IMPERFECTIONS
de la NATURE Preuves
à conviction de l'évolution
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preuves | |
Charles
Darwin avait reconnu que la formation de l'oeil par l'évolution était
difficile à admettre, aburde à supposer. Il n'arrivait pas à
expliquer la formation de l'oeil, mais il précisa que «
[... ] la difficulté d'admettre qu'un oeil complexe et parfait a pu être
produit par la sélection naturelle, bien qu'insurmontable pour notre imagination,
n'attaque en rien notre théorie. (* Charles
Darwin, De l'origine des espèces, 1859 )
».
Mais comment aurait-il pu expliquer cette merveille de la nature moins bien
connue à son époque, sans bonnes notions d'embryologie ? L'oeil
humain, mécanique complexe que n'égale pas la technologie actuelle,
est souvent pris par
les créationnistes comme un exemple de perfection
divine, inexplicable par l'évolution. Or, de nos jours, rien n'est plus
faux. Beaucoup d'yeux d'animaux dépassent l'acuité visuelle de l'oeil
humain ; et l'homme lui-même fabrique des récepteurs optiques bien
supérieurs à l'oeil en beaucoup de points. Les yeux de l'homme,
par ailleurs, sont loin d'être parfaits : essayez de voir, à l'oeil
nu, les anneaux de Saturne ; de lire un livre d'images en couleurs une nuit sans
lune ; ou de regarder nager les spermatozoïdes ... Avant
de développer la plus grave imperfection de l'oeil humain (l'orientation
inversée des récepteurs sensibles à la lumière), arrêtons-nous
un instant sur un vestige, un de plus, mais facilement observable sur l'oeil humain
: sur le dessin en haut de page, une flèche nous montre le repli semi-lunaire,
qui dépasse de quelques millimètres l'angle nasal et recouvre très
partiellement l'angle de l'oeil. Cette membrane est le rudiment de la troisième
paupière, ou membrane nictitante, que l'on peut observer, fonctionnelle
et complètement formée, chez les oiseaux et les reptiles. Elle n'a
plus aucune fonction chez l'homme, mais nous rappelle cependant notre passé
reptilien. [voir d'autres vestiges] Le
montage boiteux de l'oeil des vertébrés La
rétine comporte plusieurs couches de cellules. La plus externe est
celle des photorécepteurs. Viennent ensuite les bipolaires, qui forment
avec les horizontales et les amacrines la couche des grains, et les ganglionnaires,
dont les axones forment les fibres du nerf optique. L'organisation de la rétine
est complexe: les connexions entre les diverses catégories de cellules
et la nature des neurotransmetteurs libérés au niveau des synapses
font l'objet d'études actuellement très poussées. On
subdivise les photorécepteurs en cônes et en bâtonnets,
suivant la forme des structures qui portent le pigment photosensible. Il s'agit
d'empilements membranaires, d'origine ciliaire : dans le cas des bâtonnets,
de nouveaux saccules se forment à la base et le renouvellement est continu.
Dans le cas des cônes, le renouvellement est plus complexe. La proportion
relative des cônes, permettant la détection de la lumière
en fort éclairement, et des bâtonnets, à seuil bien plus faible,
qui assurent la vision en "noir et blanc", varie d'un point à
l'autre de la rétine. Chez l'homme, par exemple, la zone située
sur l'axe optique comporte davantage de cônes que la périphérie,
qui s'enrichit progressivement en bâtonnets. Il se forme ainsi une "tache
jaune" due à la fois à l'absence de la couleur pourpre normale
des bâtonnets et à la présence d'un pigment jaune. Fréquemment,
cette même région centrale est déprimée en une fovéa,
par écartement des neurones qui laissent ainsi plus facilement pénétrer
les rayons lumineux. Il ne faut pas oublier en effet
que la rétine des vertébrés est inversée :
la lumière doit traverser les diverses couches de neurones et les cellules
photoréceptrices avant d'atteindre les cônes ou les bâtonnets
! Cette inversion, commune à tous les animaux à vertèbres,
est un vrai handicap en cas de faible luminosité vu que les rayons lumineux
sont, en plus, filtrés et amoindris par cette zone à traverser ;
et divers mécanismes existent pour pallier à cet inconvénient.
