cachais en ton âme ce qu'Allah allait rendre public. Tu craignais les gens, et c'est Allah qui est plus digne de ta crainte. Puis quand Zayd eût cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser, afin qu'il n'y ait aucun empêchement pour les croyants d'épouser les femmes de leurs fils adoptifs, quand ceux-ci cessent toute relation avec elles. Le commandement d'Allah doit être exécuté. »

On a surligné en rouge un passage très intéressant de ce verset: " et tu cachais en ton âme ce qu'Allah allait rendre public ". Mohammed cachait le désir d’épouser une femme mariée. Le célèbre exégète Ibn Katir explique à propos de ce verset que Aïcha dit : " Si l’envoyé d’Allah devait cacher quelque chose de ce qui lui est révélé, il aurai caché ceci ". Et bien sûr, le scénario est fait intelligemment ! Mohammed s’auto-critique par le Coran pour prouver qu’il émane de Dieu.

Pour légitimer le mariage avec Zaynab, Muhammad abrogea l’adoption :

Sourate al Ahzab, Verset 40
« Muhammad n'a jamais été le père de l'un de vos hommes, mais le messager d'Allah et le dernier des prophètes. Allah est Omniscient. »

Lorsqu'il commença à exagérer dans ces épousailles avec toutes ces femmes, il fut blâmé par le Coran sur tous ses prochains mariages, et le mariage lui fut défendu. (sourate al Ahzab)

Sourate al Ahzab, Verset 52
« Il ne t'est plus permis désormais de prendre [d'autres] femmes. ni de changer d'épouses, même si leur beauté te plaît; - à l'exception des esclaves que tu possèdes. Et Allah observe toute chose. »

Nous savons que le prophète de l'Islam avait entre quinze et vingt épouses officielles et des dizaines de servantes dont la majorité étaient des prisonnières de guerre. Le Prophète avait accepté le rite militaire des Arabes primitifs, à savoir s’emparer des femmes des vaincus lors des guerres et les prendre comme esclaves. Si l’Islam limite le nombre des femmes légales à quatre, cela concerne uniquement les femmes libres. Le nombre d’esclaves qu’on peut prendre comme concubine est illimité. Voici ce que dit le Coran :

Sourate des femmes, Verset 3
« Et si vous craignez de n'être pas justes envers les orphelins, Il est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez. Cela afin de ne pas faire d'injustice. »

Lorsqu’ils discutent le sujet de la polygamie, nos Foqaha contemporains nous disent que si on désire épouser quatre femmes il faut être juste et équitable avec elles, comme par exemple coucher chaque nuit avec l'une d’elles, et à tour de rôle. Voyons maintenant si Mohammed lui-même fut équitable avec ses femmes. La sourate Atthrim nous raconte une autre histoire de Mohammed avec ses femmes.

Selon le célèbre exégète du Coran Ibn Katir : Mohammed était dans la chambre de son épouse Hafsa, fille d'Omar, quand Hafsa sortit rendre visite à ses parents. Mohammed amena peu après Marya dans la chambre de Hafsa et coucha avec elle. Lorsque Hafsa rentra chez elle et apprit la nouvelle, elle se disputa avec le Prophète en lui reprochant d'avoir couché, dans sa chambre, et durant sa nuit, avec une servante, noire, et qui sent mauvais... Le Prophète s'excusa et supplia Hafsa de n'en point parler aux autres épouses. En revanche, il s'interdit Marya et l'offrit à Abou Bakr.
Pour faire plaisir à Hafsa, le prophète d'Islam jurade ne plus toucher Marya. Pourtant, Hafsa raconta la nouvelle à toutes les épouses du prophète qui se révoltèrent contre lui et le blâmèrent. Voici les cinq premiers versets de sourate Attahrim qui racontent cette histoire :

Sourate Attahrim, Versets 1 à 5
«
Ô Prophète! Pourquoi, en recherchant l'agrément de tes femmes, t'interdis-tu ce qu'Allah t'a rendu licite? Et Allah est Pardonneur, Très Miséricordieux.

