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"Petite oie , dit la sorcière, l'ouverture est assez grande, vois, je pourrais y entrer moi-même".
Et elle y passa la tête. Alors Grethel la poussa vivement dans le four, claqua la porte et mit le verrou. La sorcière se mit à hurler épouvantablement. Mais Grethel s'en alla et cette épouvantable sorcière n'eut plus qu'à rôtir. (extrait de Hansel et Grethel)
... Entre une mauvaise cuisinière et une empoisonneuse, il n'y a que l'intention qui diffère.


Origines de la magie

Le Naturisme et le Nudisme, avec leur réaction aux tabous imposés par des lois répressives et obscurantistes, est la démonstration la plus évidente du besoin qu'a l'homme de vivre selon une morale basée sur le bon sens et la raison. En proposant une doctrine qui permet de jouir de la manière la plus pacifique des bénéfices de la Nature dans les limites d'un "raisonnable bien-être" (Epicure), elle représente l'équilibre laïque qui libère les hommes de la haine générée par le conflit entre deux éternels antagonistes, le bien et le mal, représentés, le premier, par un Dieu répressif et punitif comme celui des chrétiens, et le second par Satan, Dieu permissif et licencieux. Deux extrémistes qui, en situant le corps comme objet de leur contraste (l'un l'humilie et le châtie en le considérant un obstacle pour la réalisation de la perfection spirituelle et l'autre l'exalte comme seule source de plaisir), ne peuvent qu'apporter de la douleur, de la régression et de l'angoisse.
Ceux-ci, en réalité, ne sont qu'une réalisation grossière du dualisme cosmique zarathustrien qui détermina la lutte entre la lumière et les ténèbres que le Christianisme continue encore à soutenir dans la forme plus primitive par le moyen de rituels de magie qui voient ses prêtres-sorciers engagés, lors d'un comique de signes tracés dans l'air et d'éclats d'eau bénie, à effectuer des exorcismes et à jeter des anathèmes contre leurs antagonistes, les anges des ténèbres, lesquels à leur tour se jettent contre eux avec des cérémonials pleins d'insultes et de blasphèmes.

Les cérémonies sataniques, appelées Messes Noires, ne sont qu'une révolte de la Nature contre un Dieu qui, en empêchant de jouir des plaisirs que lui-même a crée, démontre d'être méchant, cynique et incohérent.
Si les satanistes célèbrent les propres rites à imitation de ceux chrétiens, ils le font pour se donner la possibilité d'exprimer toute la haine et la rancune qu'ils éprouvent envers tout ce qui est à la base d'une religion dont la morale, en se basant sur la répression des sens, ils considèrent ennemie de l'homme et donc digne de profanation et de mépris; ils crachent sur les hosties, profanent avec les actes les plus obscènes les images des saints et de la Madone, ils urinent dans le calice, brûlent des savates et de la bouse à la place de l'encens, ils exécutent des chants mortuaires pour stimuler la lascivité et utilisent le crucifix comme moyen de masturbation vaginale d'après ce qui résulte des rapporteurs qui étaient présents à ces orgies collectives qui, même si cela peut apparaître incroyable, se réalisaient souvent à l'intérieur des églises et des monastères.

 

 

Le Culte des Mystères

Les Messes, qu'elles soient blanches ou noires, ne sont que la répétition des rites " magiques" qui étaient pratiqués dans les " Cultes des Mystères" païens afin que tous les présents puissent participer à travers une communion des sens à l'orgie collective finale. (Bacchanales).

