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Afin de suivre avec le maximum de liberté la turpitude et le vice, le clergé élisait les évêques et les papes parmi les prélats les plus corrompus. Les quelques opposants à son immoralité étaient insultés, dénigrés, ou même assassinés avec des tisanes ou des hosties empoisonnées.


Orgies et Infanticides dans le Clergé

La débauche s'était tellement enracinée dans l'Église que c'était une chose normale et licite que d'utiliser le sexe comme source de gains. Des centaines furent les couvents qui, derrière le prétexte d'avoir des reliques contre la stérilité, obtinrent de gros bénéfices pécuniaires en utilisant leurs attributs sexuels comme moyen de commerce avec les femmes stériles qui accouraient pour recevoir la grâce. Les ordres religieux qui s'engagèrent le plus dans les miracles de la fécondation furent les franciscains et les carmélites qui, après avoir séparé les hommes des femmes, c'est-à-dire les maris de leurs épouses, vu les principes imposés par la morale chrétienne, portaient ces femmes dans leurs cellules par des passages secrets et de galeries qui continuèrent à être utilisées jusqu'au XVIII siècle, malgré que le Concile de Paris de 1212 en eût ordonné la fermeture.
Sexuellement très actifs dans leurs cellules, de la même façon ces moines l'étaient au-dehors lorsqu'ils laissaient les couvents pour se rendre dans les contrées, en tant que prédicateurs ou pour faire des quêtes. Les chroniques du temps rapportent que leur valeur d'amateurs avait acquis un prestige si grand que les femmes espéraient que la chance puisse les mettre sur leur chemin.

D'après la psychologie moderne, parmi les raisons qui portaient ces moines à la continuelle recherche de l'épanchement sexuel, outre celles, évidentes, dépendant de l'exercice physique continuel auquel ils s'adonnaient et de leur manque de soucis, il y avait aussi très vraisemblablement celle des continuelles démangeaisons causées par la grande saleté qui recouvrait leur corps.

Le motif pour lequel les Franciscains et les Carmélites se distinguèrent des autres ordres dans l'activité sexuelle dépendit surtout de l'excessive sévérité de leurs règles de vie: Règles qui considéraient comme péché le simple fait de toucher son corps pour se gratter. Que le prohibitionnisme ait été à l'origine de leur avidité sexuelle nous est aussi démontré par le fait que, malgré la grande facilité qu'ils avaient pour abuser les femmes de tous âges et de toutes classes sociales, ils pratiquaient aussi sans aucune retenue l'homosexualité. La pédérastie était imposée par les anciens avec un si grand naturel sur les novices que, lorsque ceux-là s'éloignaient du couvent, ils emportaient toujours avec eux un jeune moinillon.

Parmi les nombreuses lois qui émanèrent des conciles pour mettre fin à l'homosexualité dans les monastères, qu'ils soient masculins ou féminins, il faut rappeler celles qui interdisaient de dormir dans le même lit et imposaient la présence de surveillants nocturnes dans les dortoirs ou les cellules.

Selon un programme déjà établi, chaque fois que l'on instituait un couvent de soeurs, on en construisait immanquablement un, deux voire trois de moines. Tous reliés à celui des soeurs par des galeries qui existent encore. Les relations sexuelles entre les couvents masculins et féminins s'étaient tellement formalisées que les moines considéraient les soeurs comme leur propriété personnelle. (La même chose a lieu encore aujourd'hui dans les pays sous-développés.).

Lors d'une inspection aux couvents de soeurs ordonnée par Henri VIII il résulta que le 60% des soeurs étaient enceintes. Étant donné que le danger de perdre la vie à la suite d'un avortement, par les infections et les hémorragies qui s'ensuivaient effrayait les soeurs, la plupart d'elles préféraient mener leur grossesse à terme. Les nouveau-nés qui se sauvaient de la mort étaient peu nombreux, leurs propres mères, privées de tout scrupule, les étranglaient en toute impunité et tranquillité de conscience protégées par l'absolution concédée par la " Casuistique " (livre qui permet aux confesseurs d'examiner chaque cas singulier afin d'établir la pénitence d'après l'intentionnalité à commettre le péché) qui dans ce cas établissait qu'il valait mieux tuer un bébé que de compromettre la réputation du couvent.