L'un d'entre eux, le "tapetum cellulosum" qui réfléchit
et renvoie une partie de la lumière vers les photorécepteurs.
Par ailleurs,
conséquence de cette disposition, les fibres du nerf optique, rassemblées
en faisceau, devront traverser la rétine pour amener l'influx nerveux vers
le cerveau : c'est le fameux « point aveugle » ou tâche
aveugle, une petite région du champ visuel où l'oeil ne voit rien
en raison de l'absence de photorécépteurs. Chez
les invertébrés, en revanche, tout est dans le sens le plus "logique"
(efficace), et un animal comme la pieuvre possède des yeux aussi sophistiqués
que les vertébrés, avec une excellente acuité visuelle, même
dans les conditions de faible éclairement qui sont monnaie courante au
fond des mers : La lumière traversant le cristallin est reçue directement
par la partie sensible des photorécepteurs tapissant la rétine dans
le "bon sens". Soit des rétines directes. Leurs yeux sont,
à bien des égards, similaires à ceux des vertébrés
(mobile, mécanisme accomodateur, cristallin, etc.). C'est un exemple étonnant
de convergence évolutive (*) où des éléments similaires
remplissent la même fonction, mais ont une origine phylétique et
un développement embryologique différents. (*)
Des éléments génétiques récemment découverts,
gènes maîtres homologues, feraient maintenant plutôt pencher
vers une très ancienne origine commune des yeux, précédant
des évolutions différentes de ceux-ci, puis une évolution
convergente pour certains taxons (mollusques/vertébrés) ! ...
Quoi qu'il en soit, le propos de cette page n'est pas d'épiloguer sur ce
point précis.
Coupe
de la rétine d'un oeil de vertébré: |
Neurones intermédiaires | Cône | Bâtonnet | |
|
Choroïde |
«
Pour qui " croit " en l'évolution, les imperfections de la nature
sont beaucoup plus parlantes. Prenons l'exemple préféré des
créationnistes : l'il d'un vertébré. Il s'agit sans
contredit d'un organe absolument remarquable, qui rivalise de complexité
et de performance avec la plus haute technologie actuelle. Mais cet il est
affligé d'une imperfection criante. En
effet, les cellules sensibles de la rétine, soit les cônes et les
bâtonnets, sont montées à l'envers. Ces cellules allongées
ont une extrémité sensible à la lumière, alors que
l'autre se prolonge en un filament nerveux qui transmet l'excitation lumineuse
jusqu'au cerveau par le nerf optique. Or, l'extrémité sensible ne
pointe pas vers l'extérieur de l'il, comme elle le ferait dans une
construction intelligente, mais vers le fond de l'il. Cet arrangement crée
trois inconvénients majeurs. D'abord, les filaments nerveux, et les vaisseaux
sanguins qui y sont associés, constituent un voile qui couvre la rétine
au fond de l'il et qui atténue la lumière qui doit le traverser
et qui doit traverser toute la longueur des cônes et des bâtonnets
avant de toucher leur extrémité sensible. Le problème d'atténuation
lumineuse est partiellement corrigé par l'existence, derrière la
rétine, d'une surface réfléchissante, le tapetum lucidum,
qui retourne vers les cônes et les bâtonnets une partie de la lumière
qui les a traversés. On voit l'effet de ce miroir dans les yeux d'animaux
nocturnes éclairés par une lumière dans la nuit. Deuxièmement,
tous les filaments nerveux courent sur la rétine dans l'il et convergent
vers un même point avant de plonger à travers la rétine pour
constituer le nerf optique, qui va au cerveau. Cette disposition crée,
au point de convergence, une tache aveugle, qui ne sert à rien, qui n'est
qu'une conséquence néfaste du montage inversé des cônes
et des bâtonnets. Enfin, comme les filaments sont tournés vers l'intérieur
de l'il, l'arrière de la rétine n'est pas retenu contre le
fond du globe oculaire. Cette structure explique le décollement de la rétine
qui afflige de nombreuses personnes. L'il
des vertébrés aurait pu être autrement. En effet, dans l'il
de la pieuvre, qui globalement ressemble beaucoup au nôtre, les cellules
sensibles sont montées à l'endroit. Si les nôtres sont à
l'envers, c'est que nous venons d'ancêtres différents de ceux de
la pieuvre et que, pour des raisons inconnues, les cellules sensibles à
la lumière de nos ancêtres étaient tournées vers l'intérieur
de ce que devaient être leurs yeux simples et primitifs. Ils nous ont transmis
ce caractère, qui se révèle être un défaut,
avec lequel nous devons composer, dans notre il complexe et sophistiqué.
