On va dorénavant passer à une nouvelle phase plus adulte dans ce site et ce forum, et les rendre plus utiles et engagés sur des enjeux d'avenir.
Un article de jacques testard sur l'éditorial de juin :
http://www.rationalisme.org/pages/edito ... 7_juin.htm
Jacques Testard, l'auteur de l'article et "père" du premier bébé éprouvette, afficha il y a quelques années son opposition au clonage thérapeutique et reproductif.
Nous ne partageons pas son opposition d'antan au clonage thérapeutique - qu'il a néanmoins révisée récemment -, notamment du moment que les embryons/cellules utilisés n'ont pas de projet parental (cf : aucune intention [des parents] d'implantation dans un utérus).
Nous partageons néanmoins avec lui la nécessité de discuter sérieusement de ces techniques d'avenir déjà réalisables au présent, et de leur nécessaire encadrement bioéthique.
Nous partageons aussi son scepticisme et ses craintes, respectivement sur l'utilité et sur les dérives plus que plausibles des clonages reproductifs humains (cf : embryon cloné, implanté dans un utérus, et mené à terme), lorsqu'ils seront raisonnablement opérationnels.
Ces dérives - que nous qualifions ici de plausibles - sont en fait très probables, car déjà envisagées et pratiquement en cours de déculpabilisation dans des sociétés où éthique s'imbrique avec utilitarisme, voire avec rentabilité et libre marché...
Des sociétés qui n'ont déjà pas les armes légales ni éthiques pour agir/s'indigner contre des génocides ayant cours actuellement dans des territoires voisins ; qui se satisfont de "la destruction de l'autre du moment que les notres sont épargnés", ne les auront pas non plus face aux dérives annoncées du clonage reproductif comme réserve d'organes, ni à leur commercialisation - chez eux voire dans un État indépendant voisin.
La banalisation et minimisation politique des inégalités sociales, de droits et de niveau de vie, si à la mode actuellement, n'est guère rassurante sur l'avenir.
Association fabula
Je demande ici à Lord Dralnar accord/ou pas accord, voire modifications ou ajouts, pour publication de ce "
nous", dans le paragraphe en bleu, afin de l'ajouter dans le prologue de l'éditorial.
Il me semble - à lire nos dernières discussions, qu'on est tous +/- en phase sur ces nuances. Mais je ne voudrais pas commettre d'impairs.