De la confession d'un sataniste : «Aux chants et aux sons préparatoires qui accompagnent les danses effectuées par des jeunes filles à demi dévêtues devant l'autel de Satan, les gens présents procèdent dans la consommation d'un repas qui, dans un crescendo d'exaltation sexuelle, termine en marquant le début d'une cérémonie lors de laquelle la nudité des corps est considérée comme le règle de base. Les actes et les injures contre Dieu et tout ce qui se réfère à lui, représentent pour les acteurs présents, plus qu'une rébellion contre la répression d'une morale dégénérée, la libération de toute éventuelle gêne hypocrite qui pourrait représenter un empêchement à la pleine participation de l'orgasme général, celui qui, en satisfaisant de la façon la plus complète tous les désirs, même les plus inconscients, laisse les participants dans un état de telle réconciliation et de sérénité qu'il les porte à aimer même ceux qui avaient été l'objet de haine et de rancune peu de minutes auparavant. »
L'orgasme génère une purification ce qui nous est confirmé de la façon la plus explicite par Sainte Angela de Foligno qui dans sa biographie, après avoir déclaré être arrivée à posséder Jésus, lors de ses extases, " Non pas de la manière que l'on peut comprendre comme spirituelle, à travers la pensée, mais d'une façon tellement tangible qu'elle sentait la participation du corps de la manière la plus réelle", ainsi s'exprime-t-elle à propos de la sérénité et de la quiétude qu'elle éprouvait après les orgasmes : " Durant les extases c'était comme si j'étais possédée par un instrument qui me pénétrait et se retirait en m'arrachant la chair … j'étais remplie d'amour et rassasiée d'une plénitude inestimable et mes membres se brisaient et se cassaient de désir alors que je languissais, languissais, languissais … Lorsque ensuite je revenais à moi de ces ravissements d'amour je me sentais tellement légère et assouvie que j'aimais aussi les démons ".
(pour connaître les orgasmes des saintes, allez sur Sexe au Couvent)

Puisque le but de toutes ces cérémonies religieuses était d'unir les participants dans une communion des sens, les Messes Blanches aussi célébrées par les chrétiens parmi des chants, des sons, des parfums d'encens, des miroitements de chasubles argentées et des reflets dorés de calices et patènes, terminent dans une orgie collective des sens qui de spirituel n'a que l'apparence.
Tous les participants étaient actifs dans cette excitation mystique-sexuelle, mais ceux qui davantage étaient impliqués, en plus du clergé qui tire de celle-ci, en plus de sa nourriture, la justification morale pour sa propre dépravation, étaient tous les réprimés sexuels, comme les eunuques, les vieilles filles, les veuves et les homosexuels surtout latents, ceux qui cherchent l'assouvissement de leurs envies secrètes en respirant la magie liturgique qui plane dans l'air durant les cérémonies, comme les vapeurs d'une drogue.
La différence entre les Messes Noires et les Messes Blanches se situe dans le fait que, alors que les premières finissent avec une totale sérénité des sens, les secondes, en laissant leurs adeptes seulement dans un état de satisfaction apparente, ne font qu'accroître le désir sexuel et les névroses causées par la répression. Des névroses qui débouchent ensuite dans les dialogues bien plus pornographiques des confessionnaux, dans la pédophilie des prêtres, dans les priapismes (érections du membre) qui prennent vigueur à l'ombre des sanctuaires après une journée de cérémonials et de prières (lire les témoignages des propriétaires des hôtels de Lourdes), et surtout dans les extases durant lesquelles les Saints vivent de vrais orgasmes hystériques en s'accouplant avec la Madone ou avec Jésus, selon le propre sexe. (voir Sexe et Christianisme).
Tout ceci pour démontrer combien le Christianisme est, avec ses répressions, à l'origine des plus grandes immoralités et perversions. Les Messes Blanches et les Messes Noires, filles directes de l'obscurantisme sur lequel l'Église base son imposture, ne sont que les faces d'une même monnaie dont le coin représente dans toutes les deux, bien qu'on veuille les mettre en contraste, la révolte de la Nature contre un Dieu répressif, cynique et incohérent.

 

 

Origines du Satanisme

La magie, née en Égypte comme un art capable de dominer les forces occultes de la Nature par le moyen d'objets auxquels on attribuait des propriétés surnaturelles, subit une évolution substantielle de la part des peuples arabes lorsque ceux-ci, en utilisant les réactions des minéraux pour obtenir des résultats pratiques dans le secteur de la recherche, la transformèrent en une vraie science qu'ils appelèrent Al-kimia, l'alchimie.

Al-kimia, l'Alchimie, où "Al" indiquait le "quid" qui devait être découvert afin d'obtenir le résultat désiré et "kimia" l'ensemble du travail qui était fait pour effectuer la recherche.

L'alchimie fut introduite en Europe entre le VII et le VIII siècle par les gnostiques qui, ayant échoué par la recherche de Dieu sur le plan philosophique, pensèrent arriver à lui par le moyen de la manipulation de la matière. Le concept sur lequel ils se basèrent fut le suivant : étant donné qu'il y a des procédés chimiques capables de libérer les minéraux de leurs impuretés, de la même façon devrait-il exister un procédé capable de redonner à l'homme l'état de pureté où il se trouvait avant qu'Adam ne commette le péché originel.