Une telle imperfection flagrante dans un organe aussi spectaculaire ne peut découler
que d'une évolution, contrainte par l'héritage du passé.
Il n'y a rien comme une imperfection pour révéler la vérité.
» Extrait
du livre « Le Miroir du Monde » de Cyrille Barrette
Avec son aimable
autorisation Pour
commander l'ouvrage | L'organogenèse
de l'oeil L'organogenèse
de l'oeil a été particulièrement étudiée chez
l'amphibien, mais elle s'effectue à peu près de la même manière
chez tous les vertébrés. L'oeil résulte de la coopération
d'éléments d'origines différentes, ce qui dénote de
sa longue évolution dans le temps et de ses différentes étapes
successives : la rétine, d'origine nerveuse ; le cristallin et la
cornée, d'origine ectodermique ; les enveloppes et les vaisseaux
sanguins, d'origine mésodermique . Les
ébauches des yeux sont d'abord, au stade neurula, deux saillies du cerveau
antérieur, ou diencéphale, qu'on appelle vésicules optiques
et dont la formation est due à l'induction du mésoderme sous-jacent
sur la plaque neurale. L'ablation du mésoderme céphalique entraîne
l'absence d'ébauches oculaires. Au stade du bourgeon caudal, la face
externe des vésicules optiques s'épaissit, puis se déprime
en cupule. L'ectoderme appuyé contre la cupule s'épaissit à
son tour, formant la placode cristalline. Celle-ci se détache de l'ectoderme
et donne le cristallin. Au-dessus du cristallin, l'ectoderme aminci devient transparent
et forme la cornée. Le feuillet externe de la cupule optique s'épaissit
et constitue la rétine nerveuse où se différencieront les
neurones photosensibles, tandis que le feuillet interne, resté mince, se
chargera de pigments et donnera l'épithélium pigmentaire de la rétine. Si
la vésicule optique est excisée à un stade précoce,
le cristallin ne se forme pas. En revanche, si l'on greffe une vésicule
optique sous l'ectoderme ventral à la place de l'ectoderme céphalique
en face de la vésicule optique, un cristallin se différencie : il
y a induction d'un cristallin par la vésicule. L'ectoderme capable de répondre
à cette induction est dit compétent. Il perd cette compétence
avec le vieillissement de l'embryon au stade du bourgeon caudal. A son tour, le
cristallin va être inducteur : il est responsable de la transformation du
feuillet externe de la cupule optique en rétine nerveuse, tandis que le
mésoderme environnant induit la différenciation de l'épithélium
pigmentaire.
