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La colonne la plus claire, à gauche, est
celle qui trace la phylogénie suivie. A
sa droite, de plus en plus foncées, les
lignées soeurs de moins en moins apparentées.
Les taxons disparus sont en rouge, signalés
par ce sigle:
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Des
Tétrapodes aux Condors
« De façon extraordinaire, les embranchements
animaux semblent pratiquement être tous apparus aux
alentours de la frontière Cambrien-Précambrien.
En outre, l'explosion évolutive qui s'est produite
à ce moment-là a aussi donné toute un
série d'animaux uniques en leur genre et quelquefois
d'apparence peu banale, de sorte que leurs fossiles ne peuvent
être assignés à aucun embranchement actuel.
Comment expliquer cette phénoménale explosion
de créativité évolutive ? Il ne semble
y avoir que deux précédents : l'apparition d'une
vaste gamme de métabolismes bactériens aux origines
de la vie, et celle d'un éventail d'embranchements
eucaryotes au moment de l'invention de la sexualité.
»
J. J. Sepkoski
Membres
à doigts bien distincts
L'une des caractéristiques communes
aux tétrapodes est de posséder
des membres et des doigts bien formés
(plus de 5 pour les plus primitifs). Grâce
à une autre caractéristique, une
marque étoilée sur le crâne,
on a pu identifier des tétrapodes jusqu'alors
mal connus.
Autres
caractères dérivés :
· Un cou bref séparant
la tête de la ceinture scapulaire, permettant
de tourner la tête.
- Joues et calotte crânienne fusionnées.
- Des côtes se précisent, qui renforcent
la cage thoracique.
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Apophyses
imbriquées
Les zygapophyses sont des articulations
situées à l'avant (bleu) et à
l'arrière (marron) des vertèbres
et qui s'imbriquent les unes dans les autres.
Elles contribuent à renforcer la colonne
vertébrale et permirent aux premiers
tétrapodes de soutenir leur corps au-dessus
du sol.
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Processus
olécrânien

Une
zone osseuse apparaît sur l'ulna. Appelée
processus olécrânien, cette
caractéristique commune aux tétrapodes
plus évolués que Acanthostega
joue le rôle de levier pour les puissants
muscles des bras.
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Acanthostega

Près
de dix années sont passées entre
la découverte en 1987 d' Acanthostega
gunnari, et la publication de sa bouleversante
description en 1996, qui le plaçait d'emblée
comme le plus proche parent des précurseurs
des tétrapodes (ou le plus primitif tétrapode
connu).
- Son squelette pisciforme, ses 8 doigts par
main, et ses membres aux articulations raides
pouvant difficilement plier, n'étaient
pas conçus pour soulever l'animal et
marcher sur terre... mais en faisaient d'excellentes
pagaies pour nager à la rame.
Acanthostega démontre que
les membres des tétrapodes eurent pour
fonction première de nager ; et plus
tard chez les pentadactyles, suite à
d'autres adaptations, ils servirent à
marcher sur la terre ferme.

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Ventastega

Ventastega
uvronica a été retrouvé
dans des sédiments d'eau douce, en Lettonie.
Ses restes se composent d'une mâchoire
inférieure quasi complète et du
jugal (os externe du crâne situé
juste au-dessous de l'orbite d'oeil).
Des fragments de crâne, une clavicule,
et une partie de l'ilium complètent le
fossile.
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Main
à cinq doigts
Cinq est peut-être le nombre de doigts
mécaniquement idéal pour
les tétrapodes qui se servent de leurs
membres pour marcher, et non pour nager. Mais
peut-être cette réduction du nombre
de doigts n'est-elle que contingente et opportuniste.
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Absence
d'os internasal
Sans raisons connues, cet os disparaît.
Il constituait peut-être une zone de fragilité
le long de la ligne médiane du museau.
Cependant, le fait est que sa disparition permet
de suivre la trace phylogénique de ses
descendants.
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Loxomma

