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Scorpions

La colonne la plus claire, à gauche, est celle qui trace la phylogénie suivie. A sa droite, de plus en plus foncées, les lignées soeurs de moins en moins apparentées.
Les taxons disparus sont en rouge, signalés par ce sigle:

     

 

 

Des Protostomiens aux Frelons
ou l'intermédiare structural par excellence

« Il nous faut voir désormais la Terre, qui nous semblait immense, dans son exiguïté. Nous vivons en système clos, totalement dépendants de la Terre et dépendant les uns des autres, et pour notre vie et pour la vie des générations à venir. Tout ce qui nous divise est infiniment moins important que ce qui nous unit. Nous croyons vrai, à la lettre, que l'Homme ne gardera la Terre pour foyer que si nous écartons enfin ce qui nous divise.»
Message aux "trois milliards et demi d'habitants de la planète Terre", signé par 2200 savants et remis le 11 mai 1971 à U. Thant, secrétaire général des Nations Unies à l'époque.

 

Remonter
EcdyzosoaEcdysozoaires
Perte de cuticule : lorsqu'ils grandissent, ils abandonnent leur squelette externe, appelé cuticule.
Cette mue permet aux ecdysozoaires de se métamorphoser : leur corps se transforme au cours de la croissance.
 

Arthropodes

Appendices segmentés donnant naissance aux pattes et pièces buccales.
- Corps couvert d'un revêtement plus ou moins épais, formé de chitine : l'exosquelette.
- Gonades non segmentées.
- Disparition complète des cils vibratiles.

 

Onychophores

Peripatus

& autres groupes

Ces animaux sont parfois regroupés sous le nom de Pararthropodes, (groupe probablement paraphylétique) en considération de leurs similitudes avec les arthropodes et les annélides: les Tardigrades présentent des caractères d'annélides (parapodes modifiés) et d'arthropodes (cuticule, organes sensoriels, hémocoele) et les Péripates (organes excréteurs annélidiens, trachées et cuticule des arthropodes).

 

Nématodes

& autres groupes

 

 

Lophotrochozoaires

Ce groupe réunit les organismes ayant un lophophore et ceux ayant une larve trochophore.
Les larves des trochophores sont toutes similaires: créatures microscopiques arrondies, le milieu de leur corps est entouré de cils fins et elles sont toutes nageuses.

 

  DétailsEn construction permanenteEn construction permanente
Ancêtres Proarthropodes : Similarité de tous les appendices postoraux, dont aucun n'est masticateur.
Euarthropodes : Spécialisation des appendices postoraux.
 
Antennates : 1 ou 2 paires d'antennes.
- Appendices masticateurs par paires: mâchoires et mandibules.
- Yeux latéraux avec cônes cristallins.
- Tête constituée de 6 segments soudés.
 

Tetraconates

Hexapoda & Crustacea
Le terme Tetraconata est proposé comme nom propre, en allusion à la grande similarité et à la structure très conservée du cône cristallin tétrapartite de l'ommatidie des Insectes et des Crustacés.

 

Myriapodes

- Tronc constitué de nombreux segments, dont chacun porte 1 à 2 paires d'appendices locomoteurs uniramés.
- Diplopodie : caractère fondamentalement double de chaque segment.
Des recherches sont en cours sur ce groupe - probablement paraphylétique - qui éclaireront sur sa phylogénie et ses relations avec les groupes frères Hexapoda, Crustacea.

 

Chélicérates

- Chélicères : paire d'appendices situés dans la région antérieure de la tête et comptant un petit nombre d'articles.
- Prosome portant les appendices à fonction locomotrice, préhensile, masticatrice et sensorielle.
- Opisthosome, ou abdomen, à 13 segments plus ou moins visibles, dont les appendices sont absents ou très modifiés et peu nombreux.

 

Trilobitomorphes

- Corps divisé longitudinalement en 3 parties: 1 lobe médian ou rachis et 2 lobes latéraux portant les appendices.
- Céphalon pourvu d'une protubérance médiane (glabelle) et 2 lobes latéraux (joues) qui portent 2 yeux composés et 1 paire d'antennes.
- 2 à 44 segments au thorax possédant chacun 1 paire d'appendices latéraux.
- Membres biramés servant à la respiration et la locomotion.
- Pygidium formé de segments soudés entre eux.