| |
Nerf
optique | Fovéa |
Vaisseaux
sanguins | | ANNEXE
HISTORIQUE Lamarck
et le Transformisme Jean-Baptiste
de Monet, chevalier de Lamarck (1744 - 1829) fut le premier à avoir
présenté en 1809 une théorie cohérente de l'évolution
; mais, contrairement à Darwin et bien qu'il ait représenté
le monde animal sous forme d'un arbre, Lamarck s'intéresse plus à
la transformation des espèces qu'a leur diversification. Ses observations
sur les mollusques fossiles et actuels l'ont amené à penser que
toutes les espèces évoluent dans le temps en progressant à
partir de formes simples apparues par génération spontanée,
les espèces deviennent de plus en plus complexes sous la double pression
d'une tendance intrinsèque a la complexité et des changements de
l'environnement qui créent des besoins nouveaux, auxquels les espèces
répondent en s'adaptant. Cette théorie répond ainsi au problème
de l'extinction des espèces en postulant que les espèces fossiles
ne sont pas nécessairement éteintes, mais peut-être simplement
transformées ; cependant, elle correspond essentiellement à une
conception du XVIII siècle, et n'a pas la même puissance d'explication,
ni la même portée taxinomique, que la théorie beaucoup plus
élaborée et mieux étayée de Darwin. C'est peut-être
ce qui explique son relatif échec, autant sinon plus que la vision romantique
d'un précurseur génial en butte à l'incompréhension
de ses contemporains obtus. De
la caserne à la théorie de l'évolution
Lamarck dut abandonner la carrière militaire à l'âge
de dix-neuf ans à la suite d'un accident stupide survenu au cours d'un
chahut. Vivant d'une maigre pension et de petits travaux d'écriture, il
se consacra alors presque exclusivement à sa passion pour la botanique,
publia une Flore française qui fit référence et fut engagé
en 1788 comme Garde des herbiers dans ce qui était alors le Jardin du Roi,
à Paris. Lors de la transformation de ce dernier en Muséum national
d'histoire naturelle en 1794, Lamarck (il avait alors 49 ans) abandonna la botanique
pour occuper la nouvelle chaire traitant des groupes qui n'intéressaient
personne d'autre, les invertébrés, dont l'étude le mènera
à ses théories sur l'évolution (Philosophie zoologique,
1809). Professant des idées hardies mais, il faut bien le reconnaître,
assez souvent mal étayées, républicain notoire quand la mode
en était passée, il semble avoir été assez mal considéré
de certains de ses collègues, malgré le prestige que lui avaient
valu ses travaux descriptifs (Système des animaux sans vertèbres,
1801 ; Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, 1815-1822)
; le discours venimeux prononcé par Cuvier au faîte de sa
gloire sur la tombe de son collègue, mort pauvre et aveugle à l'âge
de quatre-vingt-cinq ans, en témoigne. (S. Tillier, Encyclopédie
du Règne Animal, Bordas, 1992 Rafael
Terrón
Objections d'un créationniste :
<< Lil des vertébrés
ne peut servir de réfutation au créationnisme.
Bien que lil humain noffre pas la meilleure
vision parmi les vertébrés, limagerie
de 120 méga pixels quil produit défie
tout de même nimporte quelle technologie actuelle.
Les évolutionnistes tentent depuis Darwin de démontrer
que des structures anatomiques seraient sous optimales, inefficaces
ou même inutiles, et donc quelles nont pas
été créées.
Bien
que lil humain noffre pas la meilleure vision
parmi les vertébrés, limagerie de 120
méga pixels quil produit défie tout de
même nimporte quelle technologie actuelle.
Les évolutionnistes tentent depuis Darwin de démontrer
que des structures anatomiques seraient sous optimales, inefficaces
ou même inutiles et donc quelles nont pas
été créées.
Au début des années 1900, on avait répertorié
chez lhumain une centaine dorganes dits "
vestiges de lévolution ". Essentiellement,
il sagissait de structures qui, à première
vue, semblaient presque inutiles. Aujourdhui, lavancement
de la science a démontré que chacune de ces
structures anatomiques avait une fonction particulière
et fortement utile. La leçon à retenir est que
lignorance concernant le fonctionnement dune structure
biologique particulière ne devrait pas être transposée
en absence de fonction. Lil de lhumain comporte
justement des particularités qui étaient autrefois
intrigantes vu la limitation de la science. Par exemple, les
nerfs passent devant la rétine au lieu de passer par
derrière. Ceci a été immédiatement
récupéré par les évolutionnistes
comme preuve que lil na pas été
créé. On nous dit que les nerfs auraient été
placés derrière la rétine si un concepteur
intelligent était à lorigine de lil.