Cet
amphibien primitif, comme ses proches cousins
Baphetes et Megalocephalus,
ont une classification bien incertaine.
Ces prédateurs du Carbonifère
sont néanmoins parmi les plus anciens
vrais tétrapodes connus.
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Ichthyostega

Les
anciennes reconstitutions d' Ichthyostega
le montrent toujours campé sur ses 4
pattes, comme un marcheur terrestre. Actuellement,
grâce à la découverte d'Acanthostega
et un réexamen d'Icthyostega, on est
certains que les pattes sont apparues chez des
animaux aquatiques, qui s'en servaient d'abord
pour pagayer, puis plus tard pour marcher au
fond de l'eau entre les plantes aquatiques,
avant de s'adapter à la marche sur terre,
où le poids de l'animal compte :
- Ses membres antérieurs sont incapables
de flexion-extension - ses postérieurs
sont des palettes natatoires. Ichthyostega
se déplaçait tel un phoque.

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Reptiliomorphes

Prémaxillaires
réduits
Les prémaxillaires sont proportionnellement
plus petits chez les reptiliomorphes que chez
les autres tétrapodes. Même s'ils
partagent ce caractère, les différents
groupes de reptiliomorphes ne sont peut-être
pas apparentés.
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Lissamphibiens

-
Dents articulées sur petit pédoncule.
- Peau perméable, fine et humide, permettant
une respiration cutanée.

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Temnospondyles

La
structure générale, le crâne,
et notamment les dents pédicellées
bicuspides des temnospondyles ressemblent fortement
à ceux des anoures et salamandres actuels,
ce qui les situe parmi les très proches
parents des premiers lissamphibiens, ou "batraciens
modernes".
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Cette
lignée mènera vers les Amphibiens
modernes, représentés actuellement
par 3 ordres et plus de 4 000 espèces.
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Quelques
genres : Eryops, Dendrerpeton |
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Lissamphibiens |
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Sacrum
à deux vertèbres
Le sacrum est maintenant composé de deux
vertèbres et non d'une seule. Ce sacrum
renforcé permit sans doute une augmentation
du poids et de la taille de ces animaux.
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Seymouriamorphes

A
cause de son absence de ligne latérale
et ses forts membres, Seymouria
a longtemps été considéré
comme le plus ancien amniote et semblait être
terrestre.
Actuellement, par d'autres caractères,
comme l'absence d'os supraoccipital, nous savons
que Seymouria et apparentés n'étaient
pas des amniotes, mais des animaux dont les
embryons croissaient dans l'eau tout comme les
amphibiens modernes.
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Anthracosaures

Ce
groupe tout comme celui de Seymouria
est très proche des ancêtres des
reptiles. Selon les différents auteurs,
il est soit classé parmi les reptiliomorphes,
comme taxon frère, soit comme groupe
englobant les reptiliomorphes et les amniotes.
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Amniotes
Les oeufs amniotiques sont protégés
par une membrane souple (coquille rigide parfois)
semi-hermétique, qui évite le
desséchement. Une membrane interne, l'amnion,
entoure l'embryon ainsi que son sac vitellin
qui le nourrit. L'allantoïde contient les
déchets organiques.
La conquête de la terre ferme et des
milieux secs, par des vertébrés
déjà pourvus de pattes, peut commencer.
Comme les arthropodes et mollusques avaient
déjà conquis tous les milieux
secs, les premiers vertébrés indépendants
du milieu humide auront naturellement tout un
choix de croustillants invertébrés
à gober.
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Sauropsides

Deux
ouvertures caractéristiques sur le palais:
les fenêtres suborbitaires. On
ne connaît toujours pas la fonction de
ces ouvertures. Les parareptiles primitifs étaient
dépourvus des caractères servant
à distinguer les autres sauropsides.
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Synapsides