Allah vous a prescrit certes, de vous libérer de vos serments. Allah est votre Maître; et c'est Lui l'Omniscient, le Sage.

Lorsque le Prophète confia un secret à l'une de ses épouses et qu'elle l'eut divulgué et qu'Allah l'en eut informé, celui-ci en fit connaître une partie et passa sur une partie. Puis, quand il l'en eut informée elle dit: ‹Qui t'en a donné nouvelle?› Il dit: ‹C'est l'Omniscient, le Parfaitement Connaisseur qui m'en a avisé›.

Si vous vous repentez à Allah c'est que vos cœurs ont fléchi. Mais si vous vous soutenez l'une l'autre contre le Prophète, alors ses alliés seront Allah, Gabriel et les vertueux d'entre les croyants, et les Anges sont par surcroît [son] soutien.

S'Il vous répudie, il se peut que Seigneur lui donne en échange des épouses meilleures que vous, musulmanes, croyantes, obéissantes, repentantes, adoratrices, jeûneuses, déjà mariées ou vierges. »

Le Coran a ainsi blâmé les épouses du prophète pour s’être révoltées contre lui, et les a menacées de répudiation. N'est-ce pas pratique courante encore de nos jours, dans la culture arabo-musulmane, de menacer sa femme de divorce lorsque l'homme a un désaccord avec celle-ci ?!!!.

La Pédophilie dans le Coran

Selon la législation du Coran (la chari’a) la femme divorcée n’a le droit de se remarier qu'après l’achèvement d’une période d’attente.

Sourate attalaq (le divorce), Verset 1
« Ô Prophète! Quand vous répudier les femmes, répudiez-les conformément à leur période d'attente prescrite; et comptez la période; et craignez Allah votre Seigneur. »

Jusqu’ici, pas de problème... Mais examinons maintenant ce que dit le verset 4 de la même sourate :

Sourate attalaq (le divorce), Verset 4
« Si vous avez des doutes à propos (de la période d'attente) de vos femmes qui n'espèrent plus avoir de règles, leur délai est de trois mois. De même pour celles qui n'ont pas encore de règles. Et quant à celles qui sont enceintes, leur période d'attente se terminera à leur accouchement. Quiconque craint Allah cependant, Il lui facilite les choses. »

Arrêtons-nous sur ce passage :  "De même pour celles qui n'ont pas encore de règles ":
Cela signifie clairement qu’il est envisageable, en Islam, qu’une femme se marie et se divorce avant même d’avoir ces règles !!
Si ce n’est de la pédophilie, c’est donc le respect du droit de l'enfance par excellence !!

Selon le Coran, l'Homme a le droit de frapper sa femme !!

Les versets suivants sont tous extraits de la Sourate Les femmes :

Sourate Les femmes, Verset 34
« Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand ! »

Si la femme est désobéissante, parmi les solutions proposées pour régler se problème, on peut frapper sa femme.

Sourate Les Femmes, Verset 35
« Si vous craignez le désaccord entre les deux [époux], envoyez alors un arbitre de sa famille à lui, et un arbitre de sa famille à elle. Si les deux veulent la réconciliation, Allah rétablira l'entente entre eux. Allah est certes, Omniscient et Parfaitement Connaisseur »

Mais voyons ce que propose le Coran si c’est l’Homme qui est fautif :

Sourate des Femmes, Verset 128
« Et si une femme craint de son mari abandon ou indifférence, alors ce n'est pas un péché pour les deux s'ils se réconcilient par un compromis quelconque, et la réconciliation est meilleure, puisque les âmes sont portées à la ladrerie. Mais si vous agissez en bien et vous êtes pieux... Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites »

Si c’est l’homme qui est fautif, une seule solution est proposée : la réconciliation. Vive l’égalité !!!