-
Votre il offre une résolution de 120 millions
de pixels (ou 120 méga pixels). Une multitude dordinateurs
sont nécessaires pour atteindre une imagerie vidéo
qui pourrait tout au plus sapprocher de ce niveau de
résolution. Dernièrement, les scientifiques
du Sandia National Laboratories ont établi un réseau
de 64 puissants ordinateurs qui prend quelques secondes pour
rendre une imagerie vidéo qui atteint une résolution
de 20 méga pixels. Le travail de lil et
du cerveau ne prend quune fraction de seconde pour rendre
les images.
- Il y a près de 400 000 "sensors" par millimètre
carré de rétine. Lil peut détecter
un unique photon de lumière ce qui représente
la limite ultime de sensibilité. Lil possède
un champ dynamique de 10 milliards pour 1. Les films photographiques
modernes ont un champ dynamique de 1000 pour 1.
- Il y aurait des pages à remplir simplement pour résumer
les multiples capacités de lil (détection
des profondeurs et contours, différenciation des couleurs,
3D, ajustement en fonction de la distance, etc). [...]
-
Dr
John Stevens, spécialiste en ingénierie biomédicale
affirme que "cela prendrait 100 années de traitement
par un superordinateur pour simuler ce qui prend place dans
votre il chaque seconde." (revue Byte, avril
1985)
Ces constats de la biologie écrasent sans pitié
laffirmation que lil des vertébrés
est mal conçu. Les évolutionnistes se heurtent
encore à lavancement de la science qui, de toute
évidence, sert la théorie créationniste
encore et encore. (texte complet ici : http://lifeorigin.over-blog.net/article-6815435.html
) >>
KJ
Réponse aux objections : Ces informations
et comparaisons sont dignes du "best of" de la mésinformation. «
Lil des vertébrés peut-il servir de réfutation
au créationnisme ? Bien que lil humain noffre pas la
meilleure vision parmi les vertébrés, limagerie de 120 méga
pixels quil produit défie tout de même nimporte quelle
technologie actuelle. Les évolutionnistes tentent depuis Darwin de démontrer
que des structures anatomiques seraient sous optimales, inefficaces ou même
inutiles et donc quelles nont pas été créées.
»
Faux,
archi faux et hypocrite. Quel évolutionniste sérieux
proposerait que l'oeil d'un vertébré - celui
des primates par exemple - aurait des structures inefficaces
?
C'est ridicule, d'autant plus hors contexte adaptatif. C'est
donc une des typiques caricatures et transformations des créationnistes.
Mais c'est faux surtout car l'imagerie de 120 méga
pixels est une de vos affabulations, à vous ou à
un de ces pseudo scientifiques créationnistes qui,
sans doute, ne connaît pas grand chose sur ce sujet
très précis... et que vous reprenez dans votre
blog.
Rien que le terme méga pixels pour donner un chiffre
qualitatif à l'acuité de l'oeil humain suffit
à pouffer de rire : la résolution de l'oeil
s'appellerait plutôt résolution angulaire, un
chiffre précis donné en minutes ou secondes
d'angle car les rayons lumineux formant l'image inversée
viennent d'un peu partout, par différents angles.
nota bene: Les chiffres des oculistes et ophtalmologues, comme
p.e. les dioptries, ne sont pas des calculs de définition/acuité
mais de courbure de l'il/cristallin: ce sont donc des
données répondant à leur problématique
de correction dioptrique à fournir à l'oeil,
pour rétablir sa vision/netteté originelle.
L'oeil
humain a un pouvoir de résolution élevé seulement dans la
fovéa. La petite partie centrale, dans l'axe visuel (le point visé)
par chaque oeil. Or il y a effectivement 120 millions de bâtonnets dans
un oeil humain... d'où le chiffre en méga pixels donné par
KJ, mais ceux-ci sont répartis en 130 bâtonnets en moyenne par nerf
optique. Câblage de rapport 130:1. C'est la seconde énorme tromperie-erreur
du post de KJ. Câblage 130:1 ici signifie que 130 cellules photosensibles
sont réunies par nerf optique. Dans la fovéa il y a une très
grande concentration de cônes par contre, avec un rapport de câblage
de 1 :1, ce qui donne un nerf optique relié au cerveau/cellule photoréceptrice.