- 1 Fenêtre temporale latérale
(primitivement entourée par 3 os)
- Occiput large et positionné postérodorsalement
(chez d'autres amniotes primitifs, les os endochondraux
de la cage céphalique formaient une surface
plus étroite, plus ou moins verticale.
- Pubis à bord antérodorsal long
et strié.
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Diadectomorphes

Dernier
et plus grand groupe de tétrapodes anamniotes,
ils vécurent dans le Pennsylvanien et
le Permien inférieur. Comme Seymouria,
ils avaient des voûtes neurales enflées.
Pendant longtemps, les diadectomorphes ont eux
aussi été soupçonnés
être des amniotes, mais toutes ces conclusions
ont été rejetées. Néanmoins,
il y a de fortes éléments pour
penser que ce sont les plus proches parents
connus des amniotes (ou leur taxon frère).
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De
cette lignée émergeront tous les mammifères.
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Trois
genres connus : Diadectes, Limnoscelis
et Tseiajaia
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Détails sur Mammifères |
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Romeriidés
Dents de la mâchoire supérieure
ressemblant à des canines. Caractéristique
commune aux Captorhinidés et aux Sauropsides
plus évolués, ces dents leur permettaient
peut-être de mordre différents
aliments, animaux ou plantes.
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Diapsides

Deux
ouvertures derrière chaque orbite, appelées
fenêtres temporales - ou fosses
temporales -, qui constituent un point d'attache
pour les muscles des mâchoires. La forme
de ces fenêtres est différente
selon les groupes de diapsides.
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Captorhinidés

Hylonomus,
minuscule animal ressemblant à un lézard,
et Paleothyris, sont parmi les tout
premiers sauropsides connus.
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Parareptiles

Anapsides
et apparentés disparus
-
Crâne anapside (sans ouvertures).
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De
cette lignée émergeront tous les chéloniens
(tortues).
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Archosauromorphes
Une ouverture antéorbitaire
(ou préorbitale) située entre
l'orbite et la narine, de chaque côté
de la face.
Elle est encore bien visible sous une forme
réduite chez certains oiseaux actuels,
mais a disparu chez les crocodiles modernes.
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Ornithodires

Articulation
mésotarsienne:
Les dinosaures et animaux apparentés
(oiseaux et ptérosaures), étaient
pour la plupart des archosaures bipèdes
dont la caractéristique commune était
d'avoir une articulation de la cheville simple
et semblable à une charnière.
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Crocodylomorphes

& Archosaures apparentés disparus
Articulation
crurotarsienne:
L'astragale reste fonctionnellement associé
à la jambe et le calcanéum passe
plus distalement et s' associe fonctionnellement
au pied.
L'essentiel de la rotation articulaire se réalise
donc entre les tarsiens proximaux (l'astragale
et le calcanéum).
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Lepidosauromorphes

&
Diapsides éteints
Ce
groupe n'est pas un taxon. Il comprend tous
les groupes de Diapsides vivants ou disparus,
à l'exclusion des Archosauriens à
gauche...
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De
cette lignée émergeront tous les crocodiles,
caïmans, alligators, et le gavial.
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De
cette lignée émergeront tous les lézards,
serpents et iguanes actuels.
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Détails sur les Squamates |
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Dinosauriens

Position
droite des pattes.
De posture érigée et non rampante,
les membres soutenaient directement le poids
du corps, à l'instar des mammifères.
Une économie d'énergie et un gain
d'efficacité appréciables qui
leur permit et une grande vitesse de déplacement,
ou une augmentation notable de taille pour d'autres,
une activité débordantes pour
tous.
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Eoraptor

Eoraptor
est peut-être le plus ancien dinosaurien
connu, mais en tous les cas un très proche
des premiers dinosaures.
Comme très souvent, cette créature
a en l'état des connaissances une situation
phylogénique incertaine.
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Ptérosaures