Ayant ainsi associé l'esprit à la matière, en partant de la présupposition que le secret qui aurait redonné à l'Homme la primitive intégrité ne pouvait se trouver que dans la substance capable de donner le maximum de la pureté, ils se mirent à chercher le " quid " (Al) qui aurait permis de transformer les minéraux les plus vulgaires en le plus noble des métaux, c'est-à-dire l'or. Par le moyen de distillations, sublimations et cristallisations qu'ils obtenaient en mélangeant des acétates, des sulfates et des acides de toutes sortes mais surtout de la térébenthine, laquelle, en tant que seul élément connu capable d'entailler l'or, assuma un rôle de prééminence lors de cette recherche de Dieu.

Étant donné que la substance recherchée, purificatrice de l'âme, devait avoir en plus d'un pouvoir chimique une valeur théologique, elle fut appelée " Philosophale " (Pierre philosophale).
La conviction qui porta les alchimistes gnostiques à soutenir que par le moyen de procédés chimiques l'on puisse trouver une essence (quid) qui aurait pu agir sur l'esprit, chose qui peut seulement faire rire quiconque suit la raison et le bon sens, trouva une justification en le " Logos " (Jésus) qui, en devenant chair, avait réalisé l'union, c'est-à-dire la fusion, entre le monde divin transcendantal et celui humain fait de matière corruptible … (Ce fut de cette analogie située entre la pierre philosophale et la personne de Jésus que l'Église prit le prétexte, lorsqu'elle se rendit compte au XV siècle qu'elle était la cause de contestations théologiques, pour persécuter les alchimistes en tant qu'hérétiques qu'il fallait par conséquent condamner au bûcher).
Ainsi l'alchimie, ayant perdu la valeur que les Arabes lui avaient donné en l'élevant à une science exacte basée sur la recherche et sur la raison, et ayant acquis un caractère théologique, se retrouva à nouveau déclassée dans le monde de la magie : une magie religieuse qui de par la convention voulant que le blanc soit la couleur symbolisant le bien, fut appelée, par les mêmes délirants mystiques qui l'avaient imaginée, la " Magie Blanche ".

Dans la certitude qu'une magie tellement complexe et élaborée n'aurait pu être comprise et donc suivie par les masses dont ils avaient besoin pour pouvoir l'imposer comme doctrine religieuse et afin de ne pas répéter la même erreur qu'avaient déjà commise les gnostiques au II siècle (ils s'étaient retrouvés isolés à cause de leurs raisonnements obscurs), ces philosophes alchimistes décidèrent de l'associer aux pratiques populaires qui utilisaient des minéraux, des herbes et des racines pour soigner les maladies et alléger les douleurs. De la même manière, ces maîtres de la cuisine lombarde eurent recours au safran pour remplacer la poudre d'or et rendre accessible au peuple le " riz à la milanaise "... Cette poudre d'or était utilisée par les riches selon la recette originale.

Diabolo, Belzebuth, SatanasMais comment conférer une idée de purification de l'âme, c'est-à-dire un concept religieux, à des médicaments qui étaient obtenus des minéraux, des herbes et des racines ? Et bien, l'obstacle fut surmonté par le recours à l'éternel principe utilisé par toutes les croyances du monde (qui ont toujours eu besoin de se construire comme antithèse un monde infernal qu'elles devaient combattre pour pouvoir s'emparer le rôle de détentrices du salut) : Si la leur était une " magie blanche " parce qu'elle avait comme but celui de faire du bien, qui d'autre aurait pu être leur adversaire sinon une " magie noire " qui aurait utilisé les herbes et les minéraux pour faire des infusions maléfiques porteuses de douleur et de mort ? Si eux, en tant que pratiquants de la " Magie Blanche " étaient les fils de Dieu, qui d'autre auraient pu être leurs ennemis sinon les fils du démon ? Et sur cette présupposition basée sur l'inévitable dualité du mal et du bien transportés dans les herbes et les infusions, les concepts du salut ou de la damnation selon l'usage que l'on en faisait, ainsi commença-t-on à fomenter la haine contre d'imaginaires concepteurs de maléfices qui, par leur aspect (imaginé) de répugnante maigreur, furent appelés sorcières et sorciers (de strigosus = amaigri). Une répugnante maigreur qui fut par la suite enlevée aux femmes : pour soutenir qu'elles étaient les maîtresses du Démon, on décida de les représenter séduisantes et charmantes.