Je cite certains cas d'application de la casuistique pour illustrer les bases sur lesquelles s'appuie la morale chrétienne :
1. Alors que les soldats musulmans quand ils violaient étaient condamnés par l'Église pour leurs viols, les soldats chrétiens étaient acquittés car la faute était donnée aux femmes retenues responsables pour les avoir portés à l'excitation par l'étalage de leurs charmes.
2. Si mettre la statue de la Madonne lors d'une orgie était considéré péché grave pour les satanistes; pour les nobles et pour le clergé cela assumait la valeur d'un mérite car le fait de l'avoir mise en direct contact avec le péché en avait exalté les vertus.
3. Dans le petit livre où est reportée la demande de pardon du Pape l'on trouve écrit : " Il faut quand-même prendre en considération que si l'Église commit des crimes cela ne dépendit que du fait qu'elle y fut obligée par ceux qui les subirent ".

Le prêtre Barletta, qui avait la possibilité de visiter les monastères féminins en tant que prédicateur et confesseur, cita dans un rapport: " Dans les cabinets (latrines) il entendait souvent des cris de nouveau-nés qui étaient étouffés ". Et un moine franciscain, un certain Maillard, écrivit " … Si nous avions de bonnes oreilles nous entendrions les cris des enfants qui sont jetés dans les cabinets et dans les fleuves ". Un autre témoignage nous vient encore de Henri Estienne, moine et confesseur, qui à propos de la suppression des nouveau-nés effectuée par les soeurs écrivit : " Ces crimes sont ordinaires dans les couvents où les enfants qui naissent sont étranglés par les mères dès qu'ils sortent de leurs corps ".

 

Messes Noires

Et pendant que par les moyens les plus lâches l'Église instruisait des procès contre des innocents par des lettres anonymes de délation, le clergé et les nobles organisaient des orgies basées sur ces rites macabres appelés " Messes Noires", durant lesquels on égorgeait des enfants fournis par les monastères ou par les concubines mêmes des prêtres.

Sous le règne de Louis XIV des milliers d'enfants furent tués. Une seule prêtresse appelée Voisin en immola plus de deux-mille, et l'abbé Guiburg, un des prélats qui célébraient les messes noires pour la noblesse de la France - auxquelles participait activement la Montespan qui mettait à contribution sa nudité pour ces rituels - en tua pendant plusieurs années une moyenne de six par mois ! D'après un rapport du chef de la police de Paris, le lieutenant La Reynie, l'abbé Guiburg, manquant d'enfants pour ses sacrifices rituels, eut à deux reprises recours à ses propres fils, bâtards de ses innombrables concubines.
Le rite se déroulait en versant le sang de l'enfant égorgé dans un calice où il était mélangé avec ses sécrétions liquides et solides afin de former une pâte qui, à la suite d'une consécration satanique effectuée à l'image du rite eucharistique chrétien, était utilisée pour les simulacres et les sorts. La Montespan, par exemple, la mettait dans la nourriture de Louis XIV afin de se garantir ses faveurs. Et tout comme l'abbé Guiburg, Manette (le vicaire épiscopal de Paris), les abbés Davot, Sebault, Lepreux, Le Sage et beaucoup d'autres, sans compter ceux qui sont restés inconnus, célébraient eux aussi des messes noires, comme en témoignent les chroniques de l'époque ainsi que d'innombrables rapports de police.

Dans ce monde de dépravation soutenu par une terreur exercée sur le peuple avec un cynisme et une cruauté sans précédents dans l'histoire de l'homme, les pontifes s'y immergèrent tellement que la plupart d'entre eux étaient des bâtards, nés des relations d'autres papes avec des concubines et des prostituées, ou de relations incestueuses.
Jean XII, Pape à seize ans, né de l'inceste du Pape Serge III avec sa fille Marozie de treize ans, fut l'amant de la même Marozie, sa mère. En pratique, Marozie fut à la fois la maîtresse de son père le Pape Serge III et de son fils le Pape Jean XII.
Il suffisait à l'époque d'exprimer une critique à propos de telles immoralités pour finir sur un bûcher sous l'accusation d'hérésie et de sorcellerie.

