Tout à fait, ce sont des hypothèses, qui ne sont plus si farfelues vu les progrès des manipulations génétiques.
Citation:
Question schmilblick : La dame plus haut évoque la possibilité d'une séquence adn insérée à dessein, du bout des lèvres oui, mais surtout elle cause de "fonction", alors évidemment ça me fait penser à un code informatique, en base 4 (acgt) au lieu du binaire (0,1) traité par les processeurs. J'imagine que c'est plus compliqué que ça, ou même que ça n'a absolument rien à voir (?)
Je ne m'étais pas attardé sur ses propos concernant l'origine éventuellement humaine de ce virus. Ce sont d'autres propositions plus loin que je trouvais intéressantes à écouter (parmi pas mal de propositions personnelles et très discutables sur la santé en général), et puis son sourire narquois, glaçant et si coquin et humain... brrrr. Ca fait peur et chaud au coeur.
Non,
je ne sais pas du tout ce qu'elle veut spécifiquement dire par
"fonctions (*) + au bon endroit entre 2 sites + l'endroit de la coupure tombe bien", ... j'ai supposé soit qu'elle avait une ide précise en tête soit qu'elle se référait à des fonctions (traduction-transcription, synthèse de protéines) aux conséquences bien particulières mais qu'elle n'a pas explicitées (lesquelles ? elle n'a pas eu le temps, interrompue par la journaliste qui a fini sa phrase à a place : "(l'endroit de) "la coupure tombe bien"... mais on n'en saura pas plus). Sinon, il est plutôt normal qu'un virus qui arrive à se faire dupliquer par nos cellules pulmonaires p.e. ait des séquences génétiques avec "
des fonctions"... Ne serait-ce que les fonctions permettant la reconstitution fidèle de son enveloppe-capside aux clés de fixation bien spécifique, etc. (Sans fonctions = rien, le virus disparaît de la planète sans descendance).
D'une certaine manière, toutes les fonctions d'un virus lui permettent de se dupliquer à (quasi) l'identique grâce à une cellule infectée, rien de plus. Les conséquences néfastes (ou fastes car ça arrive aussi), maladies et autres conséquences pour l'organisme infecté ne sont qu'un accident, des effets secondaires de cette "ambition" primaire unique du virus: se répliquer, plutôt ici que là et sous diverses modalités. Les micro-variations entre générations virales sont elles aussi des accidents. Le virus n'a évidemment aucune volonté ni ambition - mais il n'a pas non plus pour fonction de faire du mal ni du bien à l'hôte. Ce sont les conséquences mal ou bien heureuses du viral sur le biotique.
Du coup, sa mystérieuse proposition (sur environ une minute de temps de récit), j'ai passé par dessus: cela m'a semblé anodin, décoratif, vague, trop flou et général. Mais peut-être était-ce crucial et a-t-elle une idée précise de ce qu'elle voulait dire, ca ? Car elle fut interrompue par la journaliste.. Dommage. Il vaut donc mieux fouiner sur le net pour des compléments, voire des scoops. Si tu en trouves, je suis preneur car ouvert d'esprit.
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(*) ca peut avoir un côté chiant ces détails sémantiques et de philo-évolutive, mais ce n'est pas inutile de rappeler que - en réfléchissant bien -, même le mot fonction est inapproprié où que ce soit dans la ToE sans dieux ni chez un virus, pour ses fonctions de fixation, insertion, et utilisation de la cellule pour sa reproduction etc.
Le virus n'a même pas pour fonction principale de se reproduire.
C'est parce qu'il a acquis/hérité/développé les mécanismes lui permettant de se reproduire grâce à des cellules-tiers, qu'il se perpétue malgré sa relative simplicité. Une réflexion inversée à toujours farder en tête pour tout procédé. Même si nos propos par écrit trahissent cette idée fondamentale "sans projet". La ToE n'incorpore pas le moindre projet intelligent, seule la main de l'homme peut modifier le vivant avec des projets (insérer des fonctions, sélectionner des formes/lignées, etc.) en tête, se servant de mécanisme similaires à ceux de la nature.
Fonctions est un terme utilitaire sur ce qui "a fonctionné"
<=> qui a permis au dit mécanisme (**) ou bout de tissu cellulaire, de se perpétuer avec succès (ex en simplifiant: la forme/organe pénis a été fonctionnelle/efficace pour la fécondation interne et/ou hors de l'eau, donc la bite se perpétue majoritairement chez les organismes hors de l'eau). Bref.
"Fonctions d'une séquence génétique" pourrait/devrait être mis entre guillemets, car au mieux cela code in-directement des protéines, auxquelles l'évolution peut trouver des fonctions (fonctions = des conséquences utilitaires vs succès reproductif). Hormis sous intervention, ambition et volonté humaine, tout cela s'est fait sous contraintes évolutives-sélectives - sans aucune intelligence, ni projet ni fonctionnalité distale.
(**) même reproche pour le mot "mécanisme". Mais si on pinaille ainsi pour tout terme symbolique loué pour la biologie, on finit par ne plus pouvoir exprimer la moindre chose. Faut faire avec. De plus, ce genre de pinaillements passent très très mal à la télévision...