 

 En construction permanenteEn construction permanente

Tetraconates
Classiquement, les Myriapodes sont considérés comme les plus proches parents des Hexapodes mais ce point de vue a récemment été remis en question par des analyses moléculaires, du développement, et de la morphologie fine :
- Les ommatidies des Insectes et des Crustacés sont clairement homologues, tandis que les yeux latéraux des Chilopodes et Diplopodes (= Myriapoda) sont profondément différents.
- L'organisation des neurones précocement différenciés dans la chaîne ventrale correspond bien chez les Insectes et les Crustacés, mais diffère chez les Chilopodes.
- Des neuroblastes sont visibles chez les Insectes et les Crustacés, mais ils manquent chez les Myriapodes. Des marqueurs moléculaires comme le produit du gène even-skipped montrent un profil d'expression semblable chez les Insectes et les Crustacés.
La conclusion qui se dessine, bien que le résultat de ces dernières recherches soit en contradiction avec d'autres, est une réunion des Insectes et des Crustacés dans un groupe monophylétique.

Hexapodes
Thorax à 3 segments, chacun portant une paire de pattes.
 
- Apparition de cerques filiformes.
- Ensemble supplémentaire de 9 tubules simples dans l'axonème du sperme.
 

Insectes

Ectotrophes
Pièces buccales externes, en avant de la capsule céphalique.

 

Diploures

( Diploos = double ; oura = queue)
- Pattes à 5 segments
- Yeux absents.
- Absence de tentorium.
- Muscles et pivots particuliers dans les pattes.
· Abdomen à 10 segments.
- Segments 2 à 7 portant vésicules exertiles et petits styles latéraux.
- Gonopore des 2 sexes débouchant dans poche située sur le 8me segment.
- Paire de cerques terminaux d'aspect très variable.
- Anus sur 10me segment.
- Longues antennes segmentées.

Entognathes

Collemboles & Protures

- Pièces buccales internes, dans une cavité de la capsule céphalique.

 

Crustacés

- 2 paires d'antennes: antennules sur 2me, antennes sur 3me segments.
- 3 paires de pièces masticatrices: 1 paire de mandibules sur 4me, 1 paire de maxillules sur 5me et 1 paire de vrais maxilles sur 6me segments de la tête
- Région présegmentaire: l'acron, soudant tête au thorax.
- Chaque segment du tronc, à nombre de segments variable, porte originellement une paire d'appendices biramés bifurquant à partir de la base, ou protopodite : l'endopode (membre intérieur) et l'exopode (membre extérieur)
- Pleurites réunissant latéralement les 2 plaques, tergite et sternite (respectivement dorsale et ventrale), qui recouvrent chaque segment
- Abdomen souvent terminé par un telson non segmentaire.
- Organes excréteurs représentés par des glandes antennaires et maxillaires.
- Développement indirect (forme initiale: nauplius)
- Respiration branchiale: extension de la paroi du corps à l'emplanture des pattes faisant fonction de branchies.
- Sexes généralement séparés.

 

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Insectes
- Absence de musculature à partir du 1er segment des antennes.
- Organe de Johnston sur les pédicelles (2me segment) des antennes : organe composé de cellules sensorielles détectant le mouvement du flagellum.
- Tarses subsegmentées.
- Ovipositeur formé par les gonaphyses des segments 8 et 9.
- Filament terminal annelé s'étendant à partir de l'extrémité de l'abdomen (11me segment). Secondairement disparu chez la plupart des groupes d'insectes.
- 2 yeux à facettes, ou ommatides.
- 3 paires de pièces buccales: mandibules, mâchoires et lèvre inférieure.
- Barre transversale formant un tentorium postérieur à l'intérieur de la tête.
- Abdomen composé de 11 segments.

Dicondylles
Mâchoires pourvues de 2 processus articulaires.

 

Ptérygotes
Apparition d'une paire d'ailes aux 2me et 3me segments thoraciques.
Le vol battu donne aux insectes la première conquête des airs. Par la suite, et dans l'ordre, les ptérodactyles, les oiseaux puis les chiroptères, acquerront eux aussi le vol battu.
Les exocets, ou poissons volants, ont eux aussi inventé indépendamment un vol battu et dirigé, dérivé de la nage, mais ce sont de courtes escapades dans les airs puisque leur système respiratoire les rend dépendants de l'eau.

 

 

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Ephéméroptères

Cet ordre d'insectes est sans doute le plus archaïque parmi les insectes volants.
Comme les libellules (Odonates), ils sont incapables de plier leurs ailes longitudinalement sur le corps lors du repos, à cause de leur articulation vétuste.