& Ornithodires éteints
Animaux
volants dont l'aile était constituée
d'une fine membrane de peau s'étendant
du 4me doigt extrêmement long, jusqu'aux
pattes postérieures.
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Dinosaures
a. Absence d'os postfrontal.
b. Longue crête
sur l'humérus et le tibia.
c. 3 phalanges au
plus sur le 4me doigt (lorsqu'il est présent).
d. Au moins 3
vertèbres sacrées (reliées
à la ceinture pelvienne).
e. Crête
au-dessus de l'acetabulum (cavité des
os du bassin), qui est ouvert, recevant la tête
du fémur.
f. Tête
du fémur arrondie, tournée vers
l'intérieur, articulée sur le
bassin.
- Astragale prolongé d'un appendice projeté
vers le haut.
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Saurischiens

Ethymologiquement
"bassin de lézard" :
Le pubis des saurischiens primitifs, tout comme
celui des amniotes, était resté
incliné vers l'avant, ce qui les
distingue des dinosaures ornithischiens.

-
Cou allongé.
- 2me doigt plus long que les autres.
- Os percés de cavités contenant
des poches d'air reliées aux poumons.
- Tous les dinosaures saurischiens avaient à
l'origine des mains aptes à saisir les
objets, grâce à la présence
d'un pouce opposé aux autres doigts et
d'un deuxième doigt allongé.
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Ornithischiens

Ethymologiquement
"bassin d'oiseau" : au contraire
des saurischiens, les ornithischiens avaient
le pubis rejeté vers l'arrière,
comme chez les oiseaux, bien que ces derniers
ne dérivent pas des ornithsichiens.

Leur
caractère le plus remarquable est la
présence d'un os prédentaire à
l'avant de la mâchoire, permettant un
déplacement des os dentaires de la mâchoire
inférieure.
Utile sans doute pour mieux mâcher leur
nourriture végétarienne.
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Herrerasaurus

&
autres dinosaures primitifs
Ce
groupe n'est pas un taxon. Il comprend tous
les individus dinosauriens très primitifs,
à la classification incertaine, qui n'ont
pas été assimilés ni aux
Ornithischiens ni aux Saurischiens.
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Théropodes
Les
théropodes reposent le poids du corps
sur trois doigts seulement, le premier orteil
n'atteignant pas le sol. Le doigt du milieu,
le plus long des trois, portant la majeure partie
du poids.
Les théropodes primitifs, les Cératosaures,
sont connus dès le Jurassique supérieur.
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Tétanoures

-
Rangées de dents ne se prolongeant pas
au-delà du postérieur de l'ouverture
antéorbitale.

-
Présence de seulement trois doigts
à la main.
- Vertèbres dorsales procoeles : chez
les tétanoures apparut une queue plus
rigide qui facilitait peut-être les changements
de direction en pleine course.
Ce furent les prédateurs terrestres dominants
dans la plupart des écosystèmes
du Jurassique et du Crétacé.
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Cératosaures

&
autres théropodes primitifs
Ce
groupe n'est pas un taxon. Il comprend tous
les individus dinosauriens théropodes
apparentés, à l'exclusion du taxon
des tétanoures, à gauche.
Les Cératosaures, littér. «
lézards à cornes »,
étaient des carnivores bipèdes,
possédant des cornes comme le nom l'indique.
La plupart possèdaient des mâchoires
en forme de bec, des dents petites mais pointues
et des membres antérieurs armés
de griffes aiguisées.
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Sauropodomorphes

Littéralement:
«Formes à pieds de lézard».
- herbivores bipèdes ou quadrupèdes
- petite tête, long cou et très
longue queue. Ils vivaient probablement en troupeaux.
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Parmi
les tétanoures primitifs : Spinosaurus
, les Megalosaurus, Allosaurus
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Parmi
les sauropodomorphes : Plateosaurus, Diplodocus,
Brachiosaurus |
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Coelurosaures
Caractérisés
par des bras particulièrement longs,
les coelurosaures apparus au Jurassique devinrent
les plus prospères des dinosaures.
- Les grands muscles de la cuisse s'attachaient
au bassin plutôt qu'à la queue,
celle-ci devenant alors plus courte et plus
légère.
-
Les premières ébauches de plumage
: Plume cylindrique creuse, collier folliculaire
simple.
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Ce
groupe est le taxon frère des Ornithomimosaures,
à l'exclusion de ces derniers. Continuer
plus bas vers les taxons subalternes.