SéraphinAvec la découverte des Amériques s'introduisit en Europe la syphilis. Pratiquement tout le clergé attrapa cette maladie et nombreux en moururent. Aucun ecclésiastique n'en sortit indemne, pas plus les papes eux-mêmes, tel Jules II et Léon X. Celui-ci, toujours grâce au caractère bâtard qui favorisait l'élection au siège de Saint-Pierre, devenu cardinal à quatorze ans, fut élu Pape à trente-six après avoir attrapé la syphilis à vingt-cinq. Sixte IV, concepteur de la Chapelle Sixtine, lui aussi syphilitique, eut deux enfants de sa plus grande soeur. Bisexuel, il fut un grand pédéraste et sodomite au point que, d'après ce qu'écrit le chancelier d'Infessura, nombreux reçurent de lui la pourpre cardinale comme récompense des faveurs sexuelles reçues. (Et n'oublions pas que Michel-Ange était homosexuel…)
Pape Sixte IV organisa la prostitution en instituant les bordels dont l'Église continua à être l'administratrice jusqu'à nos jours, c'est-à-dire jusqu'au moment où ils furent fermés par la loi Merlini. Les bordels institués par l'Église se comptaient par centaines dans tout le monde chrétien. Sources de gain assuré, les papes les assignaient souvent comme base de subsistance aux diocèses que les évêques partageaient à leur tour avec les paroisses, donnant à chacune d'elles une prostituée qui, devenue propriété de l'Église, versait tous les quinze jours le gain de son travail au curé (la quinzaine).
Parmi tous ces bordels, le plus grand, tant par sa perversité que par la grandeur de l'organisation, fut sans aucun doute le Vatican où chaque soir entraient des bandes d'homosexuels et de femmes travesties en hommes pour animer les orgies des nobles romains qui, en qualité de bâtards, étaient liés par une quelconque parenté avec les plus grands prélats et le pape lui-même.
Aux XVme et XVIme siècles, le 50 % de la population de Rome était formée de bâtards provenant soit des couvents, soit des bordels, et pour une grande partie des relations sexuelles des prêtres qui disposaient d'un nombre illimité de concubines.

 

Célibat des Prêtres

Quelques éclaircissements sur le célibat des prêtres pour mieux comprendre l'hypocrisie sur laquelle l'Église catholique base son imposture :
- En 378, l'Empereur Flavio Graziano déclare Damaso, évêque de Rome, chef de tous les évêques de la chrétienté. Il devint le premier Pape légalement reconnu par l'État.
- En 388, le Pape Siricio, successeur de Damaso, impose le célibat aux prêtres sous peine d'excommunication si refus.

Le célibat est respecté jusqu'à ce que le monde chrétien, pour s'opposer aux invasions barbares, ne se trouve obligé d'élire comme évêques des fonctionnaires d'État qui étaient déjà mariés. L'Église, contrainte é réviser la loi face aux nouveaux événements, sauve la face en concédant le mariage mais à la condition que les époux ne dorment pas dans le même lit. (Le contrôle étant effectué par la confession).
Passée la période des invasions barbares, l'Église rétablit le célibat avec une austérité impitoyable: elle condamnait à l'esclavage les concubines des prêtres et de leurs fils - Concile de Tolède de l'an 633.
Les persécutions contre les prêtres mariés furent tellement féroces que certains en vinrent au suicide - II Concile de Tolède de l'an 683 - et elles obligèrent la plupart des autres à duper la loi en assumant comme domestiques leurs propres mères et soeurs avec de conséquents incestes et naissances de fils, comme cela résulte du Concile de Mayenne de l'an 888, où l'on écrit : " La cause principale des châtiments que nous recevons est la colère de Dieu, pour les trop nombreux enfants que les prêtres font avec leurs soeurs".