 

Zygentomes

- 1re apparition de mâchoires pourvues de 2 processus articulaires.
- Abdomen terminé par 2 cerques courts plus un cerque médian.
- Yeux atrophiés et séparés.
- Segments thoraciques élargis (préfigurant peut-être les ailes).
- Stades larvaires identiques à l'imago.
- Ecailles sur le corps.

 

Archaeognathes

- Du Grec Arche = commencement et gnathos = mâchoire.
Caractères primitifs: mandibules monocondyliques (à une seule attache avec la capsule céphalique). Les autres insectes ont tous 2 condyles (dicondyles).

- Segments abdominaux portant des stylets, petits appendices mus par des muscles (peut-être les vestiges d'anciens membres).
- Musculature spécialisée de l'abdomen, qui leur permet des sauts par une rapide torsion vers le bas de l'abdomen.
- Abdomen terminé par 2 cerques plus un très long cerque médian.
- Yeux bien développés et contigus.
- Corps finement chitinisé.
- Stades larvaires identiques à l'imago.

 

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Néoptères
Sclérites articulés à la base des ailes leur permettant de placer celles-ci à plat ou en toit sur l'abdomen.

 
Eumétaboles
La topologie qui suit est basée sur l'analyse des séquences SSU ARNr, par Flook et Rowell, 1998.
 

 

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Hemiptéroïdes

Osteostraci

ou Paranéoptères
- Champ jugal moyennement développé, pourvu d'une seule nervure parfois ramifiée.
- Pièces buccales toujours modifiées constituant souvent un appareil piqueur-suceur
- Tubes de Malpighi peu nombreux (4 en général)
- Développement hétérométabole
- Concentration des ganglions nerveux abdominaux plus ou moins fusionnés entre eux ainsi qu'avec les ganglions thoraciques
- Absence de cerques.

 

Polynéoptères

- Champ jugal, ou lobe anal (vannus) des ailes postérieures bien développé, présentant de nombreuses nervures.
- Pièces buccales broyeuses jamais modifiées.
- Nombreux tubes de Malpighi.
- Caecum gastrique à l'intestin moyen.
- Glandes salivaires importantes.
- Ganglions nerveux abdominaux toujours séparés.
- Développement hétérométabole-hémimétabole
- Cerques terminaux.

 

Odonates

- Ailes antérieures à réseau de nervation très dense
- Très courtes antennes
- Grands yeux composés de jusqu'à 30 000 ocelles
- Pièces buccales broyeuses puissantes cachées sous le labium et munies de denticules
- Ptérothorax résultant de la fusion des méso et métathorax, aux puissants muscles alaires et importants sacs aériens
- Abdomen long et fin dont l'extrémité présente une pince formée par 2 cercoïdes et une lame supra-anale (mâle)
- Appareil reproducteur mâle comportant un " pénis " néoformé à partir d'ébauches larvaires au niveau des 2me et 3me sternites abdominaux.

 

 

Ordres de ce taxon:
Psocoptères, Phthiraptères, Thysanoptères, Hémiptères

Ordres de ce taxon:
Plécoptères, Zoraptères, Embidiidés, Phasmides, Orthoptères, Grylloblattidés, Dermaptères, Dictyoptères

 

Libellules et Demoiselles

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Holométaboles
- Les larves présentent beaucoup de différences avec les adultes ; elles sont toujours aptères.
Typiquement, ces insectes passent par tous les stades de la métamorphose : stade larve, pupe et imago.
Les insectes holométaboles au stade nymphal sont capables de traverser les périodes défavorables sans s’alimenter et exploiter une plus grande diversité des ressources au cours de leur développement grâce à un changement de mode de vie.
- Endoptérygotes: Leurs ailes ne sont vraiment apparentes qu'à l'état d'adultes.

Hymenoptères

(Hymen = membranes)
- Ailes membraneuses et transparentes, peu nervurées, dont les postérieures sont plus petites et solidaires des antérieures durant le vol, par de minuscules crochets.

Panorpides

Antiliophora + Aphiesmenoptera

 

Coleoptères

& Strepsiptères

 

Neuroptérides

- Ailes à nervation archaïque avec de nombreuses nervures transverses dont beaucoup sont disposées parallèlement le long du bord costal.