*****

 

<><> Briser les Chaînes de la Religion <><>
Taslima Nasreen

Le Coran offre un véritable statut juridique aux femmes, mais ce statut les maintient dans une évidente infériorité vis-à-vis des mâles (elles acquièrent un droit à l'héritage inférieur de moitié à celui des hommes ; leur témoignage a devant les tribunaux la moitié de la valeur de celui d'un homme, etc. etc. etc.). Cette longue liste de différences devant la loi par rapport à l'homme est en fait plus longue que les égalités - dans les faits comme dans les écrits. Une autre exemple très connu :
Le Coran permet aux musulmans d'avoir jusqu'à quatre épouses légitimes, à condition d'être capables de les traiter de façon parfaitement équitable. Mais que signifie donc ce "à condition" ? Pas grand-chose en réalité. Tout comme ce statut juridique qui ne fait que les emprisonner définitivement dans un statut de femme et non pas d'être humain.
Attardons-nous plutôt sur la condition de la femme musulmane, au Bangladesh par exemple, avec Taslima Nasreen.

Dès les débuts de la civilisation, la société et la religion ont gouverné les êtres humains, et comme les hommes étaient à la tête de la société de la religion, ils ont toujours exercé le pouvoir. Les femmes, quant a elles, ont certes été opprimées par la société et l'État, mais c'est surtout la religion qui leur a infligé les pires humiliations.

Lorsque le poids de l'oppression devenait intolérable, de nouvelles religions surgissaient, avec des règles plus douces. À la naissance du bouddhisme, des milliers de femmes bonzes se sont réfugiées dans la communauté bouddhiste, la sangha, pour échapper à l'oppression. Le sociologue allemand August Bebel explique dans son livre «La Femme et le socialisme», que lors de l'apparition du christianisme, les femmes, comme tous ceux qui vivaient dans le malheur, se sont intéressées à cette nouvelle religion afin d'améliorer leur condition catastrophique. Mais le christianisme n'a pas réussi à arracher les femmes à leur sort. Il les a contraintes à obéir aux hommes. Comme l'a écrit Florence Nightingale, "le Christ n'a accordé aucun droit aux femmes et la société, comme la religion, ne leur ont jamais assigné d'autre activité que le travail domestique". De nombreuses femmes ont adopté de nouvelles croyances à cause des humiliations que les normes sociales et religieuses leur faisaient subir. C'est pourquoi les hindoues se sont converties à la religion brahmo (2), par exemple, et c'est ce qui a poussé les femmes à s'intéresser à l'Islam, lequel interdit l'avortement et impose aux maris de verser un dédommagement ainsi qu'une pension alimentaire à leur épouse en cas de divorce.

Mais aucune religion ne respecte les femmes et ne leur reconnaît le statut d'être humain.
Nonobstant les progrès de la science et notre connaissance actuelle du processus de création puis de développement de l'embryon, nous ne parvenons pas à nous débarrasser de la croyance que la femme est née de la côte d'un homme. La religion fait de la femme une marchandise, un objet précieux, une esclave domestique chèrement achetée : de tous les biens du monde, une femme fidèle est le bien suprême, dit l'un des textes sacrés.

Dans les textes de loi, quand un homme a des relations sexuelles avec une femme de moins de 15 ans même consentante, et qui peut être son épouse, ou avec toute femme de plus de 15 ans sans son consentement, qu'elle soit ou non son épouse, on peut considérer cet acte comme un viol. Et juridiquement, le viol est un crime. Mais dans le texte sacré du hadith Tirmizi, quand un homme appelle sa femme pour faire l'amour, elle doit accourir aussitôt si elle est en train de faire la cuisine, et peu importe qu'elle soit consentante ou non. Dans le hadith Moslem, lorsqu'un homme demande à son épouse de le rejoindre sur sa couche, qu'elle refuse de le faire et qu'il en éprouve de la colère toute la nuit, les anges vont la maudire jusqu'à l'aube. Les femmes sont à ce point méprisées et infériorisées que le hadith Tirmizi enjoint les hommes, au cas où leur épouse commettrait une grave erreur, de ne plus l'accepter dans leur lit et de la frapper avec modération.