Comme la théologie chrétienne dérive entièrement de concepts païens, tels que le Logos, l'Eucharistie, la Résurrection, le dualisme entre le bien et le mal, la virginité de la Mère du Sauveur (Soter) et les rituels, qui sont la parfaite reproduction des Cultes des Mystères qui étaient célébrés en l'honneur de Mardouk, Dionysos, Isis, Osiris, Ishtar et surtout Mithra, ainsi le célibat des prêtres lui aussi eut pour origine des religions plus primitives lesquelles soutenaient que toute chose existant sur la terre, qu'elle soi animale, végétale ou minérale, avait une énergie intérieure (animisme).
En partant de cette présupposition, ces croyances arrivèrent à la conclusion que les hommes, tout en possédant tous cette énergie intérieure, se différenciaient quand-même entre eux car certains, soit par privilège de naissance ou pour mérites acquis, avaient plus d'énergie que d'autres. La raison pour laquelle ils attribuaient l'accroissement de cette force intérieure, qu'ils appelaient " Mala ", était la continence. Plus un homme restait sexuellement pur et plus il s'enrichissait de cette force prestigieuse de laquelle dépendaient les pouvoirs magiques permettant d'invoquer la pluie, de guérir les malades, d'assurer les victoires et même de ressusciter les morts. Voici donc qui furent ceux qui, en s'attribuant des pouvoirs de médiation entre les hommes et les divinités, donnèrent lieu à la figure du prêtre dans les religions qui suivirent. Le Mala, d'après certaines croyances, restait dans le corps et dans l'âme du santon même après sa mort et pouvait accomplir des prodiges à travers des influences qu'il envoyait d'outre tombe. C'est sur cette conviction que l'Église confirme la sainteté de ses héros par le moyen de miracles effectués " post mortem ". Un miracle donne la béatitude, deux miracles donnent la sainteté...

Le motif pour lequel (sauf exceptions) le sacerdoce n'était pas permis aux femmes dépendait du fait que celles-ci, tout en restant castes, ne pouvaient accumuler l'énergie nécessaire à cause de la dispersion que celle-ci subissait au moment des règles. Menstruations qui, en plus de leur faire perdre la vertu charismatique, les rendaient impures. Étant donné que l'unique période pendant laquelle une femme pouvait accumuler le Mala était celle qui précédait les règles, les vierges de la puberté par conséquent tenues en si grande considération en tant que dispensatrices de bénéfices, qu'il y eut des récits de rois et de héros qui se mirent au lit avec elles pour prendre force et guérisons de leurs fluides positifs !
Et voilà pour l'origine de la grande considération que le Christianisme réserve à ses saintes vierges.

Suivant cette conviction animiste, nombreuses furent les religions qui imposèrent aux prêtres l'abstinence sexuelle afin qu'ils puissent acquérir les dons surnaturels qui leur auraient permis de s'élever au-dessus des autres hommes pour pouvoir s'interposer entre eux et Dieu. Afin de s'assurer la chasteté absolue, les prêtres de Cybèle, d'Ishtar et d'Artémis se coupaient le membre avec des couteaux de silice. Dans la religion taoïste, les prêtres, sans doute plus rusés, considérant que la force se perd avec la sortie du sperme, en refusant toute forme d'émasculation, affirment que l'on peut parvenir à l'accumulation de Mala même en éprouvant l'orgasme mais à condition que l'on réussisse à retenir le sperme. Le tout dépendant d'une force intérieure qui, en en empêchant la sortie, permet qu'il retourne en circulation dans le corps par le moyen d'une absorption effectuée par la moelle épinière. Et le bénéfice qui dérive de cette autofécondation (c'est ainsi qu'ils l'appellent) est tellement grand, qu'elle est considérée comme la présupposition de base pour parvenir à la perfection spirituelle indispensable pour atteindre le Nirvana. A chacun de tirer ses propres conclusions sur ce que sont les religions.

Athenagoras, dans son apologie à Marc Aurélien, à propos des castrations que les prêtres s'auto infligeaient, commente : " Un Dieu qui oblige les propres adeptes à aller de cette façon contre la nature, ne peut être qu'un fou ". Mais d'un tout autre avis est Mathieu, le rédacteur du premier évangile canonique, qui en tant que croyant exalte la castration sacerdotale lors de la réponse que Jésus donne à ses apôtres lorsqu'ils lui font remarquer que si l'homme ne peut répudier la femme, car le mariage est indissoluble, il ne convient pas de se marier. " Tous doivent se marier sauf ceux à qui l'on concède de ne pas le faire. Il y a en effet des eunuques qui naissent ainsi du ventre de la mère; il y en a d'autres qui ont été rendus eunuques par les hommes, et il y en d'autres qui se sont faits eunuques pour le royaume des cieux ". (Mathieu 19-12)
Il n'est pas déterminant de savoir, tout du moins dans notre propos, à quelle catégorie Mathieu pouvait appartenir puisque d'après ce qu'affirment les évangiles il n'était pas marié. Mais cette expression reportée par l'Évangile de Mathieu assume néanmoins une énorme importance car elle nous fait comprendre comment Jésus fut construit prêtre par excellence, afin qu'il puisse servir d'exemple aux autres prêtres qui, selon l'Église, doivent être pareils à lui pour accomplir leur ministère parmi les hommes.