 

 Ordres de ce taxon:
Trichoptères, Lépidoptères, Mécoptères, Siphonaptères, Diptères

 

 

Ordres de ce taxon:
Neuroptères, Raphidioptères, Mégaloptères

 

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Hymenoptères (Hymen = membranes)
- Ailes membraneuses et transparentes, peu nervurées, dont les postérieures sont plus petites et solidaires des antérieures durant le vol, par de minuscules crochets.
- Ptérostigma pigmenté, ou tégula, près de l'extrémité de l'aile ant.
- Très nombreux tubes de malpighi.
- Tête orthognathe à 3 ocelles disposées en triangle.
- Pièces buccales broyeuses passant vers le type lécheur-suceur.
- Cerveau et corps pédonculés souvent très développés.
- Coloniaux et polymorphes - mâles haploïdes et femelles diploïdes; parthénogenèse fréquente.
- Larves éruciformes ou vermiformes.
- Ovipositeur pouvant être modifié en aiguillon (femelles).
- Thorax divisé en un grand nombre de petits éléments.
A partir d'ici nous poursuivrons en mélangeant sans complexes les apomorphies ou caractères dérivés, qui nous sont familiers, avec des clés de détermination taxinomique (très utiles aux entomologistes) et des traits de comportement.

Apocrites
- Etranglement, ou pétiole, entre la partie antérieure et postérieure du corps.
- Larves apodes, ressemblant à des vers.
- Ovipositeur non aplati, mais de section circulaire.

 

Aculéates

Porte-aiguillon
Ce groupe est ainsi nommé car les femelles possèdent un dard venimeux. Mais à la différence d'autres groupes parasites portant une tarière, l'aiguillon des aculéates ne sert pas à introduire les oeufs dans la victime. Il sert d'arme paralysante, défensive ou offensive.

 

Ichneumonoïdes et taxons d'Apocrites non aculéates...

Le pétiole ainsi que l'ovipositeur des femelles sont souvent particulièrement visibles, mais parfois rétracté.
Comme pour les Symphites, ce groupe paraphylétique comprend ici l'ensemble des non-aculéates.

 

Taxons d'Hyménoptères non apocrites...

Classiquement appelés les Symphites (ou Tenthrédoïdes, ou "Mouches à scie"), ils se distinguent des autres hymenoptètes par l'absence d'étranglement entre le thorax et l'abdomen; et tiennent leur ancien nom de la forme de l'ovipositeur en dents de scie.
Les groupes constituant ce sous-ordre ne forment pas un clade mais plusieurs. Ils ne seront pas détaillés ici car nous dépassons déjà allègrement l'objectif de vulgarisation et d'information de ces pages.

 

 

Quelques Familles:
Ichneumonoïdés, Cynipoïdés, Evanioïdés, etc.

 

Quelques Familles:
Siricidés, Orussoïdés, Xiphydrioïdés, Pamphilioïdés, etc.

 

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Vespoïdes

Fourmis, Guêpes, et apparentés
- Ce taxon est défini autant par des caractères éthologiques, (forme du nid) que morphologiques.

 

Apoïdes

Abeilles, Bourdons, Sphécidés
- Corps trapu et velu.
- Métatarses postérieurs aplatis.

- Adaptations à la collecte du miel et nectar: langue glossale suceuse, brosses et corbeille de récolte.

 

Chrysidoïdes

Aculéates parasites
Très souvent parasites, mais dont la tarière est tout de même transformée en aiguillon.

 

 

 

Familles de ce taxon:
Hétérogynaïdés, Ampulicidés, Sphécidés, Crabronidés, Apidés

Familles de ce taxon:
Bethylidés, Chrysididés, Plumariidés, Embolémidés, etc.

 

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Ancêtre commun aux guêpes typiques, aux scoliidés, et aux fourmis.

 

Vespidés & Scoliidés

Guêpes typiques
(Cette super-famille comprend depuis peu ses plus proches parents, les Scoliidés)
- Yeux très échancrés du côté interne.
- Pattes peu épineuses, dont la première paire sans peignes.
- Pas de dents aux griffes.
- Construisent des nids, aériens ou souterrains, avec des fibres végétales transformées en papier ou carton.

 

Formicidés

Fourmis
- Un pétiole de un ou deux segments noueux, ou en écaille.