L'Église comprit quels avantages elle aurait pu tirer de cette situation d'antagonisme entre le bien et le mal montée par les alchimistes : imposer définitivement le Christianisme, dont la doctrine était encore contrastée par les croyances païennes. Elle s'appropria du programme des alchimistes et commença à persécuter tous ceux qui refusaient d'accepter ses dictamen en les accusant de pratiquer la magie noire.
C'est ainsi que commença, avec les premiers édits de condamnation qui apparurent au IX siècle, de la manière la plus machiavélique et fabulatoire, la chasse aux sorcières. Avec ses bûchers, ses pendaisons, ses tortures et décapitations, elle permit à l'Église d'imposer l'immoralité de sa doctrine par le recours à la terreur. Une terreur qui dura plus de huit cents ans (le dernier bûcher fut allumé à Poznen - Allemagne - en 1793).

Les premières victimes, même si seulement touchées par l'excommunication, sont les Vaudois qui furent accusés de pratiquer la sorcellerie en tant qu'adeptes de Satan (Concile de Vérone 1184) seulement parce qu'ils prêchaient la pauvreté de Christ en opposition à l'avidité du clergé.

Les persécutions les plus sanglantes débutèrent en 1300 lorsque l'Église se servit de la sorcellerie pour éliminer les hérétiques, c'est-à-dire les contestataires qui s'opposaient à sa corruption, à son ignorance et à ses absurdités théologiques, telle la trinité de Dieu. Giordano Bruno, condamné à mort sous l'accusation de pratiquer la magie, peut être porté comme un des exemples les plus évidents.

Two sorcerers

La sorcellerie, née d'une invention des alchimistes et exploitée ensuite par l'Église comme moyen d'imposer son hégémonie à travers l'horreur des condamnations à mort précédées par les plus inhumaines tortures, devint une telle réalité qu'elle fut suivie dans ses rites magiques par la plupart de ministres de ce même clergé ainsi que par les classes privilégiées qui commencèrent ensemble à la fréquenter. Célébrant les Messes Noires et les " Sabbat", ces cérémonies, d'après les documents de ce temps-là, terminaient pour la plupart en orgies obscènes.
La sorcellerie et la magie noire n'étaient pas pratiquées par les classes pauvres, bien au contraire. Dans la réalité des faits le peuple, terrorisé par les persécutions, servait à l'Église pour fournir des victimes innocentes qui, obligées à confesser des fautes jamais commises sous l'effet de la torture, fournissaient avec leurs sacrifices publics les présuppositions nécessaires pour soutenir l'existence d'un démon. Et la masse populaire devait bien s'en garder si elle ne voulait pas être accusée d'être ennemie de Dieu.

Fallait-il fournir des sorcières pour alimenter les bûchers dans les places publiques? Fallait-il éliminer les contestataires des dogmes et de la corruption ecclésiastique ? Et bien, rien de plus facile : il suffisait une lettre anonyme, mieux si envoyée par le même clergé, ou la délation d'un inconnu, pour instaurer un procès contre l'hérétique ou le pratiquant de la magie noire. Cette magie dont l'existence était indispensable à l'Église pour imposer sa propre magie blanche dont les rites à la parfaite imitation des cérémonials païens, se basaient, comme encore aujourd'hui, sur l'eau sainte, sur l'huile bénie, sur le pain du salut éternel, sur des signes tracés dans l'air, sur de petits nuages d'encens et anathèmes contre Satan " Et aliosques spiritos malignos… "

Ainsi, alors qu'à l'intérieur des églises les prêtres faisaient voler lors de leurs homélies des sorcières avec des balais et qu'au dehors les bûchers brûlaient ; le clergé et la noblesse organisaient leurs " Sabbat" et récitaient leurs " Messes Noires " avec des homicides de nouveau-nés dont le nombre, comme l'on peut voir sur des rapports de police, est si élevé que nous en sommes troublés.
La prostitution organisée par le clergé, l'activité sexuelle dans les couvents, qu'ils soient masculins ou féminins, les concubinages fréquentés par les prêtres sans aucune retenue et les incestes firent de Rome, centre du Christianisme, la capitale des bâtards.

Luigi Cascioli

 

Illustrations ¬
Nudistes Naturistes
Nudisme Naturisme

 

 

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