Le Mala attribué à Jésus est parmi les plus puissants qui puissent être imaginés : Il redonne la vue aux aveugles, redresse les jambes des estropiés, exorcise les endiablés, ressuscite les morts et peut même guérir avec la seule force de sa veste si celle-ci est touchée par celui qui le supplie d'accomplir un miracle à distance.
Le prêtre, pour pouvoir accomplir les prodiges sur la terre, comme par exemple pardonner les péchés, libérer les possédées du démon, guérir les maladies avec l'huile sainte, assurer une bonne récolte avec les rogations, et surtout effectuer le miracle de la transformation du pain et du vin dans le corps et le sang du Christ, doit être pareil à Jésus surtout dans la chasteté, vertu indispensable pour accomplir le ministère sacerdotal.
Un prêtre impur par le mariage, en plus de ne plus avoir le Mala qui lui permettrait d'effecteur des prodiges, rendrait impur le Christ même, avec lequel il s'unit chaque fois qu'il célèbre le Sacrement de l'Eucharistie, le Sacrement où il s'identifie à Christ en disant : " Ceci est mon corps, ceci est mon sang ". En rendant impur Jésus-Christ il rendrait vaine la communion des saints qui est à la base de l'institution de l'Église. Cette sainte Église, vierge épouse de Christ, exigeant la pureté de tous les membres qui constituent son corps.

Un prêtre impur par le mariage, c'est-à-dire par l'union charnelle avec une femme, ne pourrait plus avoir le Mala qui lui permet d'absoudre les péchés, de célébrer la messe, d'exorciser et d'accomplir toutes les fonctions qui le rendent supérieur à tous les autres hommes, y compris les rois et les empereurs, qui s'agenouillent devant lui pour avoir l'absolution de leurs péchés. En pratique, l'abolition du célibat des prêtres, en rendant vaine la figure du prêtre, dont la qualité indispensable pour réaliser son ministère est celle d'être pur, marquerait la fin de l'Église Catholique qui, en tant qu'association de saints, tire son pouvoir et impérialisme théocratique universel de la force du Mala lui venant de la virginité garantie par le mariage avec Christ, prêtre caste par excellence. Du moins en est-il ainsi pour le moment, car par la suite, obligée qu'elle sera de le concéder à cause de la rébellion croissante des prêtres qui demandent à se marier, réussira-t-elle sans doute, maîtresse comme elle est dans l'art de la tromperie, à résoudre le problème en s'esquivant avec des lois, comme elle le fit déjà au Ve siècle quand elle admit le mariage mais à condition que les époux ne dorment pas dans le même lit. Nous en avons déjà parlé.

Résumons maintenant le concept théologique concernant le célibat par les paroles que saint Paul (autre personnage construit par les faussaires du II siècle d'après ce qui est largement démontré dans le livre "La Fable du Christ ", adresse à ses adeptes : " Nous tous savons que nos corps sont membres du Christ ; alors seriez-vous disposés à faire partie de ces membres ceux d'une prostituée ? ", on pourrait me demander : Si chaque fois qu'un prêtre consacre l'Eucharistie dans un état d'impureté et que cette impureté se transmet au Christ par le moyen de l'hostie, qui peut bien être ce Christ si souillé par les milliers de communions sacrilèges qui, chaque jour, sont faites par un clergé vivant dans les dépravations les plus infâmes ? Et qui peut donc être cette Église Catholique, cette " Communion de saints ", si dans la réalité elle est le résultat d'un mélange de saletés et de sacrilèges ? (consulter Sexe et Christianisme).

Le motif pour lequel les prêtres ne peuvent se marier dépendant du fait qu'ils doivent rester castes pour pouvoir accomplir leur ministère sacerdotal est une autre escroquerie, une de plus, utilisée par l'Église catholique pour soutenir son imposture. Cela nous est confirmé, non seulement par cette réalité, ces faits scandaleux qui le rendent vain et le ridiculisent, mais aussi par Pape Pie IV qui s'exprima ainsi lors du Concile de Trente : " Le mariage porterait les prêtres, par le moyen de la famille qu'ils constitueraient, à voir dans l'État leur Patrie avec le relâchement conséquent de leurs devoirs envers l'Église", et de façon encore plus claire par le cardinal Carpi : " Si l'on permettait aux prêtres le mariage, ils seraient plus portés à obéir à l'État qu'à l'Église, en suivant les liens sociaux de citadins et les liens familiaux de leurs femmes et de leurs enfants "…Bien différente des " Christs puceaux ", de la pureté et de la virginité !