-
Barbes ramifiées (avec barbules) rattachées
à leur base à un calamus court.
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Ornithomimosaures

Très
longues pattes, cou allongé et bec d'oiseau,
les faisaient ressembler extérieurement
à des autruches ou autre oiseau coureur,
d'où leur nom :
imitateurs d'oiseau.

-
Barbes non ramifiées attachées
au calamus, collier folliculaire avec crêtes
barbaires différenciées.
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Allosauroïdes
& autres tétanoures

Ce
groupe n'est pas un taxon. Il comprend tous
les groupes de Tétanoure restants, excluant
le taxon à gauche...
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Maniraptores
Os
du poignet en demi-lune : Cet os inhabituel
fournit aux maniraptores la possibilité
de faire pivoter rapidement la main afin de
la plaquer, avec ses griffes, sur la proie.
Cette faculté est probablement apparue
chez les formes prédatrices, mais elle
a été conservée chez les
oiseaux, et modifiée pour voler.
-
Les plumes vraies apparaissent, leur
servant peut-être d'isolation thermique
ou pour des parades nuptiales. Les grandes plumes
des mains et des bras permirent aux maniraptores
de mieux contrôler leur direction lorsqu'ils
bondissaient, et c'est peut-être ainsi
qu'apparut le vol.
- Les barbules
s'accrochent sur les barbules adjacentes, ce
qui resserre le vexillum.
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Oiseaux

-
Queue à moins de 25 vertèbres.
La queue commence à se réduire,
les premiers oiseaux se distinguent déjà
des autres théropodes.

-
Plumes devenant assymétriques et ressemblant
aux plumes modernes.
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Dromaesauridés

&
autres maniraptors
Le
plumage n'est pas une caractéristique
exclusive au groupe des oiseaux. Des découvertes
en Chine de maniraptors non aviens le confirment.
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Tyrannosauroïdes

Une
corpulence phénoménale, à
la tête très massive, aux pattes
de coureur, et une réduction secondaire
des bras, caractérisent ce groupe de
super prédateurs.
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Quelques
genres connus:
Tyrannosaurus, Albertosaurus
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Pygostyle
Les
cinq dernières vertèbres sont
encore plus réduites et soudées
entre elles, formant une plaque osseuse, le
pygostyle.
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Ornithothoraces

Présence
de l'alule, une plume permettant de diriger
l'air vers la surface supérieure de l'aile.
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Confuciusornithidés
& autres oiseaux primitifs

Ce
groupe n'est pas un taxon. Il comprend tous
les groupes d'oiseaux éteints restants,
excluant le taxon à gauche...
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Archaeopteryx

Archaeopteryx,
(ailes archaïques) le plus vieil
oiseau connu, n'était pas l'ancêtre
direct des oiseaux modernes, mais une lignée
soeur.
Une page très détaillée
sur son évolution en suivant le lien
ci-dessous.
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Quelques
genres connus:
Confuciusornis, Changchengornis
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Détails |
Os
du pied soudés
-
Les longs métatarsiens se soudent ne
formant plus qu'un seul os, le tarso-métatarse.
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Ornithurés

-
Forte saillie sur l'os carré, pointée
vers le bec.
- Bassin très caractéristique.
- Dos comportant moins de 11 vertèbres.
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Patagopteryx

Trouvé
en Patagonie, cet oiseau se caractérise
par une réduction secondaire des ailes
: perte de l'aptitude à voler, adaptations
à la course.
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Enantiornithinés