La religion a transformé les femmes en esclaves et leur dénie toute humanité. Elles ne sont que des objets de consommation. C'est pourquoi le hadith Ahmed oblige les femmes à obéir a leur mari, quand bien même il leur demanderait "de marcher de la colline Zarad à la colline noire, puis de la colline noire a la colline blanche". Les Bangladeshis font la prière, le jeûne du Ramadan et respectent les fêtes musulmanes, mais ils discutent rarement du livre sacré et des autres textes. Ils auraient intérêt à le faire, car à force de respecter aveuglément les préceptes islamiques, ils vont finir par tarir leur fonds de commerce et par anéantir la superstition religieuse.

Les femmes ne sont pas des êtres humains puisqu'elles sont " un champ que vous pouvez cultiver quand vous le voulez ". Fort de cette autorisation (accordée par l'ayat 223 de la sourate Bakara), le prophète Mahomet a dit que "Si un couple voyageait sur la selle d'un chameau et que le mari avait envie de faire l'amour, son épouse n'avait pas le droit de refuser" ; que "Les jours de jeûne supplémentaires d'une femme ne comptaient pas si son mari n'était pas d'accord" ; qu' "il était interdit à une femme de se rendre quelque part ou de donner quelque chose a quelqu'un contre la volonté de son mari" ; et que "Si une femme ne respectait pas ces injonctions, elle serait maudite par les anges".

Les femmes ne sont que des morceaux de chair destinés au plaisir des hommes. Et pour que le plaisir des hommes soit plus grand, ces morceaux de chair doivent se présenter sous des formes diverses. Comment en serait-il autrement puisque Hazrat Ah a dit que "Si une femme faisait du kebab avec l'un de ses seins, un curry avec l'autre et que son mari n'était toujours pas satisfait, elle serait jetée en enfer, aussi chaste soit-elle".
En cette fin du XXe siècle, des hommes ont brûlé vive la pauvre Rup Kanwar sur le bûcher funéraire de son mari et ont éprouvé un immense plaisir lors de ce rite de la sati. "Le paradis des femmes ne se trouve-t-il pas sous les pieds de leurs maris ?" Tout en psalmodiant en silence de tels préceptes, les femmes triplement humiliées et torturées par la société, par l'État, par la religion, n’ont-elles pas le devoir de se souvenir que, conformément au texte sacré, "S'il fallait demander à quelqu'un de se prosterner devant une autre personne, je demanderais à chaque femme de se prosterner devant son mari ?" Un mari a tous les droits sur sa femme, a dit Allah ; elle lui appartient.

Le mouvement féministe est né au XVIIe siècle, et il a eu un certain impact dans l'Europe occidentale. Mais en Asie, en Afrique, en Amérique latine, les femmes sont tellement opprimées socialement, économiquement, politiquement, que leur libération sera impossible sans une transformation radicale des structures de la société et de l'État, ni sans rompre les chaînes de la religion.

Taslima Nasreen

(2) Religion créée au Bengale au xix siècle, notamment par le père du poète Rahindranath Tagore, et qui a disparu aujourd hui. Fondée sur les Upanishads, les textes sacrés de l'hindouisme, et inspirée de l'Islam et du christianisme monothéistes, elle refusait le culte des idoles et des images.

 

 

Manifeste contre le voile :

 

Ali Hajjouji
&
Sûryâ Krishnan

 

Contacter l'auteur :
alihajoujialihajjouji@hotmail.com

¬ Discuter sur le Forum

 

Association FABULA
Association FABULA
contact
Informations:

www.rationalisme.org