Saint-François d'Assise

 

Débauche au Clergé
Sexualité dans l'Église d'aujourd'hui

Le comportement de l'Église actuelle est aussi scandaleux que par le passé ; cela nous est confirmé par les faits et l'actualité. Un parmi tant d'autres, l'existence d'innombrables centres de recueil, tous protégés par le secret et financés par le Vatican, pour élever les enfants des prêtres qui naissent par milliers, tous les ans, dans tous les coins du monde.

Au congrès des Pères Supérieurs qui eut lieu à Rome en septembre de l'an 2000, l'abbé femme Ester Faugman, après avoir déploré la situation sexuelle dans le monde ecclésiastique en disant : " C'est une croix très lourde celle que nous soeurs devons porter comme victimes de l'abus sexuel des prêtres ", puis elle continue sa dénonciation en expliquant comment, dans les pays moins développés, c'est-à-dire dans ceux où l'effronterie est encouragée par l'incapacité des autorités civiles, les prêtres puissent arriver à abuser des soeurs avec une telle désinvolture qu'ils utilisent les couvents comme des bordels : " C'est une procédure normale que de voir un prêtre se présenter à un couvent pour demander qu'on lui concède une religieuse afin de satisfaire ses envies sexuelles. "
Et comme dans les pays sous-développés, des abus du même ordre ont lieu dans le monde ecclésiastique occidental où cela est devenu une coutume que d'offrir aux soeurs, en échange de leur sexe, des faveurs sous forme de chantage, comme la concession de documents ou l'assignation de charges personnelles auprès des Monseigneurs lesquels, s'ils les engagent dans leurs dépendances en tant qu'assistantes sociales, apprenties secrétaires ou collaboratrices domestiques, ils le font seulement pour camoufler un vrai et réel état de concubinage. Sans parler des chantages spirituels et matériels que les prêtres font subir qui, dans leur ingénuité de jeunes filles plagiées, concèdent aux envies de ces escrocs en échange de la rémission des péchés ou de la récompense d'un peu d'argent.

Giovanni Paulus II

Jean Paul II tout occupé à envoyer l'e-mail d'excuses (GENTE, déc. 2001). Quelle émotion que de voir le " Vice Dieu sur la Terre " s'amuser avec les touches d'un ordinateur !

Les lieux où sont davantage commis les abus sexuels, Rome en tête, sont les grands centres de la chrétienté où affluent continuellement les religieuses de toute la terre.
Si parmi les soeurs provenant de l'étranger, les novices sont les plus demandées, c'est aussi dû au fait que leur inexpérience sexuelle représente pour les prélats une garantie d'immunité contre le SIDA qui s'est diffusé désormais dans tous les monastères des pays sous-développés. Comme pour la syphilis d'antan, les prêtres sont la corporation la plus touchée par cette maladie. Les novices recevront, bien entendu, ce cadeau béni en héritage: le SIDA.

Cette situation pose de vrais problèmes à l'Église car il lui est de plus en plus difficile de cacher au monde laïque cette réalité de sa morale, pétrie dans la dépravation.
U
n véritable scandale que le Pape Jean-Paul II a cherché encore une fois de réparer en envoyant aux conférences épiscopales d'Australie, de Tahiti, Samoa et Tonga en e-mail d'excuses pour les abus sexuels commis par les prêtres envers les populations locales. (Usque tandem, Catilinae, abuteri patientia nostra ?).
Mis à part le dégoût que j'éprouve devant une telle insolence, ce qui m'a particulièrement indigné en lisant la nouvelle c'est l'hypocrisie de la presse italienne qui, ignorant toute éthique morale, et au lieu de considérer le fait comme une confirmation de l'immoralité de l'Église, a préféré lui donner la valeur d'un événement historique pour la simple raison que le Grand Pontife, constructeur de saints et fauteur de guerres, envoyait le premier message de sa vie par courrier électronique.

Luigi Cascioli

 

 

Illustrations ¬
Démon de Geiger Serpent Pécheresse Maria Immaculata
Démon Péché Pécheresse Vierge Immaculée

 

 

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