Os
des pieds fusionnés différemment
des taxons décrits à gauche.
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Patagopteryx
deferrariisi
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Quelques
genres connus:
Eonantiornis, Enantiornis, Avisaurus |
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Carinates
La
tête arrondie de l'humérus leur
donne une grande liberté de mouvement
au niveau de l'articulation de l'épaule,
et ainsi plus de force aux battements d'ailes.
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Néornithes

-
Surfaces d'articulation des vertèbres
cervicales en forme de selle.
- Fémur portant une arête supplémentaire.
- Disparition des dents.
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Ichthyornithiformes

Oiseaux
marins, volants, déjà spécialisés,
mais séparés du groupe des néornithes
pour leur absence d'apomorphies de néornithes
(voir à gauche), notamment la présence
de fines dents pointues qui devaient les aider
à capturer le poisson.
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Hespérornithiformes

A
part ses caractères généraux,
archaïques, d'oiseau primitif (telles des
dents fines et pointues), ce taxon était
déjà hautement spécialisé
:
- pattes situées très en arrière
du corps, et ailes trop réduites pour
le vol. Os très denses, faisant penser
à des aptitudes innées pour la
plongée.
Il utilisait sans doute ses spécialisations
pour nager et plonger avec efficacité,
à la poursuite de ses proies.
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Ce
groupe apparut au Crétacé et se diversifia
rapidement, il inclut tous les oiseaux modernes.
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Ichthyornis
sp.
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Quelques
espèces :
Enaliornis, Pasquiaornis, Hesperornis
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Il
n'y a pas de consensus phylogénique sur les
oiseaux. Les fossiles d'oiseaux sont très rares
et semblent avoir, du moins provisoirement, marqué
leurs limites. D'autres analyses sont en cours. La
phylogénie simplifiée ci-dessous est
inspirée des récents travaux de datation
moléculaire de 1990 de
Sibley-Ahlquist, basée
sur l'hybridation ADN-ADN de génomes entiers.
|
Néognathes
- Structure du palais particulière: palais
mobile et réduction de quelques os
- Syrinx : organe phonateur de structure plus
ou moins complexe, constitué de membranes
situées à la jonction de la trachée
et des bronches, que contrôlent des muscles
spécifiques. |
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Neoaves

Délétion
du codon 5 dans le gène RAG-1.
(Groth & Barrowclough 1999)
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Galloanserae

Anseriformes,
Galliformes, Craciformes composent ce taxon.
Le groupe des canards, oies et cygnes est maintenant
considéré, avec les dindes, faisans
et coqs, comme un taxon frère des Neoaves.
Les analyses d'hybridation ADN-ADN de Sibley
& Ahlquist sont corroborées par d'autres
études, telles celles de Waddell (1999)
sur l'ADNmt, de Zusi & Livezey (2000) sur
la morphologie crânienne ; de Johnson
(2001) sur le cytochrome b, ainsi que celles
de Müller & Weber (1998) sur la musculature
de la langue.
|
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Struthioniformes,
Tinamiformes

L'ancienne
classification séparant les Palaeognathes
(= vieille mâchoire), basée
sur des caractères du palais, semble
plus ou moins confirmée par les analyses
moléculaires. Mais hormis ce taxon, tout
le reste est sujet à de vives discussions
parmi les spécialistes.
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Quelques
espèces :
Canards, Cygnes, Faisans, Coqs, Paons,
Hoccos, Mégapodes
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Quelques
espèces :
Autruches, Emeus, Casoars, Kiwis et Tinamous
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Ciconiides
Selon
cette classification, l'ordre est étendu
à 6 taxons, incluant les flamants.
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A
partir de ce taxon nous allons détailler
certains aspects illustrant les polémiques
pouvant avoir lieu lorsque différentes
études semblent contredire d'autres travaux.
Ils illustrent aussi combien la convergence
évolutive et/ou l'aspect extérieur,
peut induire en erreur même les spécialistes.
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Ciconiidés
-
Réduction de l'appareil vocal (Syrinx)
par l'absence de la musculature spécialisée.
- Très grands voiliers, aux ailes de
très grande envergure.
- Très grande taille.
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Threskiornithidés