Mais tous ces cônes sont sensibles aux fortes lumières seulement,
avec 5 à 7 millions logés dans la fovéa (surface circulaire
de 0,5 mm de diamètre) ce qui donnerait 7 méga pixels au maximum...Or
comme chaque cône est sensible à des longueurs d'onde différentes,
on peut réduire par 3 le résultat (transcrit" par KJ en méga
pixels - ce qui est assez stupide on l'a déjà dit) : soit 2,3 méga
pixels au maximum. C'est
déjà pas mal du tout comme résultat me direz-vous, bien que
50 fois moindre que celui donné par KJ, mais c'est un calcul quantitatif
et non un résultat, car les cônes fonctionnent seulement lors de
fort éclairage, sinon ce seront les bâtonnets qui prennent le relais,
et eux sont répartis à l'extérieur de la fovéa. Comparer
quantitativement les pixels d'un écran avec le nombre de cellules photo
réceptrices tapissant un oeil humain est singulièrement stupide:
l'oeil humain donne une très grande netteté seulement dans le point
visé par notre regard (fovéa) tout le reste est flou... Acuité
visuelle + sensibilité visuelle donnent ce qu'on appelle une impression
de netteté, qui est plus relative dans l'oeil humain à sa faculté
de contraste que de pouvoir de résolution. Pouvoir de résolution
qui, de toutes manières, comme nous l'avons vu plus haut, ne correspond
pas au nombre de cellules photosensibles de la rétine. J'ai
détaillé ceci dans le seul but de démontrer que King Josias
ne sait absolument pas de quoi il cause, et visiblement les pages qu'il copie
colle non plus : tromperie sur la marchandise, et utilisation puérile de
données fausses ou incomplètes. Quand bien même l'oeil humain
et celui d'autres vertébrés sont des merveilles defficacité
selon les diverses spécialités de chacun, les comparer avec un écran
de 20 mega pixels géré par 64 ordis, selon un texte datant de 2001
- est de la bouffonnerie: «
Dr
John Stevens, spécialiste en ingénierie biomédicale affirme
que "cela prendrait 100 années de traitement par un superordinateur
pour simuler ce qui prend place dans votre il chaque seconde."
(revue Byte, avril 1985) »
Déjà
on peut se douter que la puissance des ordis de 1985 n'est pas celle de 2008...
Mais d'autre part pour simuler 2500 000 de pixels à la fréquence
de 50 im/seconde (l'oeil vertébré peut percevoir 50 stimulus/sec
- mais ils sont "troublés" par la persistance rétinienne
et le cerveau, qui ne traitera pas une fréquence pareille, mais composera
avec moins d'informations), on peut d'ores et déjà dire que c'est
faisable... par une machine capable de traiter 2,5*50*1000000 pixels = 125 millions
de bits/seconde. Ce qui nest pas grand-chose actuellement. De plus, ce n'est
pas l'oeil qui interprètera cette suite d'informations visuelles, mais
le cerveau. L'auteur de cet article débloque, tout simplement.
Bien
entendu, l'oeil des vertébrés n'est pas égalé
en efficacité par aucun outillage artificiel, ni en
miniturisation non plus... Seulement ses aptitudes sont dépassées,
mais par des instruments spécialisés (télescopes,
microscopes, objectifs ultra grand-angulaire, appareils à
infrarouges, etc.). Toute l'argumentation de King Josias était
un simulacre visant à "démontrer"
la perfection divine de l'oeil vertébré, par
des faussetés, ce pour induire que l'inversion de la
rétine + tache aveugle consécutive serait un
artifice voulu par le divin car plus efficace que l'inverse...
Bé non, même pas en rêves, et surtout pas
sans éléments de démonstration, qui tous
dans son post n'étaient que décoration accessoire,
inutile et faussement scientifique et objective. Rien d'autre
à ajouter à cette "objection", car
il est bien difficile de relever et réfuter quoi que
ce soit là où il n'y a pas de matière:
on ne réfute pas une cornemuse, on souffle dedans...
|