- Antennes de 4 à 13 articles, coudées après le scape fort long.
- Aiguillon parfois normal mais souvent atrophié ou nul.
- Sociétés de 3 castes morphologiquement bien différenciées: mâles toujours ailés à vie très courte; femelles ailées jusqu'au vol nuptial (elles perdent ensuite leurs ailes) mais dont la vie peut dépasser dix ans; ouvrières aptères et sans ocelles.

 

Thiphiidés, autres groupes

Ce groupe comprend, par défaut, l'ensemble des taxons de Vespoïdes à l'exception du taxon des Vespidés/Formicidés. Il est dès lors bien difficile de lui donner d'autres caractéristiques que l'absence d'apomorphies du dernier taxon.

 

 

Sous-Familles :
Myrmeciinés, Ponérinés, Ecitoninés, Formicinés, etc.

 

Familles de ce taxon :
Sierolomorphidés, Sapygidés, Mutillidés, Pompilidés, etc.

 

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Famille des
Vespidés

Les guêpes sociales
- Caractérisés par la position des ailes au repos : les ailes antérieures, plicatiles, ne se désunissent pas des postérieures mais se replient en longueur, donnant l'impression d'avoir des ailes très étroites.

 

Famille des
Scoliidés

Les Scolies, guêpes asociales
- Antennes assez épaisses, légèrement en massue
- Pattes et corps couverts de soies.

 

 

Sous-Familles:
Scoliinés, Proscoliinés

 

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Sous-Famille des
Vespinés

- Corps robuste et abdomen plutôt velu, à peine rétréci à l'avant, s'arrêtant net.
- Toutes les espèces sont sociales et ne réutilisent jamais le nid occupé l'année précédente.

- Leur nid à plusieurs rayons horizontaux est protégé par une enveloppe de carton.

 

Sous-Famille des
Polistinés

- Abdomen glabre nettement plus svelte et fuselé, à l'avant comme à l'arrière, que celui des vespinés.
- Petit lobe à la base des ailes postérieures.
- Pointe des antennes enroulée chez les mâles.
- Reines et ouvrières très difficiles à distinguer.

- Leur nid est constitué d'un seul rayon horizontal ou vertical, attaché au substrat par un pédoncule, fait d'un papier assez mince et jamais recouvert d'une enveloppe.

 

Sous-Famille des
Euméninés & autres

- Le pétiole des Eumenes est formé uniquement par le 1er segment de l'abdomen, dont la partie post. est cependant très dilatée.
- Pattes munies de griffes dentées.

 

   
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Genre
Vespa sp.

- Tempes très larges et clypéus sans dessin foncé.
- Très grande taille, jusqu'à 3,5 cm en Europe (7 cm pour V. mandarina, en Asie).

- Corps largement teinté de rouge, en plus des couleurs jaune/noir caractéristiques de la famille.

 

Genre
Vespula (Paravespula)

- Se distinguent de Dolichovespula par la forme de la tête: les mandibules sont insérées juste sous les yeux composés.

- Partie antérieure du thorax dépourvue de carènes.

 

Genre
Dolichovespula

- Tête nettement allongée vue de face, les joues sont bien développées entre les mandibules et le bord inf. des yeux composés.

 

 

Quelques espèces:
V. crabro, V. germana, V. mandarina

 

  
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La Biodiversité en quelques notes

Hormis un poisson, vous n'apercevez sur l'image du haut de page que des invertébrés (insectes, mollusques, crustacés, équinodermes, etc.). C'est assez représentatif des proportions de la biodiversité animale de notre planète la Terre.

La biodiversité subit aujourd'hui un déclin

Peut-on parler d'extinction massive ?
Oui. Pour le siècle en cours, cela va se traduire par la disparition quasi totale de toutes les espèces un peu grosses de la planète : mammifères, oiseaux et reptiles de grande taille. Disparition à l'état sauvage, s'entend. Leur "tort" est d'être visibles donc exposés à la prédation et notamment la chasse. Certes, on sauvera en zoo, en jardin ou en laboratoire, des espèces emblématiques comme l'éléphant. Il y aura donc toujours des représentants vivant quelque part sur la planète. Mais ces espèces rares cachent l'immense cohorte des "sans-grade", qui vont, elles, disparaître sans fard et sans bruit. Cela est vrai à tous les niveaux. Pour revenir aux gros mammifères, on parle beaucoup plus des éléphants que des rhinocéros, alors que ces derniers sont plus gravement menacés.