-
Face dépourvue de plumes
- 11 rémiges primaires
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Phoenicopteridés

-
Bec adapté au filtrage de l'eau vaseuse
qu'ils pompent d'abord dans leur gosier puis
filtrent ensuite avec les denticulations cornées
situées sur les côtés des
mandibules. Ils avalent ensuite avec leur langue
les fines particules comestibles.
- Pattes et cou extrêmement longs.
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Tous
les autres...

Ce
groupe n'est pas un taxon. Il comprend tous
les groupes d'oiseaux restants, excluant ceux
cités à gauche...
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Ce
taxon est le groupe frère des Threskiornithidés.
Il inclut 4 sous-familles très diversifiées,
regroupées en 2 taxons.
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La
famille est divisée en deux sous-familles:
les Ibis avec 26 espèces, et les Spatules,
avec 6 espèces, dont
:
Ibis sacré, Ibis noir, Ibis huppé,
Spatule blanche, Spatule d'Afrique, etc.
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La
famille des Flamants comprend un seul genre de 5 ou
6 espèces :
Phoenicopterus Jamesi, P. andinus, P. chilensis,
P. minor, P. ruber
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La
morphologie du pouce, très réduit,
et d'autres détails du squelette, rassemblent
ces deux groupes :
- Allongement de la première phalange
du doigt interne ; cloison nasale séparant
les narines incomplète ; fusion des os
maxillo-palataux ; renforcement des tendons
plantaires du pied ; absence d'hyporachis le
long de chaque plume ; longs caecums de chaque
côté de l'intestin ; glande uropygienne
nue.
- Duvet bouffant ; mode particulier d'apparition
des plumes chez les jeunes ; habitude de déféquer
sur leurs pattes pour se rafraîchir. Les
premières études moléculaires,
par hybridation ADN/ADN (Sibley & Ahlquist,
1990) semblent confirmer cette parenté
entre les Vautours américains et les
Cigognes.
Les auteurs notaient à l'époque
: « Il y a déjà plus
d'un siècle que Garrod (Garrod, 1873;
Garrod, 1874) attira l'attention sur les similitudes
entre les vautours du Nouveau Monde et les cicognes.
Et plus de vingt ans sont passées depuis
les travaux de Ligon (1967) Il semble établi
que les vautours américains (Cathartidae)
sont bien plus proches des cigognes que des
oiseaux de proie diurnes (Falconiformes, incluant
vautours africains et asiatiques). »
Dautres études, notamment anatomiques
(Griffiths, 1994) remettent en cause cette séparation,
et considèrent encore les Falconiformes
comme un groupe monophylétique incluant
les Cathartes. Ces conclusions, basées
sur des données de morphologie du syrinx,
paraissent néanmoins trop dépendantes
du seul organe étudié.
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Cathartinés
(position incertaine)
Ce
taxon comprend les 5 genres et 7 espèces
de vautours américains :
- Narines communicantes très largement
ouvertes, non protégées par un
étui corné (rendant probablement
leur odorat plus efficace)
- Cou et tête dénudés
- Ne fabriquent pas de nids.
Tous
sont charognards et solitaires, bien que se
réunissant parfois en colonies autour
des mêmes proies. Ils semblent repérer
leurs proies à l'odorat.
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Ciconiinés

-
Bec puissant et pointu, longues pattes.
- Queue à 12 rémiges,
- Ailes à 12 rémiges primaires
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Pélicaninés

-
Bec démesuré, caractérisé
par sa poche extensible, portée entre
les deux branches de la mandibule inférieure,
qui leur sert de filet pour capturer les poissons
dont ils se nourrissent.
- Les pélicans sont parmi les plus lourds
et grands oiseaux volants. Excellents voiliers
et planeurs, notamment grâce à
l'envergure de leurs ailes et la pneumatisation
de leur corps.
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Balaenicipitinés

-
Bec large et étrange, à nul autre
pareil.
- Tête massive.
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Les
taxon des cigognes, avec 6 genres et 19 espèces
: Anastomus, Ciconia, Ephippiorhynchus, Jabiru,
Leptoptilos, Mycteria
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La
famille des Pélicans comporte 6 espèces
en un seul genre :
Pelecanus sp.
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Le
taxon du Bec-en-sabot ne comprend qu'une seule espèce:
le Balaeniceps rex
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Cathartinés
ou CATHARTIDÉS (position incertaine)
L'absence
de cloison séparant les narines et l'état
rudimentaire du doigt postérieur des serres sont
les détails anatomiques évidents qui distinguent
les Cathartinés, ou Vautours américains
(Condors, Sarcoramphe roi, Urubus) des Vautours de lAncien
Monde (Afrique, Asie, Europe) : Leur
ressemblance est seulement superficielle. Cest
probablement un exemple dévolution convergente,
par occupation dune niche écologique similaire.
En effet, de nombreux détails anatomiques, morphologiques
(Garrod, 1873; Garrod, 1874; Friedmann, 1950; König,
1982), biochimiques (Jacob, 1983) ou comportementaux,
rapprochent les Vautours américains aux Cigognes
actuelles. Néanmoins, de très récentes
études phylogéniques (p.e. Ericson et
al. 2006 et Gibbs et al. 2007) concluent que les cathartes
ne sont pas plus apparentés aux Ciconiidés
qu'ils ne le sont respectivement des Accipitridés
! Une proposition provisoire serait de les classer,
jusqu'à de plus précis indices, comme
taxon indépendant en créant l'ordre des
Cathartidés. La controverse continue. |
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Condor
des Andes
Condor de Californie

Deux
parmi les plus lourds et grands voiliers du
monde.
- Poids: plus de 12 kg.
- Taille: 1,40 m.
- Envergure: 3,20 m.
Le Condor de Californie, autrefois répandu
de la Colombie-Britannique jusqu'à la
Floride, est aujourd'hui proche de l'extinction,
avec un effectif d'à peine 300 individus.
La moitié
vivent en "liberté", mais tous
numérotés et sous haute surveillance...
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Vautour
royal

-
Couleurs chatoyantes sur la tête et le
cou.
- Poids: 4 kg.
- Taille: 80 cm.
- Envergure: 2,10 m.
Forêts tropicales, savanes d'Amérique
Centrale et du Sud.
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Urubu
à tête rouge, à tête
jaune, et Grand Urubu

-
Aspect au repos similaire au dindon domestique.
- Poids: 3 kg.
- Taille: 60 cm.
- Envergure: 1,75 m.
- Principalement nécrophage, mais grand
mangeur d'oeufs.
Très
répandus dans les zones tempérées
du Nord au Sud des Amériques.
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Urubu
noir

-
Couleur entièrement noire.
- Envergure: 1,45 m.
Répandu du Nord au Sud des Amériques.
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Deux
espèces :
Vultur gryphus (au-dessus)
et Gymnogyps californianus
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Une
seule espèce :
Sarcoramphus papa
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Trois
espèces :
Cathartes aura, C. burrovianus et C. Melambrops
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Une
seule espèce :
Coragyps atratus
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Sources
:
American Scientific, Science, La Recherche
Pour de plus complètes phylogénies, consulter
The
Tree of Life Web Project
Voir aussi réf. articles divers et autres ouvrages:
Lecture sciences
Sur les Ciconiidés : http://www.mnhn.fr/mnhn/oseb/these/texte_partie1-1.html
Sur les vertébrés :
http://www.palaeos.com

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