Depuis combien de temps ce déclin est-il amorcé ?
C'est difficile à dire. Cela dépend du recul que l'on se donne dans le passé. Si l'on se place à la fin de la dernière glaciation, le bouleversement climatique lié à l'émergence de l'homme chasseur a poussé vers la sortie un certain nombre d'espèces, en particulier des géantes comme le mammouth. Alors, remonte-t-on à 10'000 ans, ou bien se contente-t-on de l'époque "moderne"? Pour ma part, je pense que le déclin des espèces est nettement visible depuis trois siècles. Et il progresse de façon exponentielle!

La part de l'homme est-elle vraiment prépondérante ?
En imaginant qu'il n'ait pas chassé ou persécuté directement certaines espèces, l'homme a tout de même complètement bouleversé les milieux naturels. De fait, trois grandes causes d'origine humaine concourent au déclin de la biodiversité : la persécution des animaux eux-mêmes ; le saccage des milieux naturels qui sont le support des animaux ; enfin, une pollution généralisée de la biosphère. Ce phénomène date de la dernière guerre. Mais on en parle très peu alors qu'il nous touche aussi très directement.

Seuls les musées rappellent leur existence.
Le déclin de la biodiversité s'accélère depuis près de 3 siècles. Le loup de Tasmanie, le moa, le dodo et le grand pingouin ont déjà disparu, mais la liste est bien longue. S'épaulant les uns les autres, ces facteurs font tomber les espèces comme des châteaux de cartes. Parmi elles, se trouve un monde non décrit dans lequel les invertébrés tiennent une place prépondérante. On découvre chaque année des milliers d'espèces nouvelles d'insectes et d'animaux microscopiques. Avec, parmi eux, des parasites liés à un hôte particulier, des mageurs de feuilles dépendant d'un arbre précis... Il suffit alors de faire disparaître une grande parcelle de forêt tropicale pour entraîner la perte de centaines d'invertébrés et de microbes, sans même qu'on les connaisse.

Homis l'homme, quels sont les autres facteurs à intervenir sur ce déclin ?
Déjà les variations de niveau de la mer, ainsi que le mouvement des zones climatiques. Mais ces phénomènes sont répétitifs, donc peu cernables. En revanche, au niveau géologique, les déglaciations le sont car elles apparaissent toujours brutalement. Et comme telles, elles ont un impact majeur sur les espèces vivantes. Ce qui n'est pas le cas avec les glaciations qui surviennent, elles, de façon très progressive. Aussi, leur impact sur la faune et la flore est-il beaucoup plus difficile à estimer.

Cette sixième crise, comparée aux précédentes et plus particulièrement à "celle des dinosaures", a-t-elle la même ampleur ?
Pour les comparer, il faudrait que les deux phénomènes soient achevés. Or, celle que l'on est en train de vivre n'est pas terminée, et elle ne le sera pas avant l'extinction de notre propre espèce.

Saviez-vous que ?

Plusieurs naturalistes ont estimé le nombre global d'espèces à partir du rythme de découverte d'espèces inconnues. Cependant ces estimations varient beaucoup selon les méthodes statistiques utilisées. Par des extrapolations du nombre d'espèces nouvelles découvertes dans chaque groupe biologique, des taxinomistes ont récemment évalué à six ou sept millions le nombre d'espèces vivant sur terre.

Dépourvus d'un fichier où seraient répertoriées toutes les espèces, les taxinomistes ne peuvent en établir une liste complète. Ils ne disposent que de vieilles fiches signalétiques, dispersées dans de multiples institutions, et personne n'a encore dénombré toutes les espèces décrites. Nous en savons plus sur la systématique des étoiles (des sommes bien supérieures y sont consacrées) que sur celle des êtres vivants; nous connaissons mieux le nombre des atomes dans l'Univers que le nombre des espèces sur Terre !

Les meilleures estimations font état de 1,5 à 1,8 millions d'espèces identifiées, mais le dénombrement est clairement incomplet. Diverses estimations du nombre total d'espèces - par des méthodes expérimentales ou théoriques - ont été tentées et, au minimum, ce serait de 3 millions: avec les méthodes actuelles, il serait impossible de les découvrir et de les décrire toutes dans un délai raisonnable.

 

Sources : American Scientific, Science, La Recherche
H. Bellmann, Guide des abeilles, bourdons, et fourmis d'Europe, 1999
Pour de plus complètes phylogénies, consulter The Tree of Life Web Project
Voir aussi réf. articles divers et autres ouvrages: Lecture sciences

 

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